Tu as tourné les talons et tu es finalement parti en courant. Moi je suis resté au milieu de la rue comme un con, complètement calme et pourtant hors de moi. Mon corps ne répondait plus à mon cerveau, je me sentais tout d'un coup dénué de force.
J'ai erré quelques mètres et j'ai fini par m'écrouler sur un banc, je me sentais chancelant. Pourquoi ça me touchait autant ?
J'ai pris ma tête dans mes mains, les deux coudes posés sur mes genoux. Les passants me dévisageant n'osaient même pas m'approcher. Plus les minutes passaient et plus je sentais mes yeux se brouiller de larmes.
Quand une première perle salée tomba sur le sol de la rue, je relevais la tête.
Qu'est ce que j'avais fait.
Je ne me reconnaissais plus. Je ne pleurais jamais avant de te rencontrer. Et là ce n'était pas la première fois. Pourquoi je me sentais si vide en ton absence? Pourquoi j'étais plus bas que tout quand j'avais l'impression de te perdre? Pourquoi te faire du mal était la plus détestable sensation?
Qu'est ce que tu m'avais fait?
Tu m'avais jeté un sort; c'était inexplicable autrement. Depuis que je t'avais rencontré, ma vie s'était incroyablement éclairée, mais mon esprit restait embrumé. Pourquoi je me mentais à moi-même ?
C'était ça, j'arrivais enfin à mettre des mots dessus. Je me mentais. Parce que je ne voulais pas réaliser? Je n'en sais rien.
Et dans la ruelle maintenant noire, les heures passaient à toute allure, moi croulant sous des dizaines de questions sans réponses.
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Roméo veut Jules
Fiction généraleJules emmenageait cet été là à Ré Roméo habitait Ré Il avait des converses Rouges, Jules Et il n'aimait pas le café Parfois il suffit d'un rien Roméo est chamboulé Mais Jules aussi est bouleversé Shakespeare n'a qu'à bien se tenir. #1 en boyslov...
