LES RÔDEURS, tome un [EN RÉÉCRITURE]

LXXI

-chapitre un peu plus long que d'habitude, je sais que ça vous fait plaiz~-

/Quelques phrases du chap précédent #70~

Après plusieurs autres constats du docteur, ils partirent tous et mes parents rentrèrent dans ma chambre, pour prendre de mes nouvelles et me prendre dans leurs bras.

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Plusieurs jours passèrent. Deux semaines après la prise de conscience que j'avais eut lors de mon réveil plus exactement.

Il était très tard. Sans réel but, je déambulais dans les couloirs de l'hôpital. Ce soir là, il n'y avait vraiment d'agitation. Seuls deux trois personnes trainaient. Surtout des infirmiers.

Je ne pensais à rien. Mon esprit était vide depuis mon réveil ici. Je me sentais si creuse à l'intérieur, comme si on m'avait rongée. A la fois soulagée de m'en être sortie, et à la fois terrifiée. Avais-je fais quelque chose de mal avec les Rôdeurs ? J'avais l'envie de me sentir responsable de mon état, comme si je l'avais cherché. C'était débile, mais je percevais une partie coupable de la chute des « rois du kidnapping » en moi, -les agents de police les renommaient comme cela-.

Mon crâne était douloureux. C'était la sensation qu'on pouvait avoir lorsque l'on se frappait sur la tête.

Pieds nus, je raclais lentement le sol, poussiéreux, et la main frôlant les murs blancs et nets de l'hôpital.

Depuis quelques temps, j'avais des sortes de visions -enfin il me semblait-. Ou des souvenirs plutôt. Je ne savais pas trop.

Bref, j'y repensais sans cesse. Je n'en dormais presque pas, ces images me hantaient.

Tout était sombre. J'avais les yeux fermés. Et, lointainement, j'entendais des voix sourdes. Mon corps était lourd et aucune sensation ne me parvenait. Comme si... Bah comme si j'étais morte en fait. Ou paralyser ? Et puis merde.

Je voyais alors de manière assez floue, comme si je n'allais pas bien. Même les yeux ouverts, il faisait plutôt sombre. Peut-être nuit.

Et puis, il y avait aussi ce bruit de moteur qui ronronnait.

Soudain, comme un flash. Venu d'un seul coup.

« Dépêche-toi ! Son corps recommence à convulser !, s'écriait Heryk tout près de moi.

-Je vais aussi vite que je peux !, rétorqua Nilson au volant.

-Pauvre Elie..., murmura tout près de moi aussi Keith.

-Comment vont les autres à l'arrière ?, s'exclama Nilson de nouveau.