Comment osez t-il lui ordonner d'aller à cette putain de salle de sport alors que c'était à cause de ça qu'elle s'était retrouvée morte pendant quelques secondes! Il était hors de question qu'elle y aille et personne ne pouvait la forcer à y aller. Bien décider à tenir tête, elle ne démordait pas et Nicolas commençait à perdre patience:
-Écoute, il ne va pas te faire travailler, c'est juste pour comprendre ce qui s'est passé. Viens on y va! Je te préviens Louanne, si tu n'y va pas de ton pleins gré, je te force à y aller!
-Ah oui, et comment tu compte me forcer? Tu ne peux rien contre moi et tu le sais!
- on pari?
- Tu n'y arriveras pas, dis-elle en croisant les bras espérant qu'il abandonne.
elle savait très bien qu'elle n'utiliserais jamais la magie contre lui mais ce n'était pas une raison pour qu'il ne prenne trop la confiance! Soudain, il se leva et se planta devant elle avec un regard malicieux. Elle ne savait pas ce qui se tramait, mais elle n'aimait pas ça. Comme si elle était un chiffon pas plus lourd qu'une plume, il commença à la prendre sur son épaule. Malgré le fait qu'elle se débattait de toute ses forces, lui semblait s'amuser.
- Lâche-moi Nicolas, criait-t-elle en lui donnant des coups de poings dans le dos, je ne veux pas y aller. Nicolas, le supplia-t-elle d'une voix brisée, tellement qu'il en fut étonné et qu'il relâcha son étreinte.
Sans attendre son reste, elle lui asséna un petit coup dans les cotes assez fort pour qu'il se pli et se dégagea de ses bras puissants.
- Je t'ai eu, rigolait-t-elle.
En réalité, c'était plus un jeu qu'une conviction. Aller à la salle de sport, surtout si ce n'était que pour parler de la dérangeait pas. En refusant d'y aller, elle passait plus de temps avec Nicolas. Plus le temps passait, plus les sentiments qu'elle éprouvait pour lui étaient importants. En voyant que se dernier se relevait, elle parti en courant dans une direction totalement inconnu. Son excitation était tellement grande qu'elle ne remarqua même pas que les couloirs devenaient de plus en plus étroits et sombres. Elle ne se rendit pas compte que Nicolas s'était arrêter en lui disant de faire demis tour.
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Ralentissant peu à peu, Louanne se rendit compte que cet endroit faisait froid dans le dos. c'était un endroit morbide, avec une odeur acre et métallique (un peu comme celui du sang en fait). Regrettant d'être passer par là, elle décida de faire demis-tour mais elle senti une présence derrière elle. Doucement, elle se retourna et hoqueta de surprise: un homme avec une barbe sortait d'une salle. Il était en piteux état et avait encore des plaies ouvertes. Comme par réflexe, ses mains se mirent aux endroits les plus ouverts pour les soigner.
Pour la première fois depuis son arrivée, Louanne pris le temps de regarder ce pauvre homme dans les yeux. Son regard était surpris mais aussi vide. On ne voyait ni douleurs ni plaisir, non il était vide de toute émotion. D'un coup, quelqu'un sortit de la même salle:
- qu'est ce que tu fais toi, dit-elle en regardant la soigneuse. Non mais je rêve, tu es en train de le soigner là! De quel droit tu te permet de faire ça!
- De quel droit vous dits? Et bien de mon droit à moi! Cet homme est blessé alors oui je le soigne. Vous êtes qui vous, pour me parler sur ce ton alors que cet homme est blessé?
- Ma parole, tu es devenu folle on dirait bien! Tu vas voir ce qui va t'arriver tu feras moins la ....
- Je vous écoute, qu'allez-vous lui faire? je suis tout oui!
Nicolas, enfin il m'avait rejoint. Mais qui était cette dame et pourquoi me menaçait-elle alors que je soignait un homme blessé?
- Oh, euh non je disais juste qu'il ne fallait pas soigner ainsi les promoteurs qui sortent de notre salle, dit-elle d'un ton soudain peureux.
Le numéro de cette salle en question était 113.... Bien que ce chiffre lui disait quelque chose, elle ne se rappelait plus quoi exactement.
- Et bien la prochaine fois que vous parlerez à Louanne très chère, j'espère que ce ne sera pas sur ce ton. Viens on y va!
- Non! je veux savoir ce qu'il y a dans cette salle, qu'est ce qui s'y passe?
- Crois moi tu ne veux pas savoir.
113, 113. ce chiffre lui disait quelque chose mais quoi, impossible de le savoir! Puis, son souvenir revint:
- Cet salle Nicolas, cette salle, ne me dit pas que c'est ce que je pense. Ne me dit pas que c'est la "punition" dont tu me parlais?S'il te plait, ne me dit pas que l'homme qui m'a emmenée chez Thomas la dernière fois n'a pas terminé dans la salle 113 pour ce que je pense. Ne me dit pas Nicolas que cette salle est une salle de torture ou des personnes, avec leurs pouvoirs font souffrir d'autres personnes. Dis moi que je me fais des idées, que si tu avais été au courant de ses atrocités, tu serais parti de là. Ne me dit pas que tu es fan de l'Organisation alors qu'elle fait ses atrocités.
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entre pouvoir et famille
Fiksi PenggemarLouanne est une jeune fille brillante à l'école, plutôt belle, attentionné, compréhensible, ... Son défaut ? elle est parfaite. tellement qu'elle rend les gens jaloux, du moins les gens "normaux". Et oui, elle n'est pas "normal". sa particularité :...