LES SEIGNEURS DE GUERRE, Tome 1 : Le Guerrier Ténébreux (À corriger)

CHAPITRE 9

Salem sentit un drap d'une étonnante douceur l'envelopper. Mais ce fut une odeur particulière qui réveilla quelque chose endormi entre ses jambes. Elle repoussa le drap sur le côté pour se rendre compte que quand de l'air frais glissa le long de ses jambes qu'elle avait chaud.

Mince, qui avait eu la stupidité de monter le thermostat ?

Elle releva son tee-shirt pour dévoiler son ventre en sueur. L'odeur des draps semblait flotter au-dessus d'elle en lui chuchotant des choses inappropriées. Sa respiration s'accéléra et son cœur se mit à cogner plus fort contre sa poitrine. Elle commença à suffoquer.

Salem effleura par mégarde la dentelle de sa culotte et son corps s'enflamma. Elle se cambra et respira plus fort. Elle était trempée et n'avait qu'une envie, que le corps d'un homme vienne recouvrir le sien. Combien de temps n'avait-elle pas eu d'homme dans son lit ? Trop longtemps. Son corps était en manque de caresse.

Elle se remit à effleurer sa culotte qui devenait de plus en plus moite à chaque effleurement. Elle ouvrit la bouche et laissa échapper un gémissement. Trop. Elle avait besoin de plus. Elle plongeait donc sa main dans sa culotte et commença à décrire des petits cercles sur son clitoris. De l'autre main, elle saisit un de ses seins par-dessus son soutien-gorge. Salem dégagea son sein du soutien-gorge et pinça le téton devenu dur. Elle s'arcbouta et gémit un peu plus fort.

C'était bon. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas donnée du plaisir et maintenant son corps le lui faisait payer. Elle glissa un doigt en elle, puis un deuxième et commença des va-et-vient à une cadence qui fit monté plus vite son orgasme. Encore. Plus vite. Elle ouvrit plus grand ses cuisses lorsqu'elle explosa et que les parois de son vagin se refermaient autour de ses doigts.

Mais alors qu'elle venait de les sortir, une main vint agripper son poignet et elle sentit une langue léchait ses doigts avant qu'une bouche en prend un à l'intérieur. Salem ouvrit les yeux et vit son beau ténébreux suçait son doigt. Il la regardait comme si elle était la plus belle chose qu'il n'ait jamais vue et aussitôt, son désir s'accentua. Ses yeux commencèrent à devenir rouge et sa respiration se fit plus rapide tandis qu'il parcourrait son corps d'un regard de braise, comme si c'était la première fois qu'il voyait le corps d'une femme.

Salem aurait dû s'en inquiéter mais ce ne fut pas le cas. Bien au contraire, elle aimait la façon qu'il avait de la regarder, comme s'il avait envie d'enfouir sa tête entre ses cuisses et la lécher jusqu'à ce qu'elle hurle son nom — même si elle ne le connaît pas.

Elle baissa les yeux vers son entrejambe et vit que son membre était tendu. Elle sortit son doigt de sa bouche et agrippa son tee-shirt. Elle le tira vers elle et il se laissa faire. Il tomba sur elle et Salem noua ses jambes autour sa taille. Elle se mit ensuite à se frotter contre lui alors qu'elle plongeait ses yeux dans les siens. Ce fut au tour de ses pupilles à changer, devenant deux fentes verticales. Mais elle ne s'y attarda pas. Non, elle s'intéressa à ses lèvres entrouvertes dont elle pouvait apercevoir la pointe de ses crocs. La chaleur en ses cuisses se mit subitement à pulser et Salem eut désespérément envie de savoir ce que cela lui ferait de les sentir enfoncer dans sa gorge.

Elle fit remonter la main qui agrippait toujours son tee-shirt vers sa nuque et la plongea dans ses cheveux aussi soyeux que le drap sur lequel elle était allongée. Exactement comme elle l'imaginait, ils étaient doux et parfaits pour être agrippés. Ce qu'elle fit. Elle agrippa ses cheveux et rapprocha son visage du sien. Salem caressa ses lèvres puis sortit sa langue et les lécha. Elle entendit l'homme émettre un grognement.

— Comment t'appelles-tu ? demanda-t-elle.

Sa voix était écaillée mais elle s'en foutait.

Salem prit sa lèvre inférieure entre ses dents en attendant sa réponse, non que cela ait une quelconque importance à cet instant mais si elle devait crier un nom, elle préférait que ce soit le sien.