« J't'en supplie, vas-y... » Nous étions rentrés depuis une semaine, et dormir la nuit était devenu impossible. Il était environ trois heure du matin, et Hurry ne faisait que pleurer depuis déjà deux minutes. Michael se leva en grognant, fatigué.
Il revint plusieurs minutes après, ne manquant pas de me réveiller en s'installant. « Elle avait quoi ? » posai-je d'un ton désespéré. « Manque de câlins » dit-il la voix fatiguée. Je soupirai pendant qu'il se rapprocha de moi pour me serrer fort contre lui. « C'est ton portrait craché » chuchota-t-il dans mon cou. « Elle veut des câlins tout comme toi » dit-il dragueur.
Je ne répondis pas, trop claquée pour ouvrir la bouche. Je m'endormis aussitôt, jusqu'à ce que le bébé pleure une nouvelle fois. En fin de compte, il était à présent six heure du matin.
Je me levai alors pour aller la voir, et compris qu'elle avait simplement la couche pleine. Je la changeai, et lui donnai le lait. Michael entra aussitôt dans la chambre en traînant les pieds. « Va t'habiller au lieu de traîner en caleçon » le réprimandai-je faussement, amusée. « Ça va, laisse-moi tranquille. T'as le sein à l'air, toi » bouda-t-il.
Il s'installa à mes côtés, et embrassa ma joue. « Bonjour Hurry, tu nous as rendu la nuit dure » parla-t-il calmement en prenant sa toute petite main. Puis, il se leva, en annonçant : « J'vais faire le petit-déjeuner. »
Il quitta les lieux, et quelques minutes après, elle avait terminé de se nourrir, et pendant que je la berçais, elle fit son rot, et se rendormit aussitôt. Je la posai à nouveau dans son berceau et rejoignis Michael, affamée.
Je m'installai en face de lui, et pris un bol de céréales, avec un pancake. « Tes yeux sont rouges, Michael » ris-je. « Ça fait à peine sept jours que nous sommes rentrés, et j'suis déjà claqué. Heureusement que j'ai pris des jours de congé... T'avais raison, elle est épuisante cette gamine... »
Je ris avec le peu de force qu'il me restait et entamai mon petit déjeuner, manquant de m'endormir sur mon poing. Je somnolais tellement que je ne remarquai même pas que Michael avait déjà débarrassé son propre petit-déjeuner pour aussitôt aller se doucher.
Après qu'il ait fini, je fis de même, prenant mon temps. C'était à peu près les seules minutes de répit que j'avais, et je voulais vraiment en profiter. Quand je sortis, j'allai chercher un pantalon, mais n'en trouvant pas, je cherchai Michael pour lui demander.
« Mike, t'aurais pas vu un pantalon à moi par hasard ? » Je m'arrêtai en le voyant endormi, sa fille gazouillant dans ses bras. Je souris face à cette scène et vins m'assoir près d'eux pour les admirer. Je posai ma tête contre l'épaule de mon mari pour observer Hurry tenter de toucher son visage endormi.
Je lui caressai la joue avec seulement mon index et elle me fixa avec ses grands yeux. Le même regard que son père. « Et c'est moi qui dois m'habiller parce que je me balade en caleçon ? » me taquina Michael en me remarquant finalement. Je lui tirai la langue. « J'allais te demander si tu savais pas où je pouvais trouver un de mes pantalons mais je suis tombée sur vous d'eux, et vous étiez trop mignons, du coup j'ai oublié pourquoi j'étais là... »
Michael la regardait en lui faisant quelques grimaces et elle sourit en re-tentant d'attraper son visage. « Regarde dans mon étagère à pantalons, j'ai peut-être confondu... » haussa-t-il les épaules.
J'eus à peine le temps de trouver un bas et de le mettre que déjà, on sonna à la porte. Michael tenait Hurry dans ses bras et la berçait un peu alors que j'allais ouvrir.
« J'EXIGE de la voir ! » s'écria Arthur. Je ris et m'écartai pour les laisser, lui et sa petite-amie, entrer. Il s'approcha d'elle d'un pas décidé et l'observa longuement, tout comme elle le faisait. « Elle est MAGNIFIQUE » déclara-t-il.
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Action ! [TERMINÉE]
FanfictionUn changement de dernière minute, et voilà que tout est chamboulé. Alors que Shamone pensait avoir une vie déjà assez particulière, voilà que celle-ci le devient mille fois plus. Entre complications, expériences, et cinéma, elle n'a plus qu'à bien s...