Chapitre 20

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                 Je ne réalise pas vraiment ce qui viens de ce passer. Je me suis effondré par-terre il y a quelques minutes quand j'ai vus Maxime ruer de coup Gabriel. Je croyais que c'était la fin et que j'allais le perdre. Le reste c'est passé tellement vite que je n'ai pas eu le temps d'analyser la situation. Gabriel a repris le dessus et a réussis à faire ressortir la vrai personnalité de son ami. Je n'arrive pas a encaisser ce que je viens d'entendre. Ca me glace le sang et me remplie de tristesse, mes interrogations sur Georges viennent de m'exploser à la figure. Je suis tétanisée et traumatisée. Je n'arrive pas à faire me moindre mouvement. Je suis toujours à même le sol et je fixe ce dernier. Je ne vois plus rien et n'entend plus rien. Tous est flou autour de moi, je suis complètement déconnecter du moment et de la réalité.C'est une histoire tellement triste, horrible et injuste que je n'arrive pas à me raisonner. Ma respiration s'accélère et des larmes coulent sur mes joues. Je n'ai jamais était confronté à la mort, je ne peut pas imaginer la perte que ça dut être pour les deux hommes devant moi.  J'essaye de me calmer mais je n'y arrive pas. Une crise de panique ou un sur-plut d'émotion? Je ne vois presque plus les détails de la route devant moi, tant les larmes s'accumulent dans mes yeux, je ne respire que un coup sur deux.  Je sursaute soudain quand je sent une main se poser sur mon épaule. Je relève instantanément la tête et croise le regard inquiet de Gabriel. 

- " C'est bon, c'est fini

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- " C'est bon, c'est fini." Me murmure-t-il. 

Je ne m'était pas rendu compte que Maxime était parti et que les deux garçon avait dut se "réconcilier". Il ne me quitte pas des yeux et me force à reprendre une respiration normale. Je ne comprend pas pourquoi je réagis comme ça. Je crois que je me calme progressivement au contact de Gabriel, il pose sa main droite sur ma joue et efface la dernière goutte qui roule le long de cette dernière. Je suis désolé sont les seul mots que j'arrivent à dire. 

- " Viens on rentre" Me dit-il en m'aidant à me relever puis en me tirant jusqu'à mon studio. Le trajet se fait en silence, Gabriel me tiens juste par la main. Une fois à l'intérieur, il m'incite à m'asseoir sur le bort de mon lit et s'accroupit devant moi. J'ai les mains jointent entre elles et je n'ose pas le regarder. Je me sent honteuse d'être dans cet état et en même temps je n'arrive pas à me remettre de cette soirée. Je le sent me regardais mais je n'arrive pas à lui rendre son regard. Il fini par briser le silence:

- " Ophélia parle moi." 

Il est inquiet mais je n'arrive pas à me sortir de ce mutisme. Les images de ce soir tournent et tournent en boucle dans ma tête. Je suis tiraillée entre le fait que j'aurais put le perdre sous mes yeux et le choc d'avoir appris la mort de Georges. Je n'ai jamais vus Gabriel à sa juste valeur, c'est un homme bien et je m'en veux de ne pas l'avoir vus plus tot. Au bout de quelques secondes je relèvent les yeux et chuchote un "Je vais bien ne t'inquiète pas ". 

Elle relève enfin son visage ce qui me permet de me plonger dans ces magnifique yeux vert. Elle semble calmée. Lorsque je l'ai vus recroquevillée sur elle même tous à l'heure, j'ai paniqué. A vrai dire je ne sais pas trop comment la calmer et l'apaiser, je ne sais même pas ce qui la met réellement dans cet état. La seule chose qui me viens à l'esprit à l'instant precis c'est de poser ma main sur les siennes pour lui montrer que je suis là. Non elle ne vas pas bien mais elle veux faire la forte avec moi, mais ca ne marche pas. Je crois que je commence à apercevoir toute la complexité de sa personnalité.  

- " Tu sais que tu n'as pas besoin de faire la femme forte avec moi?" 

Elle ne me répond pas sur le moment, elle se contente de me regarder dans les yeux. Pour seule réponse je vois des larmes apparaître aux coins de ces yeux. 

- " Je suis désolé de pleurer comme ça. 

- Arrête de t'excuser. Tu as le droit d'être mal.

- Tu as traversé tellement de choses horrible... Comment... comment..."

Je la coupe en prenant son visage à deux mains. Je plonge mon regard dans le sien, je ne veux pas qu'elle soit triste à cause de ma vie ou à cause de ce que j'ai put traverser. C'est mon fardeau pas le sien, je refuse d'éteindre l'étincelle qui se trouve dans son regard. 

- " Ne pense pas à ça. Ne soit pas triste à cause de moi. Je n'ai jamais voulu t'exposé à tous ça...

- Je ne suis pas triste à cause de toi. Je m'en veux de ne pas avoir sus voir qui tu était derrière toute cette façade.  Me dit-elle en posant ses mains sur les miennes. 

 - Moi aussi je suis désolé de ne pas avoir vus la fille que tu es vraiment."

On se regardais dans les yeux, j'avais l'impression de juste entendre nos cœur qui battaient de plus en plus fort. J'étais soudain pris d'un puissante envie de l'embrasser mais je savais qu'il ne fallait pas que je le fasse, alors je me recula à regret. On ne s'était pas lâché du regard, il y avait comme de l'électricité dans l'air, il me semblais voir dans ces yeux une certaines lueur et cela m'effrayais. 

 

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Gabriel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant