Entre Ténèbres et Lumière {en cours de correction}

Chapitre 46 : Loana

Coucou ! Oui, je sais ce que vous vous dites... "Un nouveau chapitre ?? Ce n'est pas incroyable... ça tient du miracle !"

Désolée de vous avoir fait attendre autant. Donc voilà la suite. D'autres chapitres suivront (déjà écris donc ce ne sont pas des paroles en l'air, il faut juste que je me souvienne de les poster ^^)

Bonne lecture !

J'émergeais lentement de mon coma artificiel et me retrouvai à nouveau dans cet étrange état de semi-conscience. La créature ne chantait plus. Je n'avais même plus l'impression qu'elle était dans la pièce. Cela faisait trois fois que ce phénomène se produisait. Je savais à présent que dans cinq minutes tout au plus, la même créature, ou une autre, pour ce que j'en savais, allait revenir et reprendrait son chant paralysant. C'était maintenant ou jamais.

J'essayai de soulever mes paupière et aperçu un fin rai de lumière. J'en tremblai d'excitation. C'était la première fois que j'arrivais à bouger mes paupières. J'avais l'impression que mon corps s'habituait petit à petit à cette mélodie envoutante et qu'il s'en remettait mieux une fois qu'elle cessait.

Je levai difficilement un bras et passai ma main sur mon visage. J'étais recouverte de sueur.

J'ouvris un peu plus les yeux et découvris que j'étais dans une salle obscure, simplement éclairée par un halo autour de l'imposant corps de Héli-Anor.

Héli-Anor !

Je me redressai aussi vite que je le pus et m'approchai de ma Dolgarok en rampant lamentablement. Elle était couchée sur le flanc, parfaitement immobile. Je me jetai sur elle, la touchant, la secouant, essayant d'obtenir de mon amie un quelconque signe de vie. Je ne voyais même pas son ventre se soulever.

Respirait-elle encore ?

Je calmai mes interrogations hystériques en inspirant profondément. Si elle était morte, je le serais aussi. J'étais en vie, donc elle également. C'était mathématique.

Je posai mon oreille sur son ventre et attendis trois interminables secondes avant d'entendre un battement sourd. Celui-ci disparut pendant trois secondes puis résonna à nouveau dans mon oreille. Je sentais même son ventre se soulever, certes faiblement, mais c'était avec régularité.

Ma Dolgarok était plongée dans un coma profond. Pourquoi alors ne l'étais-je pas aussi ?

Je secouai la tête. Plus tard les questions ! Il fallait que je trouve un moyen de la réveiller. S'il y avait bien un être capable de nous sortir de là, c'était elle ! elle seule connaissait les tenants et les aboutissants de cette histoire. Et puis, si c'était elle que « nos sauveurs » cherchaient à garder endormie, c'était sûrement parce qu'elle était la seule capable de leur nuire. Oui, mais comment ?

Je me relevai en chancelant et me dirigeai vers sa tête. Elle était posée sur le sol et ses paupières étaient fermées. Je la secouai doucement mais autant essayer de faire bouger une montagne. En plus ça ne semblait pas lui faire beaucoup d'effet. Elle resta complètement immobile.

- Héli-Anor ! Il faut que tu te réveilles ! la suppliai-je.

J'entendais des bruits un peu plus loin. Comme si on venait dans notre direction. Il était tout bonnement hors de question que je retombe dans cet état comateux désagréable. Je ne savais pas où était mon frère. Je ne savais pas où se trouvait Soren. Ne pas être en leur compagnie m'angoissait tellement que j'en avais des nausées. Qu'est-ce qu'on leur avait fait ? Est-ce qu'ils allaient bien ?

J'aurais tout donné pour que Tenuka me sourit pour me rassurer.

J'aurais tout donné pour que Soren me prenne dans ses bras.