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En te levant tu as saisi ma main et tu ne l'as pas lâchée du trajet. Je m'en foutais tellement du regard des gens a ce moment là, de toute façon je ne les voyais pas. Je ne voyais que toi, et tout mon corps était parcouru d'une onde de chaleur quand tu resserais tes petits doigts contre les miens.
J'avançais sans savoir où j'allais, j'aurai pu me perdre ça m'était complètement égal. J'étais enveloppé dans une bulle de bonheur, qui me faisait voir la vie avec tant de douceur. Oui, juste parce que tu me tenais la main.
Ce drôle de sentiment d'être à ma place quand je suis à tes côtés, de pouvoir se comprendre sans avoir à parler.

J'y pense, je n'ai jamais ressenti ça auparavant et jamais avec quelqu'un d'autre que toi.

On a fini par arriver au fameux parc. C'était superbe, je voyais tes yeux grand ouverts, les lippes fendues d'un sourire enfantin. Je ne sais pas ce qui était le plus beau, toi ou le paysage, mais j'arrivais pas à décrocher les yeux de ton minois.

Comme habité par un besoin soudain, j'ai passé mes mains sur ta taille et je t'ai attiré vers moi, pour un câlin totalement imprévu. Tu as eu l'air surpris une fraction de seconde puis tu m'as laissé continuer mon câlin par derrière, les mains posées sur tes hanches. Je ne saurai toujours pas expliquer ce qui m'a pris, mais je crois que j'avais besoin de t'avoir plus près de moi.

Roméo veut JulesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant