Wyatt Oleff imagine
(Je sais pas pourquoi mais je le trouve gênant dans cette vidéo genre je suis grave mal à l'aise quand je la regarde😂)
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Cet après-midi, il y aura le match de foot qui permettra à la France de se qualifier en quart de final de la coupe du monde et je ne compte sûrement pas rater ça. À vrai dire, j'aimerai beaucoup le voir avec mes amis, mais mes parents ont refusé que j'aille le voir avec eux. C'est donc pour ça que je suis seule, allongée comme un béluga dans mon lit un pot de pop corn à la bouche. C'est très navrant mais y a pas d'autres options alors on fait comme on peut.
Avant que le match ne commence, je jette un coup d'œil à mon téléphone pour voir si je n'ai pas de messages mais lorsque je m'aperçois que non, la chanson Lonely de Akon me vint immédiatement en tête si bien que je me mis à la chanter telle une grosse cassos.
Moi : Lonely, I am so lonely, I have nobody, to call my oowwwnnnn !
Mais la voix de mon père me criant de la fermer se fit entendre du bas des escaliers.
Je ne pus que m'empêcher de rire, sachant très bien que j'allai encore plus me faire gronder. Alors j'étouffais mes rires avec mon oreiller, ce qui ne marcha que très peu. Je continus alors mon chant à voix basse.
Moi : I am so lonely, I'm Mr. Lonely, I have nobody, to call my...
Je fis une pause, souriant subitement et hésitant entre crier le dernier mot ou le chuchoter. Bon... Va pour le cirer.
MOi : OOOWWWNNNN !!!
Puis soudain, de furieux bruits de pas dans les escaliers retentirent. Ouah mais c'est un mammouth ou quoi ce truc ? La porte s'ouvrit subitement dans un grand fracas. Ah non, c'est mon père.
Mon père : Mais qu'est-ce que tu fou ?
J'invente alors quelque chose.
Moi : J'écoute de la musique.
Mon père : Tu es sûre que ce n'est pas plutôt toi ?
Moi : Heu non pourquoi ?
Mon père : Parce que la personne chantait très mal !
Je ne pus m'empêcher de réprimer un sourire ce qui le rendit encore plus furax.
Mon père : Bon maintenant arrête tes gamineries parce que le match va bientôt commencer !
Je pouffe alors de rire en entendant le mot "bientôt" qu'il prononça avec un accent du sud très marqué.
Mon père : Oh tu m'énerves !
Et il claqua la porte derrière lui.
Choquée de lui avoir tenue tête de cette manière, je ne bouge plus. Je finis par me rallonger et regarde mon téléphone la bouche pleine de pop corn. Wyatt m'avait envoyé un message que je lu aussitôt.
Noodle🐌 : Tu regardes où le match ?
Mais c'est tellement marrant ça.
Moi : Bah je voulais le voir avec vous mais mes parents n'ont pas voulu.
Noodle🐌 : Regardes en bas.
Comme une conne je me mis à regarder mon parquet à côté de mon lit.
Moi : Oui bah il est beau mon plancher mais pourquoi ?
Noodle🐌 : Mais pas ça crétine, regarde par la fenêtre 😂
Je me lève alors et regarde par la fenêtre. En regardant en bas, je vis Wyatt caché derrière un buisson en train de me faire des signes. J'ouvre mon velux, lui fait un doigt en souriant, puis le referme. Wyatt m'envoie aussitôt un message.
Noodle🐌 : Attend t'es sérieuse là ?
Je ne pus m'empêcher de rire et je me dirige de nouveau vers ma fenêtre et l'ouvre.
Moi : Je déconne aller viens.
Wyatt souffle puis se dirige en courant vers la façade de ma fenêtre. Il escalade sans difficultés la gouttière et juste avant qu'il ne me rejoigne, je referme le velux. Son visage montra qu'il était en panique contrairement à moi qui était pliée en deux de rire sur le sol. Je l'entendais frapper contre le carreau et crier quelques menaces incompréhensibles. Puis, ayant tout de même un peu de pitié pour Wyatt bloqué sur le toit, je finis par ouvrir mon velux. Là Wyatt me sauta dessus me crachant au visage toutes sortes d'insultes.
Moi : Eh oh calme toi c'était pour rire.
Je me relève alors.
Wyatt : Bah c'était pas marrant !
Mais au bout de quelques secondes, il se remit à sourire.
Wyatt : Oui bon il est vrai que c'était plutôt pas mal comme blague.
Un sourire narquois se dessine alors sur mon visage.
Après quelques minutes de discussion, nous finassâmes par allumer la télé et à regarder le match. Il y avait déjà un but pour la France et au bout du second, nous criâmes comme des attardés mentaux en ne manquant pas de se prendre dans les bras. On s'était habillé et maquillé comme de vrais supporter : un drapeau de la France sur chaque joue, le maillot et un drapeau dans les mains. Lorsque les adversaires, c'est à dire l'Argentine, marquaient, nous sortions toutes les insultes que nous connaissions.
Le plus flagrant dans tout ça n'était pas le fait que la France réussisse à gagner 4-3 contre l'Argentine, non. Le plus flagrant était que plus les minutes avaient passées, et plus Wyatt et moi étions proches. Mentalement mais surtout physiquement genre vraiment parce qu'à la fin du match, au lieu de crier de joie comme tous les autres français, on s'est regardé dans les yeux pendant longtemps, jusqu'à ce que Wyatt caresse ma joue avec son pouce et se rapproche un peu plus de moi. J'avais esquissé un petit sourire et avait laissé nos lèvres se rencontrer. Il m'avait embrassé avec tellement de fougue que j'avais finis allongé sous lui. Lorsqu'il me laissa reprendre mon souffle, il me répétait sans cesse qu'il m'aimait avant de m'embrasser une dernière fois en y joignant cette fois-ci, nos langues.
Quelques minutes plus tard, Wyatt fut contraint de repartir et il redescendit donc par la gouttière.
Moi une fois qu'il fut en bas : Merci d'être venu !
Il me répondit d'un simple sourire et d'un signe de main, avant de partir en courant pour ne pas être vu.
