CHAPITRE 10

5.6K 416 20
                                    

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Salem se rendit compte qu'elle était courbaturée. Elle rendit également compte qu'elle n'était pas chez elle. Elle se trouvait dans une chambre dont les murs étaient en bois de chêne et le sol en parquet. Il n'y avait rien d'autre à part le lit King size au drap d'une extrême douceur sur lequel elle se trouvait, deux tables de chevet de part et d'autre du lit et la baie vitrée aux rideaux bleu marine sur sa droite. En face d'elle se trouvaient deux portes, une coulissante et une en bois, qui était exactement la même que celle sur sa gauche.

Salem se leva, s'étira comme l'aurait sûrement fait un chat et remarqua qu'elle était... nue.

Abyss...

Le rêve.

Ce n'était donc pas un simple rêve ? Elle avait rêvé qu'elle vivait la nuit la plus torride de toute son existence dans les bras d'un homme. Non, d'un vampire. Ils avaient couché ensemble pendant des heures, sans pause. Elle avait couché avec un vampire... Elle arrivait encore à sentir la morsure de ses crocs dans sa chair et ce qu'elle avait ressenti. Elle avait aimé et elle se sentit mouillée rien qu'en y pensant.

Elle palpa la courbe de son cou, à l'endroit où... Abyss l'avait mordu. En fait, il s'était complètement déchaîné. Il ne l'avait pas seulement mordu au cou mais également sur le sein et à l'intérieur de la cuisse quand il lui avait...

Salem sentit son visage s'enflammer à se souvenir. Elle n'avait jamais été très fan du cunnilingus mais avec Abyss, ça avait été extraordinaire. Il lui avait donné tant d'orgasmes la nuit dernière qu'elle sut qu'elle ne pourrait plus coucher avec quelqu'un d'autre sans penser à lui. Elle tendit l'oreille mais aucun bruit ne se fit entendre. Salem se demanda où pouvait-elle bien être ?

Elle s'avança vers la baie vitrée. Elle constata qu'elle se trouvait au premier d'étage. Le gazon était tondu et le jardin semblait s'étaler par-delà la forêt qui entourait la maison. Elle cola sa tête contre la vitre pour pouvoir mieux observer le patio qui se trouvait en bas. Mais, comme il faisait nuit, elle ne put voir rien d'autre que le jacuzzi.

Ou était-elle ?

D'après ce qu'elle pouvait en déduire, elle devait se trouver dans ce qui ressemblait à un manoir. Elle se dirigea ensuite vers l'une des deux portes, ouvrit d'abord la coulissante qui donnait sur une penderie remplit de vêtements exclusivement noirs. Waouh, elle n'avait jamais une penderie constituait exclusivement d'une seule couleur. Pour un peu et elle le considèrerait presque pour un dealer ou un truc dans le genre. Elle referma la porte et ouvrit celle d'à côté. Elle donnait sur la plus belle salle de bain qu'elle n'ait jamais vu — et elle en avait vu de belle salle de bain. Les murs étaient d'un blanc immaculé tandis que le reste de la pièce était en pierre noire, la douche italienne et le plateau y compris. Une baignoire sur sa droite faisait face à la douche sur la gauche. Elle aurait pu consacrer le reste de sa journée à admirer la douche italienne mais ses yeux se posèrent sur le miroir en face et elle se figea. Merde, on aurait dit qu'elle venait de passer une semaine à faire la fête sans s'être douché une seule fois. Ou de passer à faire l'amour, ce qui était le cas, à vrai dire.

Salem s'avança vers la douche et fit couler l'eau qu'elle régla à bonne température avant d'entrer. Elle laissa échapper un soupir de satisfaction lorsque l'eau glissa le long de sa peau, telle une douce caresse. Elle constata que sa peau était un peu sensible mais bon, c'était sûrement parce qu'elle n'était pas habituée à passer tant d'heure à faire l'amour. Lorsqu'elle commença à se frotter les bras, Salem remarqua que les veines de son droit bras ressortaient et se mirent à la gratter. Mais avant qu'elle n'ait pu faire quelque chose contre la démangeaison, des mains glissèrent le long de ses flancs jusqu'à venir se poser sur son ventre, l'attirant contre un torse ferme. Salem aurait pu paniquer si elle n'avait pas senti son odeur. Comment ? Ça, elle ne le savait pas. Elle sentit le membre déjà dur d'Abyss se presser contre la fente de ses fesses. Ses lèvres effleurèrent son épaule avant de remonter vers son cou puis vers lobe de son oreille. Salem sursauta lorsque son dos toucha le mur froid de la douche. Les yeux d'Abyss rencontrèrent directement les siens et ce qu'elle les vit l'enflammer aussitôt. Ses yeux étaient remplis de toutes les choses qu'il désirait lui faire.

LES SEIGNEURS DE GUERRE, Tome 1 : Le Guerrier Ténébreux (À corriger)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant