08/04/2133, Allemagne.

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La réaction des médias est toujours drôle à voir. Il suffit d'un rien pour qu'ils se jettent dessus. Un peu comme lorsque l'on donne un bout de pain à un groupe de pigeons. Ils se battent pour être les premiers. Aujourd'hui, le bout de pain a été représenté par des bus. Juste des bus, de banals cars. Évidemment, ce qui comptait surtout, s'était la destination de ces engins et les personnes qu'ils transportaient. Des médecins et des scientifiques aux usines. Les médias tels les oiseaux qu'ils sont ont accouru. Des envoyés spéciaux devant les usines, c'était à celui qui irait le plus vite.

Toute la journée, les cars ont eut l'attention rivée sur eux. Ils sont arrivés, au compte goutte de tous les pays signataires. Ça ne faisait plus aucun doute, ils venaient pour les personnes qui se trouvaient dans les usines. Ils y avaient des personnes dans les usines. Et les personnes étaient modifiées. Nous avons réussi ce que nous voulions faire, les sauver. Sauver ces gens qui étaient entre la vie et la mort, les montrer, pour que plus personne ne soit de nouveau amené à être comme ça, à subir ces expériences. Ce que j'ignore encore, c'est comment s'y prenait Miraras pour faire croire à un Alzheimer, je me le demande toujours, et j'espère du fond du cœur que l'enquête le déterminera pour que cela cesse si ce n'est pas déjà le cas.

Le point le plus positif à ce jour, c'est l'évolution positive dans notre sens de l'investigation. Ainsi, Zala qui est sous le gouvernement des huit pays, dont la France, ne passe plus pour une criminelle complotant contre le Gouverneur. Et, au vu de l'avancée des policiers dans leurs recherches déjà toutes tracées, elle devrait bientôt sortir. J'ai si hâte de la serrer dans mes bras, lui dire je t'aime encore des milliers de fois.

Quand Zala sera libre, je me demande bien ce que l'on fera. Elle viendra nous rejoindre ici, puis, nous partirons autre part, je ne sais trop où pour reprendre une nouvelle vie. Nous n'aurons qu'à nous trouver de nouvelles puces I.D., puis grâce à mes économies, nous prendrons trois billets d'avion et attirerons sur une plage, sur une île chaude.

C'est peut-être un tableau hyperbolique et utopique, c'est ce qui me fait rêver, espérer, attendre. De toute manière, je ne souhaite vraiment qu'une seule chose, Zala. Je la veux dans mes bras et nul part d'autre. Tant qu'il y a Zala et Filia à mes côtés, je serais heureux, l'homme le plus comblé du monde. Je les aime chacune d'une façon bien différente, Filia je l'aime comme on aime une sœur, c'est pur et fort, et Zala je l'aime comme ce n'est pas permis, je l'aime bien plus que mon cœur, je l'aime de toute mon âme, de tout mon être, c'est un sentiment puissant et dévastateur.

Celui qui aime Zala plus que ça propre vie.

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