J'étais chargée de m'occuper de son frère et de sa sœur après mes cours. J'avais une vie tranquille et qui roulait. Mais il est entré dans ma vie et y a mis le bazars.
Après l'indifférence, la colère puis l'amitié,Ophélia et Gabriel vont se décou...
Ophélia n'arrivais pas à trouver le sommeil ce qui était récurant chez elle, insomnies à répétition, trouble du sommeil avaient dit les médecins. Seulement ce soir les choses étaient différentes, Ophélia n'étais pas toute seule. Le bruit régulier de la respiration de Gabriel semblais l'apaiser. Ce dernier c'était endormi rapidement et ne semblait pas être affecté par le changement d'environnement ou encore par ces blessures. "Sûrement l'habitude" pensa-t-elle. Elle n'arrivais pas à se faire à l'idée que Gabriel était un soldat et qu'il avait vus la guerre. Elle se mis sur le côté et l'observa, il était paisible, les yeux clos. Comme cela il ressemblait à son frère, seul son œil et son nez venaient noircir le tableau. Il ne semblait même pas être plus affecté que ça par son état ce qui l'a fit frissonner. Mais à quoi as-tu était confronté? pensa cette dernière.
Au même moment Gabriel s'agita dans sa couette. La jeune fille s'assis sur le rebord de son lit et le regarda plus attentivement. Des gouttes de sueurs commençaient à perler sur son front et glissaient progressivement vers sa nuque. Il poussait des gémissements qui se faisaient de plus en plus forts. Ophélia commença à réellement à s'inquiéter, elle alla chercher un serviette humide qu'elle tamponna sur son front. Il sembla se calmer quelques instants, ce qui rassura cette dernière. Mais le répit fut de courte durée, il se retournait et se retournait sur le canapé en gémissant de plus en plus fort. Son visage se déformait sous la douleur, mais Ophélia n'arrivais pas à savoir si elle provenait de ces blessures ou de son cauchemar. Elle ne savais pas trop quoi faire a part le réveiller. Alors qu'elle c'était décidée à le réveiller, Gabriel se réveilla en sursaut en hurlant:
- " Georges!!!!!!!!!!"
Ce dernier se réveilla en pleur et assis sur le canapé-lit, il essaya tant bien que mal de reprendre ses esprits. Ce n'était qu'un rêve, mais ce rêve était exactement comme la réalité,aussi réaliste que quand il y était, il revivait la même scène, encore et encore, ce qui le fit pleurer de plus belle. Il se souvint qu'il n'était pas dans sa chambre quand deux bras l'enveloppèrent et qu'une petite tête se calla dans son cou en lui murmurant: " Ca va aller, tu n'es pas seul". Bizarrement Gabriel se laissa aller et continua a pleurer.
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Je le serrais de toutes mes forces pour essayer de lui prendre toute sa tristesse et toute sa peine. Je sentais les larmes glisser sur mon bras mais je m'en fichais, si cela pouvait le soulager, alors qu'il pleur encore. Je caressais son dos de haut en bas en espérant l'apaiser. Avec soulagement je constata qu'il se calmait quelques peut. Alors que je le regardais je le vis relever son visage vers le mien et la peine que je pouvais lire dans ses yeux me transperça et me déchira. Face à sa douleur, je commençais à me demander si derrière toute cette colère et cette indifférence, Gabriel n'était pas juste un écorché vif?
On s'assis cote à cote sur le clique/claque et nous regardions dans le vide, chacun dans ses pensés, sans que l'un de nous deux ne parlâmes. Juste à coté de lui je pouvais sentir toute la puissance qui se dégageait de son corps, je me sentais en sécurité avec lui et je me sentais, pour la première fois dans mes crises d'insomnies, m'endormir. Juste avant que mes yeux ne se ferment et que ma tête ne tombe sur son épaule, il me dit:
- " Désolé pour ce que j'ai dit à ma mère, je ne le pensais pas. Tu es quelqu'un de bien."
J'attendais un son, une réaction enfin quelque chose de sa part mais rien, la seule chose que j'entendais c'était sa respiration qui se faisait de plus en plus régulière. Je tourna très légèrement la tête sans la brusquer et constata qu'elle s'était endormie sur mon épaule. Je ne savais pas quoi faire, je ne voulais pas la réveiller, mais si je faisait le moindre mouvement c'est ce qui risquerais d'arriver. Alors je resta dans cette position, le dos contre le mur et Ophélia sur mon épaule gauche à regarder les aiguilles du réveil tournaient. Au bout de deux heures, je sentis le sommeil m'attraper et impossible de lutter contre ça alors je me laissa glisser sur la droite en entraînant Ophélia avec moi.
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Ce sont les premiers rayons de soleil qui me réveillèrent, je mis quelques secondes à réaliser ce qu'il c'était passé la veille et me rendis compte que Ophélia dormait toujours dans mes bras. Je la regarde et je me rend compte que je l'ai jugé trop vite. Au premier regard, elle peut paraître banale et même imparfaite sur certains aspects. Mais elle est gentille, pleine de vie, joyeuse et généreuse. Certes elle chante faux, elle a sale caractère et elle est obstinée mais ce sont toutes ces imperfection qui la rende parfaite à mes yeux. Je commence à baliser, je n'ai jamais éprouvé ça pour quelqu'un. Je suis dans l'inconnu et je n'aime pas ça. Je la sent bouger dans mes bras alors j'en profite pour m'extraire rapidement du clique/claque et me réfugies dans la salle de bain. Je décide de prendre une douche pour me remettre de cette nuit et de ces nouveaux sentiments.
C'est le bruit de l'eau dans la douche qui me reveille. Je réalise que je dort dans le lit de Gabriel, Oh mon dieu j'ai dormi dans son lit... Est-ce que j'aurais put dormir avec lui? Non bien sur que non, il n'aurais jamais dormi avec moi, il a dut dormir dans mon lit. Je saute du lit tel une gazelle un peut chouté et me ramasse dans la couette. Je grogne des insultes une foi par terre, il y a pas idée d'être aussi maladroite! Tous en pestant contre moi même, je vois Gabriel sortir rapidement de la salle de bain en serviette.
- " Tu n'as rien, ca va ?" Me demanda-t-il.
Mais je ne peut pas articuler un mots, je reste fixé sur son torse, et on va pas se mentir, un torse bien battis et même très bien. J'arrive à bégayer un vague "oui", mais il insiste, "Tu es sûr?". Oh pitié enlevait moi cette distraction au bon fonctionnement de mon cerveau. En voyant que je dit encore une fois oui, il retourne dans la salle de bain. Je pousse un long long soupir et essaye de comprendre ce qu'il viens de se passer dans ma tête. J'essaye de me convaincre que ce n'est rien et que je ne suis juste pas insensible au charme d'un bel homme, mais il faut que je me fasse à l'idée que j'éprouve de l'attirance pour Gabriel et cela me panique totalement.