VIRTUELLES VIRTUOSES

Jamais deux sans toi

Après tous ces longs mois d'attentes, voici enfin la suite. Les prochains chapitres devraient être publiés plus rapidement que celui-là. je devrais avoir davantage de temps pour écrire désormais. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point l'écriture m'avait manquée. Tout ce qui en découle est tellement transcendant... Mais avant tout, c'est vous qui m'avez manqué. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira. N'hésitez pas à donner votre avis, même si vous n'avez pas aimé, j'ai sûrement un peu perdu la main... Et une mention spéciale à ma chérie qui m'inspire énormément (je ne pense pas qu'elle soit consciente à quel point) et qui m'a trouvé le titre et la chanson...

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Lorsque je revins à moi, je distinguais des visages très inquiets penchés au-dessus de moi.

-Laissez-la respirer vous tous ! On ne vous a rien demandé que je sache ! S'exaspéra quelqu'un.

Il ne pouvait s'agir que de Carine pour crier ainsi sur de parfaits inconnus. Cela semblait efficace car il ne restait désormais que mes amies auprès de moi. Je constatai qu'Abby et ses amies avaient également disparues. Les deux cousines me saisirent chacune par un bras afin de m'aider à me relever.

Je ne gardais plus aucun souvenir du reste de la soirée. Tout ce dont j'étais sûre, c'est que je me réveillai le lendemain chez Carine, dans la chambre d'amie, nue comme au premier jour. Peu à peu des bribes de souvenirs de la soirée revinrent à moi. Je dus faire un gros effort pour les rassembler chronologiquement : la séance photo au bar, l'idylle naissant entre Clara et Sandra avant de terminer par Anaïs. Cette dernière était pire que tout ce que j'avais pu imaginer. J'avais bien compris qu'elle m'avait été infidèle, mais là je découvrais quelqu'un de haineux et pathétique. Un an de ma vie perdu à ses côtés. Certes, ce n'était pas la bonne, je l'avais compris à mes dépens, mais je venais de me rendre compte que je ne la connaissais pas du tout. Comment avais-je pu être aussi aveugle ?

Mais ce qui me blessait vraiment c'était Abby ! Comment avait-elle pu me cacher cela pendant tout ce temps ? Nous venions seulement de nous retrouver et cette seule phrase d'Anaïs a suffit à tout remettre en question, tout balayer.

Je n'en pouvais plus de toutes ces montagnes russes à ce rythme là, j'allais y laisser ma peau. Il fallait que je prenne l'air, je décidais de me lever. Le problème c'est que je ne trouvais aucune trace de mes vêtements. Je n'avais pas le choix, je n'allais pas restée allongée là éternellement. Je courrais en direction de la salle de bain, en espérant ne pas tomber sur Damien. Trop tard. Je me retrouvais nez à nez avec lui. Ce dernier piqua un fard et ne savais plus où regarder. Je me ruai sur ma gauche pour passer. Evidemment, il s'était décalé du même côté. Je me retrouvais donc, contre mon gré dans ses bras qu'il avait tendu pour éviter ma chute imminente. C'est bien entendu à ce moment là que Carine décida de se lever.

-Qu'est ce qui se passe ici ? S'exclama-t-elle.

-Chérie, ce n'est pas ce que tu crois ! Je me suis levé et elle... Elle...

Je n'aurai pas été concernée, je crois que j'aurai éclaté de rire. Cette scène était complètement irréaliste.

-Moi, tout ce que je vois, c'est ma meilleure amie, complètement nue dans tes bras !

Elle se tourna alors vers moi, les poings sur les hanches, le regard dur :

-Vanessa ! Tu me déçois énormément ! Jamais je n'aurai cru capable d'une telle chose ! Je sais que tu as de quoi être déboussolée avec tout ce que traverses ces derniers temps mais ça ne te donne pas le droit pour autant de te jeter sur le premier venu.