Chapitre 24

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            Je fixe les étoiles fluorescente de mon plafond depuis un petit moment. Isabelle est partie après avoir essayé de me convaincre de parler à Gabriel. Dans le fond je sais bien qu'elle a raison, mais je suis trop peureuse et pas sûr de moi pour faire ce qu'elle dit. Pendant la semaine qui viens je n'ai pas de raison de le revoir puisque c'est les vacances et que Nathalie a pris sa semaine, donc part conséquent elle n'aura pas besoin de moi. D'une certaine manière je me dit que  cette semaine va me permettre de prendre du recul sur tous ces événements, car il faut se le dire tous c'est passé si vite. L'évolution de mes sentiments envers l'aîné des enfants Berges a basculé de la haine à l'amour en un clin d'œil. J'espère que cette "pause" me permettra de mettre de l'ordre dans ma tête. Et pour couronner le tous, mon frère débarque dans deux jours pour une durée indéterminé. C'est repartie pour une nouvelle collocation... 

Je n'arrive pas spécialement à mettre de l'ordre dans ma tête, ni à trouver le sommeil et je ne supporte plus d'être entre ces quatre murs, alors j'attrape mon sac de cours et part à la bibliothèque de ma fac, qui est ouverte en debut de soirée. A cette heure-ci je ne risque pas de croiser beaucoup de monde et je pourrais travailler, car ces derniers temps je me suis un peut délaissée de mes études. Tous en pédalant jusqu'au campus je pense à Gabriel. A tous ce que je pouvais éprouver pour lui aujourd'hui. J'ai mis beaucoup de temps avant de m'avouer que je l'aimais. Mais aujourd'hui j'en suis sûr, j'aime sa façon d'être avec sa famille, j'aime sa face caché de garçon tendre à l'intérieur et j'aime comment il peut être attentionné envers les personnes qu'il aime. Gabriel montre ce qu'il a envie aux autres, il peut paraître froid et peut sociable mais c'est un hommes droit et bienveillant. En poussant la porte de la bibliothèque j'essaye de me souvenir à quel moment j'ai basculé de l'autre coté concernant mes sentiments à son égard. Mais je n'arrive pas à définir le moment spécialement. En acceptant ce travail je ne m'attendais pas à tomber amoureuse, c'est un soucis dont je me serais bien passé.

Une fois que j'ai trouvé la place qui me conviens je sort mes notes et essaye tant bien que mal de sortir Gabriel de mes pensées. J'y arrive pendant quelques minutes et j'en suis assez fière. Progressivement les méthodes de synthèse organique dans le domaine pharmaceutique on raison de moi et j'arrive à commencer mon exposé. Mais je suis dérangée par un groupe de jeunes étudiants qui rentrent dans la bibliothèque bruyamment. Sur le coup je n'y prête pas spécialement attention, mais le bruit s'installant dans l'espace de travail m'oblige à lever la tête vers eux. Je vois qu'ils regardent dans ma direction, sur le coup je ne comprend pas trop ce qu'ils me veulent. Puis je reconnais le gars qui m'avait fair la "mauvaise blague" la dernière fois. C'est tellement loin que j'ai l'impression que c'étais il y a des mois. Bien sûr je ne suis pas contente qu'on se moque de moi mais je n'en suis plus à ça. Maintenant je sais qu'il y a pire dans la vie qu'un groupe de gens qui se moque de vous. Je décide de ne pas y faire attention et de me remettre dans mon travail, mais je suis interrompue ,cette fois pour de bon, par deux des filles du groupe. Elle referme brutalement mon ordinateur, ce qui m'oblige à relever le regard vers elles. Je suis à la fois surprise et en colère. Mais pour qui elles se prennent? Je veux bien qu'on se moque de moi, qu'on fasse des blagues sur moi et à mes dépend mais là il ne faut pas exagérer. Je les regardent dans les yeux attendant qu'elles ouvrent leur bouches. Mais elle se contentes de sourire en coin à faire peur. J'allais parler mais j'entend une voix familière le faire à ma place. 

- " Laissez la tranquille! Trouvez-vous quelqu'un d'autre à emmerder."

C'était Isabelle, fidèle à elle même en salopette et cheveux en  bataille qui se tenait derrière les filles. Je la vois qui lance un regard mauvais en direction des filles, mais Isabelle ne ferait pas peur à une mouche. Elle est adorable mai pas vraiment crédible, on est dans la merd*** toutes les deux. Et je ne suis pas la seule à le penser.

- " Qu'est ce qu'elle veux l'autre? Mêle toi de tes affaires, tu es passé dans les mailles du filet, soit contente au lieu de jouer les justicier.s Lui lança la première fille. 

- Parce que tu crois que tu me fait peur? La fille à papa qui se crois tout permis? 

- J'espère pour toi que tu as peur, car toi seule contre nous, c'est loin de nous effrayer. 

- Mais qui à dit que j'étais seule".

Sur le coup j'ai pensé qu'elle parlait de moi, mais c'est quand je vois Maxime s'approcher de nous, que je comprend que l'autre personne dont elle faisait référence est Maxime. J'ouvre grand les yeux et ai la bouche qui s'ouvre légèrement. Qu'est ce qu'il se passe là? Qu'est ce qu'il fait là? Mais je n'ai pas vraiment le temps de continuer à réfléchir car les deux filles devant moi, bien qu'aillant un regard mauvais, décident finalement de partir après quelques seconde. Alors je me retrouve là, avec Isabelle et Maxime, sans savoir quoi dire. 

- " J'étais retourner te voir car il fallait que je te parle d'un truc auquel j'avais pensé concernant notre " problème", quand je l'ai trouvé devant chez toi." Dit-elle en désignant Maxime du doigt. "Il m'a dit qu'il voulait te parler et vus que tu n'était plus chez toi, je me suis dit qu'on pouvait te trouver ici."

Pour seule réponse, j'hoche la tête de haut en bas en regardant Maxime dans les yeux. Je n'ai pas peur de lui, je sais que c'est pas le méchant et que tous se passera bien. Mais je me demande juste qu'est ce qu'il me veux. comme si il lisait dans mes pensés il me dit tous simplement qu'il voulait s'excuser pour la dernière fois.  

- "Je suis vraiment désolé pour tous. Y'a pas de mots et y'a peut de chances pour que tu me pardonne un jour mais je ne pouvais pas rester sans te présenter des excuses. 

- Y'a pas de mal. Je mentirais si je disais que tu ne m'a pas un peut fait peur mais tous est rentré dans l'ordre. Lui souris-je. 

- Merci, juste merci."

Je le vois sourire pour la première fois depuis qu'on se connais. Ca me fait chaud au cœur. 

  - " Georges t'aurait adoré tu sais?   

Je reste bête face à ces mots et face à un Maxime nostalgique

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Je reste bête face à ces mots et face à un Maxime nostalgique. 

Gabriel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant