CHAPITRE 18

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— Mes salutations, Guerriers. Je ne suis pas venu ici dans le but de me battre contre vous mais seulement pour récupérer ce qui m'appartiens, déclara l'homme qui se tenait devant tous les autres.

C'était sûrement lui Calais et franchement Salem comprenait pourquoi Twiy avait si peur de lui. Il n'était que froideur et cruauté. Un peu comme Knox, constata-t-elle. Ses traits étaient beaucoup trop durs pour être considérer comme beau. Ses cheveux étaient beaucoup trop noirs qu'ils semblaient gras ; ses yeux beaucoup trop dénués d'humanité.

Il s'avança d'un pas et Abyss et Eos se postèrent devant elle et Twiy. Abyss passa une main dans sa poche puis la ramener dans son dos et Salem vit qu'il tenait quelque chose. Il lui prit la main et l'attira contre son dos.

— Je veux que tu prennes la voiture que tu rentres au Complexe avec Twiy, dit-il tout bas en posant les clés dans le creux de sa main.

Hein ?

— Non, je...

— Je t'arrête tout de suite, zella, mais ce n'est pas négociable.

— Mais, je ne sais même pas où se trouve le Complexe, protesta-t-elle.

En fait, elle ne voulait pas le quitter. Elle ne voulait pas qu'il soit blessé sans qu'elle puisse être là pour pouvoir faire... eh bien, quelque chose.

— Twiy le sait.

Elle allait protester quand son regard rencontré le sien.

— S'il te plaît, Salem. Je ne veux pas te blesser.

Il n'avait pas peur que Calais la blesse. Non. Il avait peur que lui la blesse. Elle sentit son cœur bondir dans sa poitrine devant une telle marque d'affection. Elle hocha alors la tête.

— Eos et moi allons nous s'occuper de Calais. Prends le SUV garait devant le Bar. Les drakons ne se transformeraient pas de peur d'être vu.

Elle s'était demandée pourquoi il lui avait donné la clé du SUV, maintenant elle le savait. Comme Calais bloquait le Hummer, Abyss n'allait pas risquer le diable.

Salem prit la main de Twiy et se dirigea vers le SUV. Elle mit aussitôt la voiture en marche dès qu'elle s'assit derrière le volant et fonça à travers les rues de New York. Elle savait que le Complexe était de l'autre côté du Bronx mais c'était tout.

— Je suis désolée, murmura Twiy.

Salem tourna la tête vers la Faë mais se reconcentra aussitôt sur la route tout en regardant dans le rétroviseur pour vérifier que personne ne les suivait.

— Pourquoi ?

— Tout ça c'est à cause de moi. Je ne pas qu'il arrive quelque chose à...

— Arêtes, dit Salem d'une voix ferme. Tout ça n'est certainement pas de ta faute mais celle de ce foutu... reptile. Et puis, d'après ce que j'ai compris, les Djinns ne sont pas faibles et semblent prendre un malin plaisir à se battre. Tu leur as juste donné une occasion de le faire.

Elle lui fit un clin d'œil et Twiy se détendit aussitôt. Salem regarda dans le rétroviseur et se figea. Enfin pas littéralement mais elle sentit son sang se glacer.

— On est suivi.

Salem accéléra mais le 4 x 4 derrière eux fit de même.

— Je vais essayer quelque chose, lança la Faë. Je ne l'ai jamais fait mais il faut bien que je fasse quelque chose, non ?

Elle sourit à Salem avant de reprendre une expression sérieuse. Elle se tourna ensuite vers l'arrière.

La Faë leva les bras et ferma les yeux. Salem essaya de se concentrer sur la route mais c'était dur surtout lorsqu'elle vit des étincelles de la même couleur que ses cheveux émettent des longs et fins doigts de Twiy. Elles coururent ensuite vers ses paumes. Twiy agita les doigts comme si elle pianotait et de la sueur apparue sur sa peau. Salem regarda dans le rétroviseur fronça les sourcils quand quelque chose jaillit du sol, juste devant la voiture qui lui suivait. La voiture stoppa net.

LES SEIGNEURS DE GUERRE, Tome 1 : Le Guerrier Ténébreux (À corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant