Chapitre 25

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Pdv de Kayla
Je viens de tomber du quinzième étage, je suis si aveugle que ça ? Je n'ai pas réussi à voir que ma meilleure amie se faisait harceler. Je pensais qu'elle souffrait du départ de son père pas qu'elle endurait ce cauchemar. Je m'en veux de n'avoir rien vu venir. Et pour couronner le tout Julie déménage. Je pense que ces vacances peuvent difficilement devenir pire. Quoi que je parle un peu trop vite, avec nous on peut toujours faire pire ! Je tente un regard vers Hugo. Ses poings sont prêt à frapper quelqu'un jusqu'à la mort et son regard est meurtrier. Il a aussi sa jolie veine sur son front qui est prête à exploser tant il est en colère. Je le vois tout à coup se lever du canapé et monter les escaliers en un temps record. Je décide de le suivre car même s'il m'a bien fait comprendre en secourant Chloé et pas moi qu'on était simplement amies, je vais aller lui parler. Mais d'ailleurs, sommes nous encore amis ? Après ce que je lui ai craché à la figure hier soir, je ne sais pas où on en est. Je lui ai clairement dit que j'étais amoureuse de lui juste après l'avoir insulté. Mais j'en crève qu'il ne m'aime pas de la façon dont j'aimerais qu'il le fasse. J'ai envie de me jeter à son cou et de l'embrasser pendant des heures mais à présent je sais que je ne pourrai jamais le faire car Kayla, il ne t'aime pas ! J'ai mis du temps à l'admettre mais notre baiser est la fin de notre pseudo histoire. C'est une belle fin, non ? Il se dirige vers sa chambre. Je le talonne et manque de me prendre la porte qu'il a voulu claquer, dans la tête. J'entre dans sa chambre et je le vois faire les cents pas.

« Est-ce que ça va ? Je lui demande.

Mais Kayla qu'est-ce que t'es conne ! « Ça va ? », bien-sure que ça va pas. Sa sœur se fait harceler, il ne peut pas aller bien. Heureusement il est tellement en colère qu'il n'a même pas entendu ma question.

-Euh tu me parles maintenant ? J'étais pas censé être le dernier des salops ? Questionne-t-il a son tour.

-Disons que c'est un cas de force majeur alors. Je lui déclare. Mais t'es quand même le roi des salops ! Je m'empresse d'ajouter.

Il sourit quelques instants à peine avant de retrouver son aire furieux contre la terre entière.

-Ptn mais tout est de ma faute. S'exclame-t-il d'un ton sombre et furieux.

-Mais enfin pourquoi tu dis ça ? C'est de la faute de personne ce qu'il lui arrive. Dis-je pour le rassurer.

-Bien-sur que si c'est de ma faute. Je m'étais toujours promis de la protéger mais j'ai même pas été foutu de le faire.

Il passe sa main dans ses cheveux et j'avoue que j'adore quand il fait ça. Ahhhhh mais Kay arrête un peu, il t'a dit clairement qu'il valait mieux être amis... Le problème c'est que j'ai aucune envie d'être son ami et même je peux pas être son ami, j'y arriverai jamais... Le voir avec une autre fille me donne juste envie de vomir. Durant ces derniers mois où il couchait avec une fille différente chaque soir ne m'atteignait pas forcément puisque je savais que ce n'était que des plans culs mais maintenant qu'on s'est embrassés, je sais pas, j'ai l'impression que ça a encore plus amplifié mes sentiments et ma jalousie pour lui. Mon dieu mais dans quelle merde je me suis fourrée encore ?

-Écoute, tu l'as protégé à partir du moment où tu as su ce qu'elle subissait. Jedéclare. Tu vois moi elle ne me l'a même pas dit alors... Je marmonne.

-Ptn je... je.... vais tuer ce malade. Annonce-t-il très sérieux. Pour avoir fait ça à ma soeur !

Je dois dire qu'à l'entente de ces mots je frissonne. Je ne l'ai jamais vu comme ça et ça me fait peur. Et si il voulait vraiment le tuer ? Il sort de la chambre en trombe et se dirige vers la salle de bain. Il reste quelques secondes devant le miroir et finit par écraser son poing dedans. Le miroir se fissure. Je suis tellement choquée que je reste ébahie pendant un long moment. Je regarde le miroir puis Hugo et ses yeux sont si froids et sombres que je suis effrayée. Mais voyons Kay, c'est ton pote d'enfance, tu le connais, il ne ferait pas de mal à une mouche. Oui mon pote d'enfance certes mais là je ne le reconnais pas. Puis quand les fils de mon cerveau daignent se reconnecter entre eux, je ne peux m'empêcher de me précipiter vers lui.

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