Je tenais à vous présenter mes excuses pour ne pas avoir publié depuis un long moment, mais j'ai eu énormément de choses à faire ces dernier temps. Et je n'arrivais pas a mettre sur papier ce que j'avais dans la tête. Alors voilà la suite avec un chapitre plus long et qui, j'espère, vous plaira.
Ophélia dort contre moi, je la tiens fermement, comme si elle pouvais m'échapper. Sa respiration lente et régulière me berce et structure mes pensés. Elle était tellement stressée aujourd'hui, qu'elle est tombée comme une masse, de sommeil. Je sais pertinemment qu'il faut que je lui dise que je repart dans un moi, mais je ne sais pas comment elle vas réagir, j'ai vraiment peur qu'elle n'arrive pas à le supporter et qu'elle arrête tous. Je sais que plus j'attend plus j'ai de risques qu'elle le prenne mal, mais j'ai peur. Alors je suis là dans mon lit à la serrer comme si elle allait me laisser, m'échapper et disparaître. Je cherche en vain le sommeil, je vois les aiguilles de mon réveil bouger si lentement que j'en ai mal à la tête. Je bouge un peut dans le lit et je la sent gesticuler dans mes bras. Elle redresse sa tête et me regarde avec des yeux rempli de tendresse et d'amour, dieu ce que je peut l'aimer. Je n'aurais jamais pensé éprouver ce genre de sentiments et certainement pas la première fois que je l'ai vus mais aujourd'hui c'est inevitable, elle est tous pour moi.
- " Je t'ai réveillé?Murmurais-je.
- Pourquoi tu ne dort pas?Je prend toute la place?...
- Il faudrait que je te dise un truc." La coupais-je avant qu'elle ne se fasse de mauvaise idées sur la situation.
Elle se redresse et s'assois en tailleurs en face de moi, pour être à sa hauteur je l'imite. Je la vois qui attend que je parle, elle ne me met pas la pression, elle attend juste que je me décide à continuer.
- "Je ne sais pas trop comment dire ça en fait." Lui avouais-je.
Je relève mon regard vers elle et je m'attend à ce qu'elle fronce les sourcils comme elle le fait à chaque fois qu'elle ne comprend pas la situation, pourtant lorsque je crois ses yeux vert et que je l'observe je la vois esquisser un léger sourire. Elle se rapproche de moi, pose sa main sur la mienne et entrelace nos doigts.
- " Juste dit-le. " Me dit-elle en ancrant son regard dans le mien.
Je doit retrouver Gabriel dans un petit restaurant de la ville, je suis désespérée mais j'essaye de faire bonne figure. En ce moi de Décembre les nuits sont froides et sombres, tous comme mon humeur. Ce dernier moi ensemble est passé si vite. Je soupire bruyamment en m'imaginant que demain je devrais lui dire au revoir sur la base aérienne qui est à 30 minutes de chez nous. J'ai tous fait pour m'y préparer et accepter le fait qu'il risque sa vie à des milliers de kilomètre de chez lui pour son pays. J'essaye d'arrêter de penser à cela car si je continue dans cette voie là, il le remarquera et je n'ai pas envie que notre dernière soirée ensemble ressemble à ça.
Notre dernière soirée ensemble...
J'en ai des frissons sur le tous le corps et ce n'est certainement pas seulement à cause des 0° et de la neige qui recouvre progressivement la rue dans laquelle j'attend. Durant ces dernières semaines passé avec lui j'ai tellement appris à le connaitre plus. Il est devenue tellement plus qu'un garçon que j'aime. J'ai passé tous mon temps avec lui, a vivre à cent à l'heure et ressentir des émotions jusque là complètement inconnues. Vivre avec lui pendant ces semaines était comme sauter en parachute, faire du parapente et du saut à l'élastique en même temps et en permanence. C'était magique, grisant, surprenant et renversant. Je ne sais pas comment je vais faire pour le laisser partir et vivre sans lui. Je sent une larme qui coule le long de ma joue, puis une autre. D'un coup sec et rapide je les enlèvent en voyant Gabriel arriver. Il est tendue et a sa mâchoire serrée. Je commence à le connaitre, j'ai passé tellement de temps à l'observer en cachette et sans retenue pendant ces dernières semaines. Il y a quelque chose qui ne vas pas et il ne sais pas comment me le dire, ce qui me tend encore plus que je ne l'était il y a quelques instants. Une fois à ma hauteur je ne perd pas de temps à faire semblant que tous vas bien, ce n'est clairement pas le cas et je ne veux pas rentrer dans le restaurant sans savoir ce qui ne vas pas en plus du fait, bien sur, que demain je lui dit adieu.
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Gabriel.
RomanceJ'étais chargée de m'occuper de son frère et de sa sœur après mes cours. J'avais une vie tranquille et qui roulait. Mais il est entré dans ma vie et y a mis le bazars. Après l'indifférence, la colère puis l'amitié,Ophélia et Gabriel vont se décou...