Chapitre 3 : Zoé

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Je suis brusquement réveillé par l'arrivée de celle avec qui va je vais partager ma chambre. Une jeune fille d'un peu près mon âge, avec les cheveux mauve et de beau yeux bleus. Elle a jeté ses affaires dans un coin et poussé un long soupire. Quand elle a remarquer ma présence, elle a retenu un cri.

- Salut, excuse moi je t'avais pas vu. Je m'appelle Zoé, et toi ?

- Oh, tu parles français !

-Oui, j'ai demandé à l'accueil si il restait des chambres avec une filles francophone.

- Je savais pas qu'on pouvais choisir, tant mieux. Moi c'est Élise.

On a défait nos valises ensemble en fessant connaissance en même temps. Sa jupe était un peu spécial, et ne manqua pas de me faire sourire.

 Sa jupe était un peu spécial, et ne manqua pas de me faire sourire

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- Tes fringues sont sympas, on dirait que tu vas à un festival.

-Merci, moi j'aime bien ton...Bracelet.

- Ouais, je sais. Pas ouf, mais je suis plus à l'aise avec mon bon gros sweat des familles.

- T'inquiètes. Mais tu devrait lâcher tes cheveux si tu veux plaire à Finn.

Elle me fit un clin d'oeil en pointant du doigt mon pin's Calpurnia.

- Ça m'étonnerais que je le croise dans les montagnes.

- Oui mais dans l'hôtel peut-être.
Elle me dévisagea un moment en pliant son tee-shirt avant d'ouvrir de grands yeux.

- Attends, t'es pas au courant ?

- Pardon ?

- Que Finn est dans cet hôtel.

J'ai lâché la trousse de toilette que j'avais dans les mains pour me tourner vers elle.

- Je pensais que tu étais venu pour ça, toi. Avec tes pin's et tout, c'était évident.

Je n'arrive même plus à respirer, Finn Wolfhard, dans cet hôtel ?

- Toi, tu es venu pour ça ?

- Pas du tout, je suis pas une groupie. Non, moi ma mère travail ici. Alors je viens tout les ans.

- Je suis pas une groupie, hein.

- Ah bon ? Même pas un peu.

J'ai pris une grande inspiration en essayant de rester calme.

- Non, je suis parfaitement calme, très calme.
Je range un de mes sweat sur l'étagère, ne pouvant retenir un petit sourire euphorique.

- En tout cas, soit normal si tu lui adresse la parole.

- T'es malade, je vais pas lui parler !

- Pourquoi pas ?

- Tu m'as vu ? Il ne me remarquera même pas.

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