Chapitre 5

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Le soleil de l'été plongeait la campagne dans une lumière éblouissante et écrasait ses habitants sous une chaleur torride

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Le soleil de l'été plongeait la campagne dans une lumière éblouissante et écrasait ses habitants sous une chaleur torride.

Dans le jardin de ses parents, Aethra et son frère cadet se lançaient un Souaffle et tentaient de le rattraper. Si cela ne posait aucun problème pour la jeune femme, Poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor, le petit Max avait plus de mal. La balle lui glissait des mains à chaque fois et il allait la ramasser en grognant et en traînant les pieds. Il avait pris quelques centimètres durant le mois de juillet et faisait presque la même taille qu'elle, désormais. Il allait entrer en Troisième Année, et elle en Sixième Année.

Aethra rejeta ses cheveux en arrière et balaya l'allée de gravier qui menait à leur maison, située au bord d'une rivière par-delà laquelle se dressait une grande forêt à la canopée d'émeraude.

Soudain, une silhouette apparut sur le chemin et marcha d'un pas vif.

Avant que la jeune femme ne puisse réagir, Max jaillit dans son champ de vision, un large sourire aux lèvres. Il courut jusqu'au sorcier qui venait d'arriver pour se jeter dans ses bras.

— Erwan !

Leur frère aîné, vingt ans, était un Auror du Ministère de la Magie. Il ne passait que très peu de temps à la maison.

Aethra marcha à son tour vers lui et le détailla. Cheveux noirs et longs attachés en une queue de cheval, barbe de trois jours, yeux bleu-vert, il était enveloppé dans une cape sombre à reflets rouge sombre. Il possédait une allure noble et fière, en digne descendant de Gryffondor. C'était un sorcier puissant, doué dans les duels.

Erwan accueillit son frère cadet à bras ouverts, un sourire flottant sur ses lèvres minces. Aethra s'aperçut, en s'approchant, qu'il portait une fine cicatrice sur le visage, qui lui barrait la joue droite verticalement, de son menton à son œil. Elle était encore rouge et boursoufflée. Elle devait être récente.

— Qu'est-ce que tu t'es fait ? lui demanda-t-elle en croisant les bras et en désignant sa plaie d'un geste de la tête.

Son frère la dévisagea et ricana brièvement.

— On croirait entendre notre mère, plaisanta-t-il. Tu pourrais peut-être commencer une conversation normalement. C'est-à-dire par un : « bonjour, Erwan, comment vas-tu ? ».

— Tu es aussi livide qu'un cadavre, tu as maigri et tu arrives avec cette balafre. Evidemment que tu ne vas pas bien. Je le vois. Aussi, pourquoi me fatiguerai-je à poser cette question ?

— Comment vois-tu que j'ai maigri ?

— Tu ne portes jamais de vêtements amples, d'habitude.

Erwan sourit et se passa la langue sur les lèvres, déconfit.

— Pas mal. Fine analyse, petite sœur. Tu ferais une bonne Auror. Promis, je te raconterai tout. Mais laisse-moi aller saluer notre mère avant.

La Lionne dans les crochets du Serpent - LDH 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant