Les cavaliers universels [TERMINEE]

1. Une dragonnière et son dragon

La pluie avait finit de tomber, les ruelles étaient mouillés et les pas des passants faisait de la musique. Le rythme variait selon les personnes, lentes, rapides et accompagnés de bruits sonores. 

Une jeune fille courait jusqu'à perdre haleine malgré son agilité à esquiver les passants qui souriait à son passage. La brunette courut entre ces personnages qu'elle connaissait sans les connaître. Elle connaissait leur visage, leurs habitudes, elle les aidait même quand ils étaient en difficulté mais sans plus. Mais les personnes la connaissait comme la fille de l'ancien. La jeune fille entra en trombe dans un café pour aller dans l'arrière boutique pour se changer en serveuse. Elle souffla un moment en posant son dos contre les casiers des employés.

-Tu es seulement épuisée en courant ? Tu tenais plus longtemps tout à l'heure. Intervint une voix masculine et sage dans sa tête.

Elle sourit à cette remarque en lui répondant par la pensée.

-Tout à l'heure c'était pour la chasse et pour jouer les livreuses. Je n'ai pas arrêtée de courir depuis hier. Si seulement j'avais la réponse, je pourrais arrêter de courir partout. 

Elle quitta la salle et commença son travail de serveuse. Elle connaissait tout les clients étant donné que c'était des habitués du café. Cela fait deux ans que la jeune travaillait pour vivre dans un petit appartement qui lui servait que pour se laver, manger et recevoir du courriers. Alors qu'elle servait un homme, ce dernier lui sourit aimablement. 

-Merci Syna. Comment va Sindar ? Toujours aussi jeune pour un dragon de cent ans ?

-Il va très bien. Et il vous passe le bonjour. 

-Toujours aucune nouvelle ? Demanda le patron du café qui était au comptoir alors que Syna le rejoignit.

-Non mais je pense que c'est un refus. Je suis arrivé en retard pour les examens d'entrées.

-Mais ils t'ont acceptés.

-Seulement parce que je faisais pitié. En sueur devant eux alors que Sindar était derrière. je pense aussi qu'ils ont eu peur de la réaction de mon dragon si ils auraient refusés.

Le patron ne dit plus rien et prépara une commande. Syna essuya une table quant un livreur entra dans le café. 

-La dragonnière Syna est ici ? Questionna t-il au patron.

-C'est moi. Dit-elle en s'approchant.

Le messager lui donna une lettre avec le sceau de l'académie Pierliers. Il partit laissant la fille avec l'enveloppe. Elle regarda les clients qui c'était tut et la regardèrent comme le patron.

-Qu'est-ce que je fait ? Demanda t-elle.

-Ouvre la, ça sert à ça une enveloppe. Et ensuite tu lis la lettre. Cela fonctionne comme ça. Dit le patron.

Syna ouvrit l'enveloppe et prit la lettre pour lire les lignes. Au fur et à mesure qu'elle lisait, son sourire s'élargissait. Lorsqu'elle finit de lire, elle se mit à crier en sautant dans tout les sens.

-Je suis prise ! 

Les clients se mirent à la féliciter et le patron offrit une tournée générale pour tout le monde mais il accepta pour que la jeune fille quitte plus tôt. Elle partit sans se changer du café à tout allure en zigzagant entre les passants qui lui sourirent en voyant sa bonne humeur. Elle pénétra dans une rue qui bifurqua sur un grand espace vide où un grand dragon gris au yeux vert émeraude se reposait avec des animaux errants. Lorsque Syna entra dans son champ de vision il grogna tout en se levant, il était près à lui dire de ne jamais le réveiller mais quand il aperçut le sourire radieux de la jeune fille il y renonça.

-Sindar, je suis prise ! Je vais à Pierliers. J'ai réussi !

Elle lui sauta au cou en riant de joie. Ses yeux émeraude croisèrent ceux de son dragon en pétillant. Sindar lui lécha le visage en la félicitant. Les deux amis firent la fête en volant dans le ciel pour ensuite se retrouver dans une clairière afin de faire un festin avec leur butin de la chasse qu'ils ont fait.