chapitre 29: le bureau

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Maintenant qu'elles étaient au courant, il fallait qu'elle sache la véritable histoire de leur famille. Pour ça, il n'y avait qu'une seule solution: appeler les parents de Louanne et Lisa. Thomas savait qu'il allait regretter mais il n'avait pas le choix sans quoi il le regretterait encore plus. Tout rn tremblant de tout son être, il composa le numéro d'urgence:

" Ici  Monica, qu'y a t-il?

- Monica, c'est Thomas. Tu avais raison sur toute la ligne et maintenant elles sont au courant, commença-t-il d'une voix tremblante, je suis désolé. J'aurais du t'écouter mais je n'ai pas voulue te croire, je suis pret à faire n'import...

- Ce n'est pas le moment de t'apitoyer, j'arrive dans dix minutes. Fait rentrer les filles dans mon bureau et fait ce que je t'avais dit de faire.

Il n'était pas forcément heureux d'avoir à faire ça mais c'était la seule solution, il le savait. C'était arrivé trop loin et il fallait que tout s'arrête. 

- Lisa, va chercher ta soeur et amène la dans le bureau.

- Le bureau? Mais il n'est pas censé rester secret?

- En effet, mais c'est un état d'urgence et vos parents veulent lui parler!

§§§§§§§

Elle était là et regardé ses mains comme si elles avaient du sang. Et il y en a! Elle avait faillit le tuer! Si Léo n'avait pas été blessé, il serait surement à la morgue en ce moment-même. Comment avait-il pu tomber amoureux d'un montre pareil? Sous ses airs d'innocente se cachait un monstre sanguinaires. Oui il se répétait mais il était furieux. Pas furieux contre Louanne mais contre lui-même. Son père l'avait prévenu que ça finirait mal mais il n'en avait pas tenu compte. 

Pris dans ses pensées, il ne vit pas Louanne s'approcher de lui et sursauta à son contact. Il était maintenant effrayé par la créature en face de lui. Il aurait voulu lui en vouloir et être fou de colère à son égard mais lorsqu'il vit son regard, il comprit: ce n'était pas elle qui lui avait fait du mal mais cette foutu prophétie. Elle n'était plus la même: avant son regard était noirs, vides, sans émotions tandis que maintenant ils étaient pleins de tristesse et de remord. Il ressentait ses émotions: elle s'en voulait jusqu'à la moelle de ses gestes. 

Sans comprendre pourquoi il agissait ainsi, il l'a prit dans ses bras et lui chuchota de ne pas s'en faire, que ce n'était pas grave. Elle, elle sanglotait en s'excusant, lui disant qu'elle ne voulait pas vraiment lui faire du mal, qu'elle n'était pas elle-même. Ils se levèrent et se dirigèrent vers la porte. Il fallait qu'ils prennent l'air. Au lieu d'aller dehors, Nicolas les dirigeait vers un endroit quasi-secret de tout le monde. Il savait qu'elle aimerait cet endroit. Cette pièce était une salle en dehors du temps et merveilleusement belle. Arrivé devant la porte, il la laissa entrer:

- Wahou!

Il comprenait sa réaction. A chaque fois qu'il y rentrait, ça lui coupait le souffle. La hauteur sous plafond, les plantes, l'odeur, les couleurs: ce bureau était une pure merveille. seulement, il était censé rester secret et il n'avait aucune idée pourquoi est ce qu'il l'avait emmené dans cet endroit.

Avant même qu'il ne puisse se détendre, il entendit quelqu'un s'approcher de lui. Sans lui laisser le temps de riposter, on lui asséna un coup sur la nuque et il s'évanouit. Une douleur affreuse s'empara de lui, il comprenait maintenant pourquoi les acteurs faisaient la grimace quand cela leurs arrivaient. La seule chose qu'il eut le temps de voir fut le regard effrayé et étonné de Louanne.

note de l'auteur: voilà un nouveau chapitre terminer. il est un peu court mais la suite est beaucoup mieux. je ne l'ai pas encore écrit alors je le publierais dans un certain temps malheureusement

entre pouvoir et famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant