10. Flash-back

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Le groupe était dans la chambre des filles. Syna était sur son lit avec Haru collé à elle pour la soutenir.

-Je vais vous raconter ce qui c'est passé il y a trois ans, dans le clan Aeria.

Il y a trois ans, dans le clan Aeria. Point de vue de Syna

Je n'avais que quatorze ans et c'était l'âge idéal pour commencer la liaison des dragons et des dragonniers. La liaison fait en sorte que le dragonnier puisse avoir le même pouvoir que son dragon. Ça allait être mon premier cours, je devais rejoindre mon professeur qui était avec Sindar. Je sortais de ma chambre, prête pour ma leçon. Ma mère était soigneuse et il y a quelques jours, un dragonnier c'était fait attaqué mais on ignorait qui était l'agresseur. Seul lui le savait. Il était dans notre chambre de soin qui était dans notre sous-sol, le seul endroit de la maison que je détestais. Je devais quand même descendre pour prévenir ma mère de mon départ en cours. Elle était avec le malade qui se réveillait doucement.

-Maman, j'y vais.

-Syna, t'en que tu es là. Viens et passe-moi la seringue qui est à ta droite.

Je réprimais un frisson et fit ce qu'elle demandait. Avant de planter la seringue dans la victime, ce dernier se mit à bouger et à me secouer violemment. 

-Les dévoreurs, ils arrivent !

-Syna ! Sors tout de suite ! Les dévoreurs attaquent ! Me crie mon dragon.

-Ils sont là, maman. 

-Syna, restes ici. Je vais aller aider.

Ma mère était partit mais je voulais aller voir Sindar. Je ne voulais pas le laisser seul et je ne voulais pas rester dans cette cage. J'ai d'abord regardée l'homme qui comprit ma détresse. Et sans lui, je ne serais pas là avec vous.

-Vas-y, dragonnière, l'Ancien doit avoir peur. 

-Merci.

J'étais partit hors de chez moi et le clan était dans le chaos le plus total. Les dévoreurs sont nos ennemis les plus terrifiants qui soit. Ils savent que notre clan peut aller dans le monde onirique où tout les rêves existent. Ils disent que ceux qui voient ce monde sont morts, alors ils nous tuent en pensant qu'on corromps l'équilibre. Je courais dans tout le village mais je me fit percuter par un corps de dévoreur quasi-vivant ou quasi-mort. Par chance, j'avais un couteau sur moi et l'ai tuée sans le moindre remord. Mon père devait être celui qui l'avait balancé car il arriva au même moment. 

-Syna, rentres tout de suite à la maison !

-Non ! Hors de question !

-Écoutes, ils sont nombreux et je pense que l'on va faire appel aux créatures divines et ça va être un massacre. Donc va chercher Sindar et partez tout les deux au repère.

-Mais...

-C'est un ordre !

Il ne disait plus rien et je m'exécutais aux ordres. J'avais trouvée Sindar mais des flèches pleuvaient dans ma direction. Un dragon marron s'était imposé à mes côtés, me protégeant. 

-Bëor ! Je m'exclamais.

-Syna, vas- t'en ! Vite !

Mon frère apparut. Je n'avais pas le choix, je ne voyais personne partir et je compris que je devait vivre afin de ne pas inquiéter mon entourage car à tout moment, mon côté vampire pouvait surgir et les Dévoreurs aurait remarquer ma différence avec les autres vampires. J'ai sautée sur le dos de Sindar qui s'envola aussitôt. Mon frère, Ayo, me protégeait comme il le pouvait. Je voyais au loin, des personnes mortes, des maisons brûlés, des dragons à terre. Je retenais mes larmes et tournais la tête pour ne pas faire demi-tour. La seule chose dont je me souviens c'est les cris des Aeriannes hurler en même temps.

-Créatures divines, aidez-nous !

Les Aeriannes sont capable aussi de faire appel à des créatures divines comme le loup qu'on a vu à Capitalia. Après, je me suis évanoui à cause de tout ça. Alors, je me suis rendu au repère, j'y ai trouvée du boulot et un abri. Durant ses trois années, je n'ai plus eu de nouvelles.  

Fin du flash-back et point de vue externe.

Syna serra Haru dans ses bras. Alizée, qui connaissait une partie de l'histoire, la consola dans ses bras. Tout à coup, Syna sentit qu'elle se faisait appelée dans le monde onirique du côté des dieux.

-Je vais devoir aller dans le monde onirique. J'ai mon rendez-vous avec le propriétaire du loup.

Elle n'en dit pas plus et s'endormit. Alizée allongea son amie sur le lit en la couvrant et regarda le groupe.

-Je comprends mieux pourquoi elle n'avait pas peur de moi. Dit Rosa.

-Elle n'avait donc jamais eu sa liaison. C'est affreux, c'est comme si je ne pouvais pas me transformer complètement. Commenta Bran.

Les garçons partirent de la chambre des filles pendant que celles-ci se préparaient pour dormir. 



Les cavaliers universels [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant