Gabriel.

Chapitre 29

             Je vois Gabriel se décomposer juste à coté de moi, ces yeux lancent des éclaires et je le vois serrer ces mains sur le volant si fort que ces doigts devienne blanc. Je regarde dans la même direction que lui et je vois Ophélia enlacer un garçon. J'essaye d'analyser très rapidement la situation, mais je n'en-ai pas vraiment l'occasion, car Gabriel enclenche la première et prend à droite pour s'éloigner le plus possible d'elle. J'essaye de le rassurer en lui disant que souvent les apparences sont trompeuse mais rien n'a faire Gabriel garde les yeux rivés sur la route et ne me répond pas. Je parle dans le vide et n'arrive en aucunes façons a attirer son attention. C'est lorsque ce dernier grille un feu rouge que je lui ordonne de me laisser le volant, ce qu'il accepte non sans montrer son mécontentement, autrement dit en donnant un coup dans le volant avant de sortir du véhicule. 

- " Ecoute Gab', ce n'est surement pas ce que tu crois. Ne tire pas de conclusion trop rapidement. Tu sais, je sais que tu ne me croira surement pas mais je m'y risque, vus comme elle te regardais l'autre jour, je ne pense pas que cette embrassade veuille dire ce que a quoi tu pense. "

Je le vois soupirer et détourner le regard vers la fenêtre. Je peut lire rapidement dans ces yeux toute la tristesse du monde, le peut d'espoir qu'il avait viens de s'effondrer et peut importe ce que je dirais, rien n'y changera.  

En arrivant devant leur maison je n'ai pas le temps dire quoi que ce soit que Gabriel est déjà descendu de la voiture et se dirige vers l'entrée, sans me dire un mot. Ca me fait mal au cœur de le voir comme ça, surtout que je suis sûr qu'il se trompe, Ophélia s'intéresse vraiment à lui et pas à ce garçon qu'elle enlaçait tous à l'heure. Il ne m'en faut pas plus pour me décider, je remonte dans la voiture direction le studio d'Ophélia. Tous en conduisant je m'imagine les pires scénarios, si jamais cet homme est plus qu'un ami, je pense que Gabriel ne s'en remettrait jamais, Ophélia est le nouveau Georges . 

                   Je serre encore plus fort mon petit frère contre moi, il m'avais tant manqué. On n'avait qu'un ans d'écart et nous avions toujours était très fusionnel. Petit c'était mon seul ami et nous faisions tous ensemble. Lorsque j'ai eu mon bac et que j'ai du quitter la maison en changeant de ville, nous avions eu du mal à nous y faire. Mais aujourd'hui il était là avec moi, même si il est arrivé avec deux jours de retard, car étourdie comme il est, il avait mal lus son billet. Lorsque je l'ai vus sur le quai de la gare, se débattre avec tous ces sacs et en faire tomber la moitiés je n'ai put m'empêcher de rire de mon cœur. il m'avait tant manqué. Bien que ce soit mon petit frère, aujourd'hui il me dépasse d'une bonne tête, c'était un vrai jeune homme aujourd'hui et il fallait que je m'y fasse. Il venais de m'annoncer qu'il allait s'installer dans la même ville que moi. C'était la meilleure nouvelle qu'on m'avait annoncé depuis des mois. Pour fêter ça, nous étions monter jusqu'à mon studio et nous avions décidé de se caller sur mon lit, musique à fond et marshmallow à volonté. Au moment ou nous allions lancer un karaoké, comme  nous le faisions quand nous  étions petit, on entend sonner à l'interphone. Je suis plus que surprise d'entendre la voix de Maxime raisonner dans le combiné. Je regarde mon frère, je le vois hausser les épaules et faire sa tête de merle en fris. Quand a moi je suis quelques peut anxieuse, pourquoi Maxime tiens tant à me parler maintenant, j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave au moins. Je sent comme un malaise quand Maxime croise le regard de mon frère, il semble a la fois surpris, déçut et en colère. Pour apaiser l'atmosphère je décide de faire les présentations.  

- " Maxime je te présente mon petit frère, Edward. Edward je te présente Maxime un ami."

A ces mots je vois Maxime changer complètement d'expression faciale. Il souri comme un débile et ces yeux s'illumine.

- " C'est ton frère? Me questionna-t-il

- Oui mon petit frère. Lui souriais-je

- Je sais en me voyant on peut pas trop se faire le rapprochement, moi j'ai hérité de la beauté et elle... de rien." Rigola mon frère tous en me tirant la langue.

Je lui tira la langue à mon tour et lui tapa, avec toute la force que j'ai, sur l'épaule. Je me tourne vers Maxime et je le vois réfléchir intéressement, je suis bien tentée de lui demander pourquoi il voulait me parler, pourquoi maintenant et pourquoi cela était-il si urgent? Mais il me coupe en me disant de but en blanc:

- " Gabriel crois qu'il est ton copain."

Je le regarde avec de grand yeux, choquée et perdue. Je ne comprend pas où il veux en venir?Je le regarde puis lance un regard vers mon frère pour chercher une explications, un indice qui m'auraient échappés. 

Mais non, mon frère me regarde et hausse les épaules une fois de plus , merci pour l'aide. Je me retourne vers Maxime et lui dit le plus naturellement possible:

- " Et ?

- Tu ne vois vraiment pas ou je veux en venir? Alors on vas prendre un exemple, si tu l'avais vus en train de faire un câlin à une autre fille, tu aurais réagis comment?"

C'est un question piège, jamais je ne dirais à Maxime, que si je l'avait vus enlacer une autre fille ça aurais mon monde qui se serai effondré.J'aurais eu l'impression d'avoir était trahie et en même temps je n'aurais jamais put lui en vouloir. Oh je n'ose même pas imaginer dans quel état je serais si jamais je l'avais vus avec une autre fille. Devant ma tête de dix pieds de long Maxime s'exclame.

- " La voilà ta réponse! "