Gabriel.

Chapitre 32

              Lorsqu'Opélia commence à chanter je vois qu'elle fixe quelqu'un et ce n'est ni Thomas ni moi. Je cherche alors qui ça peut être et je réalise que c'est Gabriel qu'elle regarde et ce dernier ne la d'ailleurs pas lâché des yeux non plus . Je ne la connais pas vraiment cette fille, mais je commence à connaitre le cousin de mon mari et ce regard ne trompe pas. Tous le long de la chanson les deux jeunes gens ne se sont pas quitté des yeux et chaque parole prononcées par cette dernière semble raisonner en Gabriel. Lorsque je m'arrête d'analyser la situation cinq minutes, je me surprend à être émue par les paroles, comme si c'était une promesse. Lorsque cette dernière s'arrête, elle reste figée sur la scène, je me lève alors pour la rejoindre. Une fois que je suis à son niveau je peut voir ses mains trembler et une ou deux larmes qui on coulés sur sa joue, surement le stresse qui retombe. 

- " Merci" Dis-je assez fort pour que tous le monde l'entendent et la prend dans mes bras. " Et jolie déclaration" lui murmurais-je au creu de l'oreille. 

Lors que je me détache d'elle je la vois devenir blanche comme un linge, comme si elle réalisait que maintenant ce qu'elle venait de faire. Je me tourne discrètement vers Gabriel, il ne nous lâche pas des yeux.  Elle ne devrais pas avoir peur il est autant mordu qu'elle ne l'est. Lorsque nous descendons toutes les deux de la petite scène elle s'empresse de me dire.

-  " Excuse moi je... je... je doit aller aux toilettes."

Elle ne me laisse même le temps de lui répondre qu'elle est déjà partie. Je la suis du regard et au dernier moment je la vois se diriger vers le parking,  je trouve ça louche et je me dirige alors vers Gabriel. 

                 Je ne l'avais pas quitté des yeux une minute, je la regarde discuter avec Julie. J'étais encore tous secoué par ce qu'il venait de ce passer, c'est comme si toutes le paroles m'étais entièrement destiné, comme si elle me parlait à moi et qu'il n'existait que nous, elle et moi. Maxime m'interromps dans mes réflexions et ma contemplation.

- "J'espère que maintenant tu sais qu'il n'y a que toi qui compte pour elle? "

Je me retourne vers lui et le regarde avec de gros yeux. Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il reprend la parole.

- " Le garçon qu'on a vus la dernière fois c'était son petit frère." Je le regarde perplexe, le temps que l'information monte à mon cerveau et que je me demande comment il peut le savoir." Je suis allé la voir l'autre jour et ça fait des jours que je veux te le dire mais monsieur se cachait on ne sait ou." 

Une fois le reproche passé, je réalise qu'il n'y a pas d'autre homme et que toutes mes craintes viennent de disparaître. Comme si Maxime lisait dans mes pensés il me souris et désigne de la tête l'endroit ou été Ophélia et Julie quelques secondes plus tôt. Lorsque je me lève pour aller la retrouver je vois Julie se diriger vers nous, elle semble contrarié et je ne vois pas pourquoi. Alors que j'allais parler elle me coupe.

- "Elle s'est dirigé vers le parking."

Il ne me faut pas plus pour me diriger, à grande enjambés, vers ce dernier, tous en priant pour que je n'arrive pas trop tard. C'est en fini de ce jeu de chat et de la sourie, aujourd'hui ça prend fin de manière positive ou non. 

Alors que je le jeune militaire quitte la fête rapidement, ces deux amis se regardent de manière entendu. La jeune mariée s'assoie alors a coté de son ami, et ensemble ils regardent le témoin disparaître progressivement, il se jette alors un regard de coté et se tape dans la main, satisfait d'être arrivé à les réunir. 

          Je cherche Ophélia dans le parking mais ne la trouve pas, je commence à paniquer et à me désespérer lorsque je vois dans la voiture de ma mère une forme. Je m'avance doucement et je la vois assise sur le siège passager a fixer ses mains jointent, poser sur ces jambes. J'ouvre doucement la porte de la voiture et m'assoie à la place du conducteur. Elle ne dit pas un mot et je sent l'atmosphère devenir lourd, mais cette fois je ne me défilerais pas. Je me tourne doucement vers elle, je l'observe dans le silence ,estrangement rassurant, de la voiture, elle n'a pas bouger et on pourrait même croire qu'elle ne respire plus. Je ne ferais pas marche arrière, il me faut juste une seconde pour me lancer. J'allais le faire mais c'est elle qui ce décide à parler en premier.

- " Tu me rend chèvre Gabriel. La première fois que je t'ai rencontré je t'ai détesté mais tu m'a toujours déstabilisé et intrigué. Je ne voulais rien n'avoir à faire avec toi mais pourtant je n'ai pas arrêté de passer du temps avec toi. Et plus je te côtoyais, plus il m'étais impossible de continuer de te détester, j'ai appris à voir en dessous de ta carapace de méchanceté, de brutalité et de rancœur. Et ce que j'y ai découvert ma bouleversé et m'a fait t'apprécier. Toutes les paroles de la chanson t'étaient destiné tu sait?" Elle marque une pause, je suis pendu a ses lèvres. " Mais aujourd'hui la seule chose dont j'ai peur c'est de souffrir de cette affection." Elle tourne enfin son visage vers moi et je vois qu'elle a les yeux remplis de larmes. Je pose ma mains sur les siennes et lui murmure: " Je ne vais pas te blesser". Et je rapproche doucement ma tête de la sienne, bien décidé à lui montrer que ces sentiments sont réciproques et partagés.