Chapitre 18

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              J'essaye tant bien que mal d'aligner deux idées. Récapitulons. Maxime se trouve devant moi et cela n'annonce vraiment rien de bon. Ma seule chance c'est Gabriel, même si ça ne m'enchante pas qu'il soit de nouveaux confronté à son "ami" à cause de moi. Sauf que là, il y a encore un problème car je suis à encore bien 5 minutes de marche de chez moi et que je ne vois pas comment le prévenir sans que Maxime ne s'en rendre compte. Je suis coincée et faite comme un rat. Je vois l'homme devant moi esquisser un sourie sadique et je me risque à lui parler. 

- " Arrête! Ne me regarde pas comme ça. Tu fait peur, Gabriel a dit que tu ne ferait pas de mal à une mouche."

Je l'entend rigoler à gorge déployé en regardant le ciel Je panique encore plus qu'il y a quelques secondes. J'aurais dut me la fermer encore une fois. Mais tant qu'il est occupé à rigoler et qu'il ne me regarde pas vraiment, j'en profite pour sortir mon téléphone de ma poche et essaye d'appeler le téléphone fixe de chez moi en pillant pour que Gabriel décroche et se rende compte qu'il y a quelque chose qui ne vas pas. Je crois y être arriver quand je vois Maxime se rapprocher de moi.

- " Il a vraiment dit ça? Il est bien naïf. C'est l'ancien moi qui aurais réagit comme ça. Mais c'est fini depuis presque 6 mois. " Me dit-il sans me quitter des yeux. Je prie dans mon fort intérieur pour que j'ai réussit à joindre mon studio et que le Grincheux ai décroché " Ne tremble pas comme ça. Je vais juste le faire souffrir comme il m'a fait souffrir, tu n'en sera que l'intermédiaire.

- Mais qu'est ce qu'il ta fait pour que tu lui en veuille à ce point? Lui dis-je au bord des larmes.

- Oh je vois, tu tiens vraiment à lui. C'est en quelque sorte mignon je dirais. Mais c'est n'est pas ton affection pour lui ni lui même qui va te sauver ce soir.

- Mais vous étiez ami, non? Gabriel n'a même pas voulu te dénoncer à la police. Enfin...

- Comme c'est gentil de sa part. Il ne fallait pas. Me coupa-t-il. 

- Maxime, je ne sais pas ce qu'il a put se passer entre vous... Mais essaye de revenir sur Terre. Tu l'a blessé la dernière fois. Il était dans un tel état qu'il n'a pas put rester chez lui, il a dut venir chez moi."

Au moment ou je fini ma phrase je me rend compte que une fois encore j'aurais dut me la fermer. Le sourire sadique que je lis sur son visage ne me dit rien, vraiment j'aurais dut me taire.  

              Gabriel était assis sur le canapé et fixait le lit d'Ophélia en face de lui

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              Gabriel était assis sur le canapé et fixait le lit d'Ophélia en face de lui. Il n'était pas fou, il voyait bien qu'elle l'évitait mais il ne savait pas comment se comporter avec elle. Ressentait-il vraiment quelque chose pour elle? Après tous si c'est la première fois qu'on croit ressentir quelque chose pour quelqu'un, comment être sûr que c'est vraiment ce sentiment? Gabriel se creusait la tête encore et encore quand le téléphone fixe se mis à sonner dans le petit studio. Il ne savais pas vraiment si il devait prendre cet appel. Imaginez que ce soit ces parents, comment expliquer que ce soit une voix d'homme qu'ils entendent en premier. Le téléphone continuait de sonner ce qui ne faisait qu'accroître le doute du jeune homme. A la dernière sonnerie, Gabriel s'empara du téléphone et décrocha. 

Au debut il n'entendait pas grand chose, il y avait beaucoup de bruits parasites. Il fini par se dire que c'était une erreur, il allait raccrocher quand il cru reconnaître la voix d'Ophélia. Il ne discernait pas vraiment ce qu'elle disait mais il aurait juré entendre un sanglot. Mais c'est quoi ce délire se dit-il a lui même. Il écouta plus attentivement et se concentra sur les deux voix qu'il entendait. Les seuls mots qu'il arriva à réellement à discerner furent: " Mais c'est n'est pas ton affection pour lui ni lui même qui va te sauver ce soir."

Maxime!

Il n'en fallut pas plus à Gabriel pour lâcher le combiné et de se précipiter dehors. Il ne savait pas vraiment par où commencer mais il ne laissa pas la panique s'emparer de lui. Il fit appelle à toute sa raison et à ses compétences militaire pour la retrouver avant que ce fou ne lui fasse du mal. Il connaissait Ophélia maintenant, il l'avait observé quand elle rentrait seule chez elle le soir, il savait par où elle passait pour rentrer de chez sa mère. Maxime ne savais pas où elle habitait donc il l'avait forcément suivie du seul endroits qu'il connaissait, c'est à dire sa maison. Tous en continuant de courir, Gabriel continuait de réfléchir et de peser le pour et le contre de sa théorie lorsqu'il vis deux silhouettes seuls dans la rue. Il s'approcha doucement et discrètement d'eux. Lorsqu'il fut assez proche il vis Ophélia trembler, elle avait peur, il se jura de ne plus jamais la laisser seule. La rage qui s'emparer de lui ne lui laissa plus le moindre doutes quand à ses sentiments envers la jeune fille devant lui.

- " Maxime, je ne sais pas ce qu'il a put se passer entre vous... Mais essaye de revenir sur Terre. Tu l'a blessé la dernière fois. Il était dans un tel état qu'il n'a pas put rester chez lui, il a dut venir chez moi.

- Oh mais c'est une bonne nouvelle ça. On vas aller le chercher tous les deux. Lui répondit Maxime, un sourire de tueur placardé sur le visage.

- Pas la peine d'aller me chercher, je suis là." l'interrompis-je. 

Ophélia se retourna pour voir Gabriel surgir comme par magie juste derrière elle. Ca avait marché, elle avait réussie à le contacter. Elle ne put s'empêcher d'expirer ,bruyamment, de soulagement. Un geste qui ne passa pas inaperçue au prêt de Gabriel qui ne put s'empêcher de penser : Ne t'inquiète plus, je suis là maintenant.

- " Gabriel, ça c'est une bonne surprise. Comme ça pas besoin d'aller te chercher pour te montrer ce que je compte faire à ta copine.

- Ca suffis maintenant Max! J'ai était sympa la dernière fois avec toi. Je t'ai laissé me tabasser pour ne pas que tu te blesse, mais là tu t'en ai pris à elle!

- Justement, je vais te faire souffrir comme tu m'a fait souffrir. Et quoi de mieux que de s'en prendre à elle pour y parvenir. 

- Je te laisse deux options, soit tu te raisonne un fois pour toute. Je sais que c'est dur! Mais tu ne crois pas un instant que c'est pareil pour moi? Qu'il ne me manque pas à moi aussi? Soit tu reste sur tes positions et on se bat, mais on sait tous les deux qui gagnera. A toi de voir."

Tous en parlant avec Maxime, Gabriel s'était rapproché. En arrivant à la hauteur d'Ophélia, il lui effleura le bras , ce qui fit frissonner cette dernière, puis lui empoigna le poignet pour bien la mettre derrière lui. Elle ne voyait plus rien à part le dos de Gabriel, elle se sentait mieux maintenant qu'il était là, mais elle avait peur d'assister à une nouvelle bagarre. Gabriel avait encore les séquelles de leur dernière altercation et ça même Maxime le savait. Elle avait peur pour lui. Elle espérait que Maxime se raisonne et qu'il n'ai pas a en venir aux mains, mais tous ses espoirs partir en fumé lorsqu'elle entendis Maxime dire : "Non, tu ne sais pas ce que je ressent. Laisse moi te casser la gueule avant de m'en prendre à elle. Tu sera aux premières loges." 


Voilà. 

J'insiste, hésitez pas à me donner vos avis, vos conseils ou les choses qui vous gênent ... 


Gabriel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant