Chapitre 1 :Mount Seymour

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Je me lève à 4 heures du matin, mon vol pour le Canada est à 7 heures. Je me traîne hors de ma chambre et je lambine sous la douche, m'endormant presque debout. 

 Je descends les escaliers avec ma valise et mon sac à dos, ma mère est assise dans le noir, tapotant sur son téléphone. Elle boit son café tranquillement, habillée, et les clefs de la voiture déjà posées sur la table.

 Quand elle remarque ma présence, elle tourne la tête vers moi et me fait un sourire fatigué. 

 -Hey, ça va ?

 -Tu en as mis du temps. Tu as tout ce qu'il te faut ?

 -Oui maman. C'est bon, j'ai tout.

 -Tu feras bien attention, dans l'avion et tout. Surtout là-bas, quand tu arriveras à l'aéroport, ne... -Maman. Ça ira. 

 -Bon, ok. On devrait peut-être démarrer alors, si tu ne veux pas rater ton vol pour... le Canada ! 

 -Oui ! Allons-y. 

 Je claque la porte du coffre avant de monter à côté de ma mère. Nous n'habitons pas trop loin de l'aéroport, environ une heure. Je mets mes écouteurs et écoute mon titre préféré de Calpurnia, Say it ain't so. La voix du chanteur est juste magnifique, Finn Wolfhard est de loin la personne dont je suis la plus fan au monde. Mon mais sérieusement, il est parfait ! J'en suis presque jalouse. 

 J'arrive à l'aéroport, ma mère a le droit de rester jusqu'aux portes des contrôles. C'est le moment des adieux. Elle me sert très fort dans ses bras, tellement que je peux à peine respirer.

 -T'inquiètes, tout se passera bien. Et il y aura des superviseurs en plus. 

 -Je sais, je te fais confiance, c'est juste que ça va faire bizarre à la maison, sans toi... En tout cas appelle-moi tout les jours ma chérie, je t'aime fort. Allez, vas-y ! 

 -Moi aussi je t'aime ! Je t'appelle ce soir ! Gros bisous ! 

 « LE VOL PARIS-MOUNT SEYMOUR PARTIRA DANS 30 MINUTES » Je commence à me rendre compte que je vais être sans mes parents, ni personne que je connais, pendant deux mois. Et si personne ne voulait devenir mon ami ? Et si je passais cet été seule, dans mon coin ?

Non, impossible. Je stresse pour rien. De toute façon, je suis bilingue, donc même si les gens ne parlent pas français, tout devrait bien se passer. Je tends mon billet à la femme qui se tient devant moi. Direction Vancouver !


Désolé si cette histoire est bourré de fautes, je l'ai écrite il y a longtemps !

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