LIII. Je t'aime

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Pdv Juvia

Ugh...J'ai les oreilles qui sifflent...

- Je vous ordonnes de vous arrêter !

- Bordel !!

J'entends des voix familières... mais je ne peux rien voir...

Mes paupières sont lourdes... Je crois que je perds connaissance.

- Elles sont là !!

Ga...jeel ?

- Putain de merde ! Juvia !!

Grey... C'est toi...?

Mais tout devint noir.

**

Je me réveillai dans un espace entièrement blanc. Mon premier réflexe fut de me toucher le crâne. Rien, pas même une égratignure.

Je me souviens qu'au moment où God Serena allait tirer je m'étais balancé sur le côté et j'avais atteri tête la première sur le sol. De ce que j'avais pu entendre, la balle avait percuté le mur mais je me rappelle avoir senti son souffle passer tout près de mon oreille. Une seconde plus tard et j'étais touchée. Mais l'impact contre le sol m'avait fait perdre connaissance.

Es ce que je suis quand même morte ? Mais... Comment ont réagi les autres ?? Mon père a sûrement du me tuer - une deuxième fois. Et tous les autres ?! J'avais pas prévue de mourir le jour de Noël... Et Grey ?! Tournera t-il la page ?? Non ! Je ne veux le voir auprès de personne d'autre ! Mais d'un côté, je ne veux pas qu'il souffre pour un fantôme... Et puis...On a même pas eu le temps d'avoir Grey junior...

Mais tout a coup, une mélodie retentit. Elle m'était étrangement familière... Je me retournai et la vit.

Ma mère.

Mon coeur se serra. Mais je remarquai aussitôt le nourisson qu'elle portait dans les bras. De petites mèches bleutée s'échappaient de son bonnet. Et un souvenir me réapparu soudainement en mémoire.

Ce bébé qu'elle tenait c'était moi. Et cette scène venait d'une photo que j'avais lorsque j'étais petite. La dernière fois que j'ai eu la chance de l'admirer c'était à l'école maternelle. J'avais pris pour habitude de la ramener tout le temps avec moi, cachée au fond de mon sac. Cette photo était ma seule amie. Et pourtant un jour, des enfants avaient fouillé mon sac et avaient déchiré la photo sous mes yeux.

J'étais devenue inconsolable. Certes, il y avait encore des dizaines d'autres clichés d'elle en digital et en un claquement de doigts j'aurais très bien pu les obtenir mais celle ci, plus que les autres, me tenait a coeur. Outre des souvenirs, c'était tout ce qu'elle m'avait laisser et la voir en morceaux à mes pieds c'était comme me faire a l'idée que je n'avais jamais eu de mère.

La seule solution qu'avait trouver mon père, c'était de me fredonner cet air. Au fil du temps, j'avais finie par peu à peu l'oublier et les réentendre aussi clairement que lorsque j'était petite c'était comme...

Si je me sentais encore enveloppée dans cette douce chaleur maternelle...

RÉVEILLE TOI SALE POISSON AMNÉSIQUE

Comme dans un sursaut, j'ouvris enfin les yeux en me redressant immédiatement. Je jetai un regard dans la pièce, ma main calée contre ma poitrine dans laquelle mon coeur battait à 1000 à l'heure. C'est alors qu'un corps non identifié me tomba littéralement dessus.

- T'es vivante ! Quel soulagement...!

- Mirajane ?? Fis-je en la reconnaissant

- Vivante...? Elle s'était juste violement fracassé le crâne sur le sol. corrigea Gajeel en haussant un sourcil

Youtuber LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant