Tu t'es écarté, de moi, saisissant mes poignets striés.
" Qu'est ce qu'il te prend de faire des trucs pareils ?"
Les larmes voulaient à nouveau couler. Je t'ai regardé, un peu dans le vide : "Pourquoi est ce que tu me regardes ? Comment arrives- tu à me parler ? N'es tu pas dégouté quand tu me touches ? Je suis un monstre Jules, je ne me pardonnerai jamais. "
Tu as pris mon menton entre tes deux doigts, " Je sais que ce n'était pas toi ce soir". Je ne peux pas m'arrêter de repenser à tes yeux. Ils se voulaient si rassurants alors qu'ils étaient absolument apeurés.
J'essayais de te regarder mais ma vue s'est peu à peu brouillée. Je pleurais. Ton pouce à caressé ma joue, ce qui a eu le don de me calmer. Tu as passé tes bras autour de mon cou et tu as calé ton menton contre ma clavicule.
" On oublie tout Roméo... Je ne t'en veux pas. Je ne peux pas t'en vouloir. "
Et combien j'ai trempé ton tee-shirt sur ces paroles.
Notre étreinte à duré des heures. Du moins des minutes. C'était long, mais pas assez pour moi. Tu t'es écarté Jules et t'es parti en courant en criant un " appelle moi demain" .
Tu m'as laissé en plan, en feu. Mes joues étaient roses comme le crépuscule, mes poignets saignaient presque plus et mes larmes avaient séché. Je suis resté la un peu paumé, un peu dans le vague au milieu du chemin. J'ai porté une main à mes lèvres , comme pour vérifier la véracité de ce que je venais de vivre. Le baiser . Enfin non, je n'avais embrassé personne. Je l'avais juste rêvé. Et rien que ça m'avait bouleversé. J'ai souri comme un con, et qu'est-ce que ça faisait du bien.
Tes mots m'avaient donné de l'élan, Jules. T'étais déjà ma drogue. Je suis rentré au bungalow en marchant pas très droit, faut dire que je me sentais tout étrange ; cette soirée avait tout les ingrédients du mémorable.
J'avais pas voulu me poser de questions sur ce que je ressentais, ce que tu représentais. C'était confus et pas vraiment important. "L'amitié" j'appelais ça . C'est à partir de ce jour que j'ai pris l'habitude de me mentir à moi même.
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Roméo veut Jules
BeletrieJules emmenageait cet été là à Ré Roméo habitait Ré Il avait des converses Rouges, Jules Et il n'aimait pas le café Parfois il suffit d'un rien Roméo est chamboulé Mais Jules aussi est bouleversé Shakespeare n'a qu'à bien se tenir. #1 en boyslov...