Le silence était le maître des lieux. La campagne entourant la maison de bois émettait les bruits discret de la nature s'éveillant. A l'intérieur l'homme attablé face à la fenêtre émettait le son régulier du tintement d'une cuillère dans une tasse. Ce cliquetis régulier se mêlait au lourd chant de l'horloge normande pour créer une mélodie douce et calme. Nul autre musique ne provenait de cette cabane.
Cet homme, le regard dressé vers le lointain horizon avait cet air résolu fixé sur le visage. Aucune once de sentiment ne transperçait ce masque rigide qu'il s'obstinait à afficher. Tranquille, calme et froid, il ne faisait qu'attendre en remuant inlassablement son café froid.
La douce ambiance qui régnait dans l'entre fut brusquement coupée. Au loin, un vacarme assourdissant semblait se rapprocher. L'affreux son était plus proche chaque seconde, devenant plus distinct et plus net. Sans bouger un seul trait, sans ne montrer aucune sorte d'expression, l'homme s'est levé, comprenant qu'il était temps. Impassible face à ce bruit qui était alors devenu incontestablement reconnaissable, le bruit des sirènes de police.Il a saisit la boîte en fer qui trônait sur la table face à lui, en l'ouvrant il constata qu'elle était vide. Il se leva donc pour la remplir de biscuits.
Après que des gâteaux ai pris place que le récipient en fer ai repris sa place au centre de la table, les sirènes s'étaient tu et le silence qui était retombé était lourd de sens. Cette fois-ci il ne s'agissait plus d'un silence paisible. L'homme attrapa son manteau, jeté un dernier coup d'œil au diplôme d'enseignant fièrement accroché au mur et ouvrit la porte. Plusieurs voitures et fourgons de polices encerclaient le cabanon, des dizaines de policiers en gilets par-balle pointaient sur lui leurs armes. Lorsqu'il sorti les forces de l'ordre se précipitèrent sur lui pour le maîtriser et le menotter.
« Monsieur Alexandre Paul, je vous arrête. Vous avez le droit de garder le silence.»
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Cher professeur.
RomanceTout commence par leur passion pour l'écriture. Monsieur Alexandre enseigne pour la première année lorsqu'il croise sur sa route une merveilleuse élève : Rosa. Mais qui pourrait comprendre leur amour ? **** Merci a @MarieBoulet pour cette magnifiq...