Chapitre 45

191 13 2
                                    

Michael avait tenu sa promesse puisqu'on était déjà au Mexique, plus précisément à Playa Del Carmen. Le paysage paradisiaque était magnifique, la mer donnait envie de s'y baigner, je n'en avais jamais vue d'aussi bleue.

On avait un petit chalet, du côté de la ville, et nous étions à quelques mètres de la plage. Je n'arrivais pas à comprendre la chance que j'avais, en à peine un an, j'étais allée dans deux pays différents, aussi magnifiques l'un que l'autre. D'un autre côté, j'étais tout de même honteuse que Michael ait dépensé autant pour moi.

Nous étions dans la chambre, en train de défaire nos valises pour ces deux supers semaines. Dire qu'il y a à peine deux jours, nous n'avions pas l'intention de partir, et à présent, nous étions en Amérique du Sud. C'était incroyable. Ça ne m'était jamais arrivée, je n'avais pas l'habitude de côtoyer des gens riches.

« J'ai fini » s'exclama Michael, en s'écroulant sur le grand lit. « Je reviens » le prévins-je. Je me dirigeai vers la salle de bain, qui était, à ma plus grande surprise, magnifique, afin de poser ma trousse de toilette. Puis, je retournai dans la chambre, apercevant Michael toujours allongé sur le dos, les yeux fermés.

« Michael, t'as intérêt à te lever tout de suite parce que j'ai pas l'intention de manquer ne serait-ce une heure de tout le séjour. » Je l'entendis rire du nez, avant de s'exécuter. « Madame voudrait faire quoi ? » m'interrogea-t-il. « Visiter les alentours déjà, jusqu'au soir » souris-je, excitée à cette idée. « Madame sera servie. »

Il se leva pour me saluer tel un prince et prendre ma main. On se mena vers la porte d'entrée, qu'on referma derrière nous à double tours, puis, on s'aventura vers la ville, afin de repérer les lieux pour les prochains jours. « Déjà, on peut aller à l'office de tourisme de la ville pour savoir ce qu'on pourrait faire ! » lui proposai-je, heureuse.

Il hocha la tête, se retenant de sourire en se mordant la lèvre inférieure. On y alla donc, en demandant plusieurs fois notre chemin. Fort heureusement pour nous, la plupart savait parler anglais, ce qui nous arrangeait. Dans l'infrastructure, une femme nous expliqua ce que nous pouvions faire, et à la fin, elle nous donna des feuilles avec toutes les activités possibles en cette période.

On repartit, continuant notre promenade. « Moi qui décide » déclara Michael. « Hé, mais... – N'essaye même pas de négocier, je décide, tu profites » me coupa-t-il.

Je soufflai et secouai la tête en riant, alors qu'il m'attrapait la main. « Bon, tu préfères une promenade sur la plage ou en ville ? – Tu te contredis déjà ? » m'amusai-je. « Tu as dit que tu décidais. Si tu me demandes mon avis, tu décides plus. – J'ai décidé de te demander ton avis » se justifia-t-il. « Dans ce cas-là, je propose de faire les deux » acquiesçai-je. « Mais bien sûr, mademoiselle » sourit-il sur un ton d'aristocrate.

Nous avions donc fait un tour entre les boutiques et les maisons éclairées, perdus au milieu de toutes ces couleurs et tous ces gens souriant. Je ne lâchai pas la main de Michael, car j'avais peur de me perdre, mais je finis par avoir la main moite, c'est pourquoi je me détachai une fois arrivés sur la plage.

« Pourquoi tu lâches ma main ? » bouda-t-il. « J'ai la main toute moite, Mike. – T'as déjà utilisé cette excuse en Afrique, c'est pas recyclable » se vexa-t-il. « T'as qu'à changer de côté pour me tenir l'autre main, si t'es pas content » fis-je semblant d'être exaspérée.

Il s'exécuta pour enlacer nos doigts en souriant bêtement. Il faisait pratiquement noir et la lune se reflétait dans l'océan, ce qui était un spectacle magnifique.

« Viens voir ! » s'écria Michael. Je traversai rapidement le pont du bateau pour me pencher du même côté que Michael et observer ce qu'il pointait du doigt. « Y'a des tortues ! » s'exclama-t-il tout joyeux.

Action ! [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant