Je regarde les nouvelles recrues essayaient de faire, le pourtant, si simple exercice que je viens de leur donner. Ce n'est franchement pas une réussite, ils se dandinent plus qu'ils ne courent et pourtant ils leur reste encore trente minutes de courses et je ne suis pas loin de perdre la moitié du groupe. Et j'ai pourtant encore tellement à leur faire faire, le stage commando de ce matin n'était rien comparai à l'après midi qu'ils les attend. Ce n'est que le début et ils sont tous mort. Je repense alors à mes début dans l'armée et comment le commandant en charge alors de notre escouade devait être désespéré face à nos "exploits".- " Commandant ? Il nous reste...
- Trente minutes, plus les vingts additionnelle pour avoir posé la question." Le coupais-je tout-en souriant intérieurement.
Les pauvres, pensais-je. Mais sur le front ce ne sera pas facile, personne ne leur fera de cadeau, personne ne sera tendre avec qui-que ce soit si il est faible et qu'il ne peut pas suivre. Si ce qu'ils font n'est pas suffisant ils seront poussés encore et encore ou laissés pour compte. La guerre ce n'est pas un jeu, sa réalité, aussi dur qu'elle soit, est qu'on peut y laisser sa vie même si on est bien entraîné et qu'on est fait pour ça.
Georges.
C'est ça que je veux inculquer à mes recrues, la vie est fragile, surtout dans notre monde. Même entraîné, vigilant et humble on peut y passer.
- " PLUS VITE!!! Sur le terrain personne ne sera la pour vous booster! J'ai dit plus vite!" Leur hurlais-je en les voyant accélérer.
Georges, je suis sur que tu doit te marrer de la ou tu est, moi former! Alors qu'a l'époque jamais, mais alors jamais je n'aurais aspiré à ça et le plus drôle dans l'histoire c'est que ce n'est pas par dépit mais bien par envie que je le fait! J'aime ça .
Je prend une grande inspiration, regarde ces jeunes hommes et femmes courir sous ce soleil de plomb et prend conscience que mon avenir est pleins de promesses et de paix, et j'espère que toi, de la ou tu est, tu l'a trouvé : la paix.
- " GAB' !!!"
Je me retourne pour voir Maxime, courir vers moi tout en hurlant mon nom. Il me sourie de toutes ses dents et hoche la tête énergétiquement comme si je devait comprendre ce qu'il se passait dans sa tête, mais je ne comprend pas et fait une tête de dix pieds de long. Une foi à ma hauteur il soupire devant mon incompréhension.
- " Putain, Gab'. Tête de mule, tu vas être papa. Ça a commencé! Grouille toi! "
Je panique complètement, je me retourne vers mes recrues qui cours et qui souffles comme des bœufs et me retourne vers mon ami qui se désespère face à mon inaction. Je voudrais bien connecter mes idées mais je suis tétanisé. Il fini par comprendre que ce n'est pas la peine, il m'arrache mon sifflet et s'époumone dedans pour attirer l'attention de mes gars. Une fois cela fait, il leur fait signe de se ramener vers nous, ils se regardent et après une seconde de doute, viennent vers nous.
- " Repos et congés aujourd'hui." Il se tourne vers moi avec de la fierté dans les yeux. " Votre commandant doit aller à la maternité car il vas être papa!"
C'est dans des applaudissements et sifflements que Max' et moi quittons le camp d'entraînement. Durant tout le trajet, je souri comme un beta en fixant la route.
- " Ça a commencé depuis longtemps?" Demandais-je enfin
Mais je vois Maxime faire une grimace, je panique instantanément, il y a quelque chose qui cloche et il ne me l'a pas dit.

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Gabriel.
RomanceJ'étais chargée de m'occuper de son frère et de sa sœur après mes cours. J'avais une vie tranquille et qui roulait. Mais il est entré dans ma vie et y a mis le bazars. Après l'indifférence, la colère puis l'amitié,Ophélia et Gabriel vont se décou...