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Je suis sorti le peignoir grand ouvert de la salle d'eau. Tu as rougi malgré toi et ta mâchoire est tombée un peu plus bas qu'elle n'était déjà quand j'ai décidé de laisser tomber le haut du peignoir sur mes hanches. Tes yeux ont roulé sur mon torse, détaillant mes trapèzes, mes clavicules, descendant sur mes abdos contractés volontairement.

- Attention tu baves, ai-je ironisé.

Tu as pincé les lèvres, pour me dire que tu n'approuvais pas cette réplique idiote avant de continuer :

- Je me demandais juste ce que tu faisais comme sport pour être aussi... Comme ça.

- Comment? Ai- je dit, connaissant très bien la réponse.

- Yah! Ne m'oblige pas à le dire, tu as très bien compris idiot.

- Mais je veux l'apprendre de ta bouche, ai-je dit, m'approchant toujours un peu plus de toi. J'avais une envie folle de goûter une nouvelle fois tes délicieuses lèvres. Rah, j'étais plus moi même, tu me faisais complètement perdre le contrôle.

- Tu me rends.. Bizarre.. Roméo, as-tu peiné à articuler, tout moite, contre mes lèvres.

- Je pensais être le seul, ai-je susurré d'un ton sensuel à ton oreille, avant de finalement me reculer d'un grand coup, puis de reprendre mon sourire enfantin et timide.

- Bon mon Jules, on mange où ce soir ?

- Tu... Quoi ? Tu es sérieux ?

J'ai relevé les sourcils, une fausse mine surprise sur le visage.

- Quoi ?
- Après ce que tu viens de.. Me faire.. Tu parles de manger comme si de rien n'était ?

Je riais intérieurement à l'effet que je venais de produire sur toi. J'adorais te voir si faible par rapport à ton envie. Il faut savoir se faire désirer.

- Oui, j'ai très faim justement maintenant, Ai-je ponctué avec un clin d'œil, avant de t'attraper le poignet et de te voler un petit baiser.

Roméo veut JulesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant