Elle envoyait un message pour me demander quand se voir. Moi j'aurais dit oui à tout. Le jour, la nuit, juste la rencontrer, capter une seconde de son sourire, simplement s'asseoir à ne rien faire. C'était suffisant.
Et j'étais sorti dehors, dans la tiédeur de la nuit. La tête en feu.
J'avais crié, couru, peut être même sauté de joie. Je me sentais vivant. Elle me portait de l'attention. Et ça me faisait du bien. Une sorte d'espoir. Une sorte de message de rappel dans ma tête, qui défile en clignotant: "Je suis intéressant".
Je suis retourné dans mon lit. Chamboulé, dévasté, enivré, heureux, inquiet.
J'arrivais pas à calmer ma respiration. Et pourtant, étrangement, ce n'est pas à Nicole que j'ai pensé ce soir la avant de m'endormir.
Toi qui ris, assis sur la digue, les cheveux au vent. Toi qui parle. Toi qui bouge. Toi qui marche. Toi qui me dit que ta mère est sévère. Toi qui me demande quand on ira manger une glace près du phare. Toi.
Et je ne savais pas pourquoi.
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Roméo veut Jules
General FictionJules emmenageait cet été là à Ré Roméo habitait Ré Il avait des converses Rouges, Jules Et il n'aimait pas le café Parfois il suffit d'un rien Roméo est chamboulé Mais Jules aussi est bouleversé Shakespeare n'a qu'à bien se tenir. #1 en boyslov...
