Gabriel.

Chapitre 39

                Nous marchons mains dans la main en direction de chez moi lorsque le téléphone de Gabriel se mis vibrer dans sa poche de mentaux. Je le vois lire le message et je vois apparaître un sourire sur son visage. Je suis curieuse et aimerais bien savoir ce qu'il y a dans ce message. Cependant une fois qu'il range ce dernier dans sa poche je le sent tendu. Je ne comprend plus vraiment ce qu'il se passe et me décide à lui demander.

- " Ca va? "

Je le sent tellement nerveux tous d'un coup, mais qu'est ce qu'il se passe dans sa tête? 

- " Oui ca va, ma mère viens de me dire qu'elle reste dormir chez ma tante avec mon frère et ma sœur." Il marque une pause et je sent sa main devenir moite dans la mienne. Serait-il nerveux? " Et je me demandais... Enfin si tu veux bien... Je ne veux pas que tu le prenne mal... Enfin...

- Oui je veux bien rentrer avec toi." Finissais-je par l'interrompre, même si le voir ramer comme ça était vraiment très mignon.

Il me souri et expire vraiment très bruyamment, finalement je ne suis pas la seule à être timide ici.  Cependant une fois que je réalise que j'ai accepté de rentrer, seule, chez lui, un nombre incalculable de scénarios se font dans ma tête. Je suis stressée et anxieuse d'un coup mais j'essaye de me rassurer, je regarde mon copain à coté de moi et je me dit que de toute façon j'ai une confiance aveugle en lui. 

- " Ton frère un quelqu'un de marrant. Me dit-il en me regardant tendrement. 

- Oui, c'est un pitre. 

- Je l'aime bien."

Je suis contente qu'il s'entende bien avec lui, car pour moi mon frère est quelqu'un d'important. En une vingtaines de minutes nous voilà devant la maison des Berges, je suis alors à la fois excitée et anxieuse de passer ma nuit avec lui.  Une fois à l'intérieur, j'enlève mon mentaux et le depose sur le canapé du salon, j'avoue que je ne sais pas trop comment me comporter ou quoi faire. 

- " Tu veux un verre d'eau ou quelque chose d'autre? 

- Un verre d'eau, merci c'est gentil. " Lui souriais-je

Je le regarde ce déplacer vers la cuisine et mon regard balaye la piece ainsi que le couloir qui mène aux chambres et je réalise que la porte de sa chambre est entre-ouverte. Je n'y suis jamais allée et ma curiosité me pousse à m' y rendre. Alors que Gabriel est occupé dans la cuisine je me glisse dans sa chambre et contemple la pièce. Seule la lumière de l'éclairage publique pénètre dans la pièce et me permet de distinguer les formes des meubles présents. Je rentre doucement dans cette dernière, je discerne, au milieu, un lit deux places encadré par deux tables de nuit sur lesquelles sont simplement posé respectivement un réveil et une lampe de chevet. Je m'attarde sur le tableau qui se tiens au dessus de la commode, en face du lit, c'est un pèle-mêle de photos toutes datant d'années différentes. Je m'en rapproche pour bien les discerner, il y en a beaucoup de famille, certaines ou Gabriel est avec sont frère et sa sœur, d'autres ou il est, seul, avec sa mère ou encore avec Georges à l'armé. Au milieu des photos on peut trouver des petits drapeaux en toiles punaisé ainsi que des cartes postales et au milieu de tous ça se trouve une maxime qui m'interpelle. Je la relie une dernière fois pour être sûr de moi.

"KEEP MOVING FORWARD"

"Aller de l'avant" . Je la reconnaîtrais entre mile, cette phrase est gravée sur mon piano. Pour moi elle veut dire énormément de choses, elle me tiens vraiment à cœur. Je reste sans voix devant ce tableau, est-ce une coïncidence? Je pose ma main sur le bout de papier ou est écrite cette phrase, ce n'est pas vraiment le genre de Gab', enfin c'est ce que je pensais. 

- " Ne soit pas si surprise. Me surprend Gabriel, gentiment posé a l'entrée de sa chambre avec deux verres d'eau à la main.

- C'est juste que...

- Oui je sais, c'est une phrase de W. DISNEY. Je te l'ai volé. Me dit-il en souriant de bon cœur.

- C'est a dire? Dis-je en souriant également.

- Je l'ai vus sur ton piano quand j'était chez toi et elle a raisonné en moi. J'ai fais une ou deux recherches et j'ai compris que c'était une phrase qu'il disait et ce ne m'a pas étonné de toi. Pour la première fois je voyais autre chose dans DISNEY que des princesses et j'ai crus voir, pendant quelques minutes, ce que toi tu voyais dans DISNEY. J'ai alors compris la phrase que tu m'a dit le jour ou on est allé à l'hôpital: "il n'y a pas d'âge pour le génie". Et je me suis rendu compte que je commençais à te comprendre un peut plus, que j'arrivais à ouvrir une fenêtre sur ta personnalité et ça me fascinais.  Alors je l'ai mise là, tous les matin je la lis et en plus de me motiver elle me rappelle toi."

Je sourie comme une débile depuis qu'il a commencé à parler. Décidément Gabriel est encore pleins de surprises et ce que je découvre ne fait qu'intensifier tous les sentiments que j'ai à son égard. Je m'approche doucement de lui, lui prend un des verres qu'il tiens et avec mon autre main je lui prend la sienne. Je la caresse du bout de mon pouce et je regarde nos mains jointent. Je n'aurais jamais pensé me compléter à ce point avec un homme et jamais je n'aurais pensé un jour aimer un homme à ce point. Lorsque je relève mon regard pour croiser le sien, je ne suis plus stressée ou anxieuse, je me sent aimé et en sécurité. 

Je le vois me tirer vers son lit, il pose nos verres sur la tables de nuit et s'allonge en me tirant avec lui. Je suis lovée contre lui, ma tête sur son torse et ses bras qui me serre contre lui. On reste des minutes comme ça, sans parler juste à savourer le moment, il a sa main posé sur mon bras et y fait des petits cercle. Je regarde ce tableaux en face du lit et je re-prend conscience qu'il sera parti, risquer sa vie, dans un moi. Je n'ai pas envie de me poser miles questions, ce que je ressent est là et ce lien est bien là. Je remonte ma tête pour le regarder, je découvre qu'il a les yeux fermés, j'en profite pour le regarder encore quelques instants.  Je finie par l'embrasser tendrement, il semble surpris au début mais au bout de quelques secondes il me rend mon baisé. Il me fait basculer pour se retrouver à moitié au dessus de moi. Je passe mes mains dans ces cheveux à mesure que notre baiser s'intensifie, je sent sa main descendre le long de mon dos.

Je sent que je pourrais retomber dans mes vieux réflexes, je me force alors a arrêter de réfléchir, a arrêter de poser trop de questions et de juste lui faire confiance.