GHOST (Tome 1)

CHAPITRE V

Après avoir ouvert l'enveloppe, elle en retira un format et une clé.

- C'est quoi ce papier ?

- On dirait un plan. Dit-elle en l'ouvrant grandement.

En étalant la carte, un papier tomba. Elle le ramassa et pris la peine de le lire.

« Milana chérie, si tu as reçu cette enveloppe, c'est que Jordan a bien fait son travail. Bravo Emiliani. Bref faisons cour : Je suis mort. Non ne pleure pas ma belle tu as mieux à faire. Suit la carte elle va te conduire à un appartement en Floride. Là-bas tu auras d'autres instructions. Laisse Jordan t'accompagner je crois qu'il pourra t'aider dans ce qui t'attend. Bonne chance Chérie. Ne prend pas de risques inutiles. De la haut je veillerais sur toi »

- Je crois que j'ai raté un épisode. Qu'est ce qu'il veut dire par « Risques inutiles » et par « Il pourra t'aider dans ce qui t'attend » ? Qu'est ce qui m'attend ?

- Milana... Oups ! Désolé je voulais dire Lauren.

- Comment vous savez que je n'aime pas quand on utilise ce prénom?

- Je vous l'ai dit : votre grand père adorait parler de vous. Vous faisiez sa fierté. Ce qui fait que je vous connais comme si j'avais vécu avec vous. Concernant le message de Mr Stewart je vous expliquerait tous plus tard »

- Conclusion j'ai complètement raté la série. Dit-elle en riant.

- En effet il y a beaucoup d'épisodes que vous avez ratés mais pas la série entière. Et c'est pour ça que je suis là, pour tous vous expliquer.

- D'accord.

- Mais pas ici, les murs ont des oreilles. Dit-il en regardant autour d'eux. Je vous donne rendez-vous demain à deux heures de l'après-midi. Venez seule. Et ne parler à personne de notre conversation.

Lauren était étonnée. Elle ne comprenait rien du tout. En dix minutes, sur le visage d'un inconnu elle avait placé un nom. Le nom de la connaissance : Le nom de celui-là qui était la seule personne capable de l'aider à comprendre ce que voulais son grand père. Et ce nom était : Jordan Emilianni. « Non de Dieu grand père dans quoi es-tu encore allé tremper ? » se demanda-t-elle.

Soudain elle fut sortie de sa rêverie par son père :

- Lauren ? Ça va ?

- Euh... Oui papa je vais bien. Dit-elle en cachant les documents dans son sac à main.

- Avec qui parlais-tu ? Je ne le connais pas.

-Euh... Il...

Elle voulut dire la vérité mais se souvint soudain de la voix de son interlocuteur : « Ne parler a personne de notre conversation » Elle modifia sa phrase et mit sur pied un mensonge et ce en moins de trente secondes.

- Il me présentait ses condoléances. C'était un ami de papy.

- Ami ??  Ton grand père détestait rester avec quelqu'un âgé de moins de 40 ans.

- On dirait donc qu'il avait changé d'avis. Euh papa je voudrais m'absenter demain j'ai besoin d'air.

- Bien sur chérie. Dit-il en l'embrassant sur le front. Viens rentrons.