J'étais chargée de m'occuper de son frère et de sa sœur après mes cours. J'avais une vie tranquille et qui roulait. Mais il est entré dans ma vie et y a mis le bazars.
Après l'indifférence, la colère puis l'amitié,Ophélia et Gabriel vont se décou...
Maxime s'avance vers moi rapidement, je n'arrive pas à croire que je vais me battre contre lui. Je m'étais juré de ne jamais lui faire de mal mais il est devenu incontrôlable. Au début j'avait juste à supporter toute sa peine, sa détresse et sa haine. Mais plus on se rapprochait de la date plus il est devenu foncièrement méchant. Je croyais vraiment ce que j'avais dit à Ophélia quelques jours au paravent, je le pensais que Maxime serait incapable de lui faire du mal, mais je m'étais trompé. Même si je devais le mettre "hors service" pour la soirée, il allait falloir que j'arrive à lui faire entendre raison. On ne pouvait pas continuer comme ça, lui et moi.
Au moment ou j'allais m'élancer sur Maxime je sent qu'on me retiens par le T-Shirt. Je me retourne et je vois Ophélia les larmes au yeux.
- " S'il te plaît ne vous battez pas! Je ne veux pas que vous soyez blessé et surtout pas toi." Me dit-elle d'une toute petite voix a peine audible.
Pour toute réponse je lui souris et lui fait un bisous sur la joue. Je la vois qui deviens légèrement rouge au niveau des joues, je jure que rien ne lui arrivera jamais. Je sais que Maxime ne vas pas la jouer fair-play et qu'il va profiter exactement de ce moment, où je suis dos à lui, pour attaquer. Je la regarde une dernière fois et me tourne pile au moment où Maxime comptait me mettre un coup de poing. Je l'évite au dernier moment et me déplace sur la droite, pour nous éloigner d'Ophélia. Maxime semble quelque peut déséquilibré mais se reprend très rapidement et s'élance vers moi a nouveau. Il ne sait pas vraiment se battre, c'est mon avantage. Ces coups sont mal assurés et donc assez inefficace sur moi, je les évites sans trop d'effort en déplaçant ma tête de droite à gauche. J'esquive toutes ses manœuvres, mais je n'arrive pas à attaquer, c'est mon ami et il souffre c'est tout. Mon premier plan est de le fatiguer et de lui laisser tous évacuer sans le blesser. Maxime n'est pas le méchant de l'histoire, c'est un dommage collatéral de la vie.
Je le vois qui commence à souffler de plus en plus fort signe qu'il commence à fatiguer, mais il ne se laisse pas démonter et je le vois diriger ses coups vers mes côtes qui ne sont pas totalement ressoudés. Je lui attrape le poignet droit et lui retourne le bras de tel sorte qu'il se trouve avec le bras dans le dos et qu'il ne puisse plus faire un mouvement.
- " Calme toi Max'.
- Ne me parle pas, ne me donne pas d'ordres. Peut-être qu'avec Georges ça fonctionnait mais pas avec moi. Me hurla-t-il.
- Ne dit pas n'importe quoi, je n'ai jamais donné d'ordres à qui que ce soit et surtout pas à Georges! M'énervais-je
- C'est de ta faute tous ça tu le sait, hein? Si aujourd'hui il n'est plus avec moi c'est parce-qu'il t'a suivie à l'autre bout du monde pour défendre ton rêve."
Mon rêve?
Je n'ai relâché la pression sur son bras qu'une seconde mais ça lui suffis pour se défaire de moi et pour lancer un coup puissant dans mes cotes. Je serre les dents de douleur. Merde, j'ai était distrait, mais quel con! Je n'ai plus le choix, je lui met une droite, lui fait un croche pied. Une fois qu'il est à terre je me met au dessus de lui et lui tiens les brad au-dessus de sa tête. Mais ce dernier me donne un coup de pied dans le dos, je relâche le pression que j'exerçait sur ces poignet, il en profite pour me donner une série de coup de poings. J'ai juste le temps de mettre mes mains devant mon visage pour me protéger.
- " Non!! Laisse le! Hurla Ophélia
Je croise le regard de Maxime qui s'illumine, non il ne faut qu'il l'approche, je trouve sa faille et m'y glisse en lui donnant un coup de genou dans l'abdomen suivie d'une série d'upper cut dans le visage. Maxime n'est pas entraîné pour encaisser des coups comme ceux-là, il perd l'équilibre et s'effondre sur le sol. Je m'approche de lui, lui met mon genou sur ces jambes et attrape ces poignets avec mon autre main libre. Normalement il ne peut plus bouger. Je le regarde dans les yeux et je vois quelques larmes couler.
- Max'....
- Ne dit rien, je te déteste. Est-ce que tu sais au moins quel jour on est? Me demanda-t-il droit dans les yeux.
- Bien sûr que je sais quel jour on est Maxime. Tu crois que je ne me sent pas assez responsable du fait que mon meilleur ami ne puisse pas être avec la personne qu'il aime plus que tout. Tu crois que je ne m'en veux pas de pas avoir sus le protéger? De n'être pas arrivé à te le ramener à la maison? Georges était mon meilleur ami et je n'ai pas put le sauver. C'est moi qui suis revenu et pas lui."
Maxime ne dit plus rien seul les larmes coulent, ce qui est d'ailleurs aussi mon cas. Je relâche la pression que j'exerçais sur son corps et l'aide à se relever. Nous somme tous les deux assis en tailleur, l'un en face de l'autre.
- Je ne peut pas te pardonner de l'avoir embarqué dans l'armée.
- Ce n'est pas moi qui l'ai poussé Max', c'était notre rêve à tous les deux.
- Avant que vous ne partiez pour votre dernière mission il m'avait dit qu'il s'arrêterait. Il avait envie de rester avec moi, ici et d'arrêtait l'armée.
- Je sais il me l'avait dit." Lui confessais-je. " Tu était toute sa vie tu sait? Il t'aimait plus que tous."
Plus aucun de nous ne dit un mot, seul les bruits de la ville nous englobent. Je ne sais pas combien de minutes on reste là, lui et moi sans rien dire. Mais ce sont les pleurs de Maxime qui rompent ce silence. Ce n'est pas trois larmes qui tombent, non c'est toute sa peine et toute sa haine contre le monde qui s'évacue.
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Si il fallait en passer par là pour qu'il crève l'abcès ça en valait la peine. Je me rapproche de lui et pose ma main sur son épaule, je me sent pleurer avec lui. Je n'ai jamais réussis à sortir toute ma tristesse et ma haine contre le système, le monde et moi.
- "Il est mort et il ne reviendra jamais." Me dit-il entre deux sanglots.
Je ne peut pas lui répondre, je n'y arrive pas. J'ai perdu mon meilleur ami sur le front il y a six mois, alors qu'il allait se pacser avec Maxime a son retour. Il est mort devant moi et je n'ai pas sus le sauver. Maxime ne me l'avait jamais pardonné quand j'était rentré sans Georges, et je ne me le suis jamais pardonné.
Voilà, chapitre que tu point de vus de Gabriel.
Hésitez pas à me dire si il y a quelque chose que vous ne comprenez pas ou si vous voulez plus de chapitres du PDV de Gabriel ou d'un autre personnage.