Choisie Par La Lune - Le Pouvoir D'une Déesse

- Chapitre 47 -

En pleine milieu de la nuit à la veille de l'union, Luna en plein sommeil elle fronça les sourcils. Elle bougea la tête dû à son rêve, bougeant et gémissant. Tout était noir, elle ne voyait rien et petit à petit des flashs apparaissaient ; c'était vague. Mais elle arrivait très bien à attendre autour d'elle, elle entendait des hurlements ; des hurlements de douleur. Puis elle entendait des bruits étranges comme si des voitures se heurter, s'entrechoquer.

Subitement, elle voyait Lydia, Lydia hurlait de douleur. Elle la voyait comme si elle était en face d'elle, elle pouvait clairement voir son visage bordé de larmes et de douleur. Elle répétait la même chose, que cela lui brûlait de l'intérieur.

Ce flash n'avait duré qu'une seconde mais pour Luna, elle avait l'impression que cela avait duré une éternité.

Un autre flash apparaissait, elle voyait une voiture se faire violemment percuter et Luna reconnaissait cette voiture ; celle de Gareth qu'il avait pris. Elle se voyait dans cette voiture, elle pouvait sentir toute la violence et la douleur contre la vitre.

Même en dormant, elle comprit que c'était une vision et elle savait de qui ça venait, de sa fille. Mais tout était beaucoup trop rapide, elle n'arriva pas à enregistrer chaque détail. Puis elle voyait Lydia allongée au sol baignant dans son sang et Will sous sa forme lupine donnant un puissant coup de griffe.

Luna se réveilla en sursaut lâchant un hurlement se débattant ayant senti la douleur du coup de griffe, une douleur inimaginable. Killian se réveilla aussitôt après avoir entendu Luna, il la vit en train de haleter se touchant le corps.

Fou d'inquiétude, il s'approcha d'elle pour la prendre dans ses bras lui demandant ce qu'il se passait. Il tenta de la calmer, il embrasse sa tempe, ses marques ; il caressa même son ventre qui fut légèrement arrondi.

Les visions pour Luna lui avaient apparus tellement vrai. Comme si elle y était. Elle ignora si elle devait oublier ce qu'elle avait vu, ou y prendre garde. Jusqu'à présent tout ce qu'elle avait vu dans ses rêves s'était produite, enfin presque tout. Moonalia n'était pas encore venue au monde.

Killian fut inquiet, car la dernière fois ils avaient dû l'anesthésier pour la calmer dû à ce qu'elle avait vu. Il ne voulait plus revivre cela. Il n'eut pas seulement inquiet, mais il eut peur pour elle et leur enfant.

- C'est la deuxième fois Luna... Dis-moi ce qu'il ne va pas ?

- Ce n'est qu'un cauchemar ce n'est rien, tenta-t-elle de le rassurer après avoir retrouvé une respiration régulière.

Or cette réponse était loin de lui suffire, de le rassurer et elle le vit. Elle posa une main sur sa joue le regardant dans les yeux, elle finit par poser son front sur le sien. Il lui demanda à nouveau ce qu'elle avait vu, car il avait compris que ce n'était pas qu'un simple rêve. Il tenta de la convaincre qu'il put l'aider et cela ne fonctionna pas, elle lui dit vaguement ce qu'elle ressentit.

- Lydia... J'ai peur pour elle et savoir qu'il peut attaquer à tout moment me terrifie... Lui mentit-elle ce qui ne fut pas entièrement faux.

- Ne t'en fais pas mon amour, on appliquera ton plan et on le tuera une bonne fois pour toute ! Tenta-t-il de la rassurer en embrassant sa tempe.

Il s'allongea l'emmenant avec elle, il se couvrit de la couverture sur eux. Il la ramena plus à lui, l'allongeant presque sur lui dû à sa petite taille ; de plus il eut des épaules et un buste très large. En caressant le dos de Luna, il lui murmura de se rendormir ;que demain une grosse journée les attendit.

Ce qui était vrai, Will attendit sagement d'attaquer le moment venu.

Le lendemain, elle se réveilla sentant des baisers sur sa nuque qui était dégagée. Elle sourit reconnaissant les lèvres de son mari. Il se décida enfin de la réveiller après l'avoir regardé dormir pendant quelques temps. Il embrassa sa nuque remontant ses baisers jusqu'à sa joue caressant ses cheveux blonds lui disant un bonjour. Elle se retourna vers lui avec un large sourire pour l'embrasser, qu'il répondit avec joie son baiser. Il la prévint qu'il fut bientôt midi et que l'union était pour l'après-midi.