Chapitre 21

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Je me retourne une fois de plus dans le clique/claque d'Ophélia en essayant de trouver le sommeil. Après mon moment de flottement avec cette dernière, je suis allé me doucher pour me changer les idées et lorsque je suis revenue elle dormait dans son lit. Elle devait être épuisée par les derniers événements de la soirée. Après l'avoir regardé dormir quelques minutes je me suis décidé à me coucher moi aussi et depuis je cherche le sommeil. Le souvenir de cette fameuse journée me hante encore plus que les autres jours.

Moyen-Orient, quelques mois plutôt.

Je me vois encore là bas, je pourrais encore sentir l'odeur de cendre et la chaleur sur ma peau. Je ferme les yeux et tous me reviens en mémoire, tous dans les moindre détails , c'est comme si j'y étais encore. Cette chaleur pesante et le soleil qui m'agressait, le vent qui faisait soulever lentement le sable qui rentrait dans mon casque. Ce jour là Georges et moi n'avions pas était affecté sur la même mission. C'était la première fois que nous ne faisions pas les chose ensemble, nous avions eu d'ailleurs des difficulté a l'accepter. Mais un ordre est un ordre. J'était en train de remonter mon arme dans la tente quand mon supérieur m'appela de la tente du Général. Instinctivement je me raidit sur mon siège, cela n'augurait rien de bon. Je me revois encore me lever lentement, essuyer la sueur qui perlait sur mon front, remettre mon casque sur la tête, poser mon arme a terre et me diriger lentement vers cette tente. Lorsque je pénétra dans cette dernière le Général me proposa de m'asseoir, mais je déclina et resta droit devant mon supérieur. A la tête qu'il faisait on n'allait pas m'annoncer une bonne nouvelle. Je me souviens qu'à cet instant je me suis remémorais toutes les choses que j'avais fait ces dernière heures qui auraient put justifier cet entrevu.

- " Lieutenant Berges, je doit vous annoncer quelque chose et ce n'est pas quelque chose de simple pour moi."

Je me souviens de la panique qui s'était insinué en moi progressivement. Je me souviens qu'a ces paroles je m'étais tendu encore plus que ce que je ne l'étais. Je regardais le Général droit dans les yeux, ne faisait aucun mouvement et attendais que la sentence tombe.

- "Le Lieutenant Robin est tombé pendant sa mission de reconnaissance."

La douleur que j'ai alors ressenti ne peut être exprimé avec des mots. Je n'avais dit aucun mot, j'avais juste fait le salut militaire à mon Général, étais sorti et avait gagné le premier véhicule blindé que j'avais trouvé. Une fois seul à l'intérieur j'avais tous lâché, j'avais pleuré toutes les larmes de mon cœur en contenant mes spasmes et mes cries qui se faisait de plus en plus fort.

 Une fois seul à l'intérieur j'avais tous lâché, j'avais pleuré toutes les larmes de mon cœur en contenant mes spasmes et mes cries qui se faisait de plus en plus fort

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Depuis cet instant je n'avais plus était le même. Je revois encore le supplice que cela avait était de rassembler les affaires de Georges. Je penser à sa famille et à Maxime, je ne pouvais pas rentrer alors que lui non. Je me souviens encore du trajet pour rejoindre la base aérienne, je me souviens de chaque trous, chaque bosse et de chaque arbres croisé. Je n'étais plus que l'ombre de moi même, il me manquais et je ne savais pas comment vivre sans lui. C'est comme ci, ce jour là, une partie de moi était morte aussi. J'avais en permanence le regard dans le vide et les yeux rouge à cause de mes larmes.

Durant ce trajet où nous ramenions le corps de Gabriel à l'avion qui le ramènerait à sa famille, je croisa des enfant sur le rebord de la route qui nous acclamaient

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Durant ce trajet où nous ramenions le corps de Gabriel à l'avion qui le ramènerait à sa famille, je croisa des enfant sur le rebord de la route qui nous acclamaient. Je n'avais qu'une envie c'est de leur hurler ma peine et leur dire que c'était pour eux que mon meilleur ami était mort, de leur dire que c'était à cause de leur pays, de leur soldats et donc en quelques sorte de leur faute. Mais tous en pensant ces idioties je me rappela pourquoi Georges et moi nous nous étions engagé. C'est pour sauver des civils qui n'avait rien demandé et qui subissait un régime qui les opprimaient. Et ces enfants, qui au départ ne m'avait inspiraient que de la haine, avaient fini sans le savoir à m'apaiser quelques peut. Je me souviens alors la promesse que je m'était fait à moi et à Georges: " Je promet de toujours honorait mon serment et de toujours protéger le plus faible. De toujours défendre les valeurs de mon pays et ces croyances. De toujours faire le bien autour de moi. De veiller sur les personnes que tu aimait et de ne jamais oublier ton sacrifice."

C'est plus fort que moi je sent les larmes couler sur mes joues. Je n'avais plus pensé à ces paroles que j'avais murmurer au cercueil de Georges ce jour là.Je me recroqueville sur moi même et pleur. Je n'avait plus pleuré depuis le jour ou on me l'avait annoncé, excepté avec Maxime tous à l'heure. Je n'arriverais jamais a surmonter ça et jamais je n'arriverais à vivre sans lui. Il y a un vide en moi qui ne sera jamais comblé depuis qu'il ma quitté. Je sent le matelas s'affaisser à coté de moi, par réflexe je me relève brutalement et rencontre les yeux inquiet d'Ophélia. J'ai dut faire du bruit et la réveiller. Je cherche quelque chose à dire, je cherche à m'excuser et à me justifier mais elle ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit. Elle se rapproche de moi, se blottis contre moi, pose ses mains de part et d'autre de mon cou et pose sa tête dans le creux de ce dernier, ce qui m'incite à me laisser allé avec elle.

C'est la première fois depuis la disparition de Georges que je me sent en sécurité dans ma vie

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C'est la première fois depuis la disparition de Georges que je me sent en sécurité dans ma vie. Et je n'aurais jamais pensé que ce serai dans les bras de la baby-sitter des mon frère et ma sœur.


Voilà un chapitre un peut triste et que du point de vue de Gabriel.
Vraiment hésitez pas à commenter, je le redis ça me ferais vraiment plaisir d'avoir un retour et de savoir ce que vous en pensait.
Bisous à tous.

Gabriel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant