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Nos visages étaient extrêmement proches, même si je te surplombais d'une tête. J'ai dégluti bruyamment. J'avais terriblement envie de recommencer ce qu'on avait essayé sur la plage. Tu as approché tes lèvres des miennes et j'ai senti ton souffle se mélanger au mien. J'ai fermé les yeux pour un baiser mais au lieu de ça tu as posé un chaste bisou sur ma joue en déclarant:

"Moi je retourne dormir, bonne nuit mon Roméo."

Puis tu as tourné les talons en riant. La définition même de la frustration. J'ai tordu mes doigts avant de donner un coup de pied dans la balustrade. "Je te déteste Jules Demasía." ai-je pensé. Puis je suis retourné me coucher aussi, en priant pour arrêter mes rêves bizarres.

L'aube nous a aveuglés, et ce n'est pas un grand mot. Tu clignais des yeux en me suppliant de fermer les rideaux. Je me suis levé et avant de fermer ces derniers, j'ai regardé ton corps baigné dans la lumière. Complètement allongé sur les draps, un tee shirt trop grand et déchiré, en caleçon et chaussettes de tennis, les cheveux complètement en bataille. C'était tout à fait adorable.

Tu as relevé ton buste et tu m'as à ton tour fixé, alors que je restais figé par ton regard si aguicheur qui balayait l'entièreté de mon corps.

"Tu es tellement sexy comme ça", as-tu ri avant de cacher ton visage dans les draps. Faut dire que j'avais un accoutrement proche du tien.
"Je plaisante.. Tu es magnifique. Je ne le dirai jamais assez.."
J'ai essayé de me retenir de sourire mais je n'ai pas pu et pendant que tu riais la tête dans ton oreiller, je restais planté à te contempler, un sourire béat plaqué sur la tronche.

Roméo veut JulesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant