Jane Windia et l'Ordre du Phénix

Chapitre 11

Jane passa le cours de Divination à discuter avec Auror. Toutes les deux se racontèrent leur propre vie.

Jane appris qu'Auror était Sang-Mêlé et que son père avait quitté sa mère quand il avait découvert qu'elle était une sorcière, alors qu'elle n'avait que 3 ans. Depuis, Auror entretenait une relation distante avec lui. Ils se parlaient sans s'ouvrir à l'autre. Son père l'aimait mais d'une façon différente, compliquée. Il avait peur d'elle et de ses pouvoirs.

Auror avait aussi un frère d'un an de plus, en sixième année, à Serpentard, et tous deux s'entendaient très bien. Lui avait décidé de couper les ponts avec son père, n'acceptant pas qu'il ait osé laissé tomber sa mère. Et il ne semblait pas le regretter, même si leur mère avait réussi à s'en remettre.

Jane lui parla de son père, de sa compagne et de ses frères. Elle omit volontairement de lui parler de ses mères et de son histoire en lien avec Selwyn. Quand Auror lui demanda ce qui était arrivé à sa mère, elle lui mentit en disant qu'elle était morte en lui donnant la vie. Jane n'aimait pas mentir mais elle ne voulait pas étaler sa misérable vie. Auror allait sûrement la fuir jusqu'à la fin de sa vie et ce n'était pas ce qu'elle cherchait, surtout qu'elle était en train de devenir sa première amie Serpentard.

Elle ne lui parla pas non plus de sa connexion avec Harry, de Voldemort, etc. Elle lui raconta simplement qu'Harry et elle s'étaient rencontrés dans le Poudlard Express et que leur différente maison pendant la première année n'avait pas affecté leur relation, ni celles avec Hermione ou Ron. Ce qui était vrai.

Auror lui demanda comment elle avait fait pour se débrouiller lors du tournoi des Trois Sorciers, et lui avoua qu'elle la croyait quand elle affirmait le retour de Vous-Savez-Qui, contrairement à sa mère qu les prenait pour des gamins bons pour l'asile. Ça ne fit pas rire Jane. Le monde de la magie se divisait alors qu'il était impératif qu'il s'unisse.

-Et comment ton père a appris que ta mère est une sorcière ? demanda-t-elle une fois que Trelawney fut partie embêter d'autres élèves avec ses cartes.

Elle craint que Auror ne se braque, mais elle sourit.

-C'était assez drôle, en fait. C'était à cause de moi, quelque part, si mes parents se sont séparés. Quand j'étais gamine j'étais assez perturbante. Le genre de petite fille qui saute partout et qui veut toujours jouer. D'après ma mère je tiens ça de ma grand-mère. Enfin bref. Je me souviens que ce jour-là on était allés au parc. Mon frère n'avait que 4 ans, alors ça lui plaisait aussi. Heureusement, ce jour-là il n'y avait personne. Donc, comme d'habitude, je me suis jetée sur les jeux et je suis montée sur la passerelle, le truc qui donne sur le toboggan. Elle était assez haute. Assez pour qu'un enfant de mon âge se casse quelque chose si il tombait. Ma mère a toujours dit que c'était déraisonnable de l'avoir mise à une telle hauteur. Mais moi je n'avais pas peur. Alors je suis montée, et comme il avait plu j'ai glissé sur une flaque et suis tombée. Mes parents étaient trop loin pour me réceptionner. Alors ma mère a réagit immédiatement, a dit je-sais-pas-quoi et je me suis immobilisée dans les airs avant de finir ma chute sans problème. Mon père est resté ébahi et il leur a fallu moins de 3 heures pour que ma mère lui révèle tout, qu'il prenne ses affaires et s'en aille. Ma mère a mis 1 an à s'en remettre, et n'a plus jamais voulu partager sa vie avec quelqu'un d'autre. Mon frère et mes parents se souviennent de ce jour comme si c'était hier, moi, je n'en ai gardé aucun souvenir.

Jane se sentit mal pour elle, mais Auror la rassura en lui disant que sa mère ne lui en avait jamais voulu, répétant que c'était son père qui ne savait pas aimer convenablement. Depuis, Auror essayait de se tenir à carreau et évitait les bacs à sable, surtout en présence de sa mère.

Elles se séparèrent au cours de DCFM. Jane s'assit à côté d'Harry qui lui raconta tout ce qui s'était passé depuis la rentrée, et Jane fit de même. Harry sembla soulagé quand elle lui dit qu'à part un ou deux imbéciles, elle avait reçu un accueil chaleureux.