LES RÔDEURS, tome un [EN RÉÉCRITURE]

XXXII

/Quelques phrases du chap précédent #31 ~

Je n'en pouvais plus...

Alors, je perdis connaissance dans la cellule, alors que le jeune roux venait tout juste de m'atteindre.

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‹‹ Quelques heures plus tôt... ››

« Bonjour à vous deux, Iris et Elie. »

Juan et Jaden venaient juste de quitter la pièce. C'était un grand bureau, plutôt ancien et classique : bureau en bois, siège large en cuir noir, paperasse éparpillée partout dans la pièce.

Nilson se sortit de son fauteuil et prit son café à petites gorgées.

« Vous avez passé une bonne nuit ? »

Il demandait cela à nous deux, mais son regard insistant était posé sur moi. Je détournai les yeux pour fixer le parquet luisant.

« O-Oui... Merci, murmura Iris encore faible.

-Bien. Avancez-vous plus près. »

Nous nous exécutâmes. La peur me torturait de l'intérieur, tordant mes boyaux dans tous les sens.

Mes doigts serraient le jean moulant qu'on m'avait donné et qui faisait ressortir mes formes disgracieuses de mes cuisses. Et puis avec le haut trop court qu'on m'avait obligé de porter, on pouvait voir mon ventre ainsi que mon affreux bourrelet.

J'essayai d'ailleurs de le dissimuler en me penchant un peu en avant.

« Vous avez déjeuné ce matin ?

-Non..., soufflais-je entre mes dents.

-D'accord. Je reviens, ne bougez pas. »

Il s'éclipsa derrière un paravent qui cachait une porte ouverte.

Iris tremblait, alors je lui tendis une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir.

« Non... Non, je n'ai pas... le droit...

-Mais enfin tu vas finir par tomber si tu continues ! »

Je la forçai à poser ses fesses sur le siège, mais elle résistait encore. Qu'est-ce qui lui prenait à la fin ? Elle allait limite tomber dans les pommes et elle refusait de reposer ses jambes ?

« Iris... Arrête ton cinéma et assieds-toi. »

Mon ton était ferme, et elle m'écouta enfin.

« Je... Je n'ai pas... pas le droit... »

Nilson revint quelques secondes plus tard avec un petit plateau qui comportait deux tasses fumantes et un pot de confiture avec un couteau et des tartines.

Quand il vit Iris assise sur l'un des fauteuils, il eut un sourire en coin.

« Tu prends tes aises, Iris ? Tu sais qu'il faut pourtant me demander pour s'asseoir dans MON bureau.