Un chapitre qui aura su se faire désirer, mais je n'ai pas pris beaucoup de temps pour écrire cette semaine et je m'en excuse. J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à me donner votre avis! Merci pour votre patience!******************************************************************************************
La brève euphorie qui m'avait gagnée à l'idée de ce séjour dans la capitale anglaise et cette illusion optimiste avait rapidement disparu face à cette triste réalité et à ma solitude. Abby était ancrée en moi à jamais et rien n'y changerait.
Lorsque je me réveillai, j'étais en nage. J'en avais inondé le lit de sueur. Morphée m'avait accueillie dans les ténèbres de la nuit, avec son lot de cauchemars, d'images atroces. Encore. Une sorte d'« abyssal darkness ».
Il me fallut de longues minutes interminables pour sortir de cet état léthargique. Je m'extirpai du lit aussi difficilement qu'un adolescent qui devait se rendre en cours. La journée s'annonçait extrêmement compliquée. Une infinie mélancolie m'envahissait, j'étais mélancolie. Les larmes refusaient de s'écouler, j'étais à présent victime d'une sécheresse lacrymale. J'avais écoulé mon stock de pleurs ces derniers temps. Je n'avais plus envie de rien, je n'étais plus qu'un corps. Mon âme s'était réfugiée au plus profond de mon être, côtoyant la souffrance et la douleur. Je ne voulais plus rien ressentir. Liz, aussi belle et sympathique qu'elle était, n'arrivait pas à m'extraire de cet état. Une seule en était capable, mais elle avait choisi de m'abandonner, de me laisser seule.
Je savais que je devais me faire violence car j'avais promis de venir à ce concert. Peut-être, que finalement, pendant quelques heures, j'arriverais à m'évader. Et contrairement à d'autres, je tenais toujours mes promesses.
C'est ainsi que je passai ma journée à écouter des chansons les plus déprimantes les unes que les autres. Mais les larmes ne venaient toujours pas. Je mis fin à cette torture en me préparant relativement tôt. J'avais été conviée en back stage et Liz m'avait conseillé de me présenter deux à trois heures avant l'heure du début du concert. Celui-ci avait lieu dans une petite salle intimiste à Londres, mais réputée.
Le choix des vêtements fut très simple : slim noir, T-shirt noir, bottines noires, veste en cuir noire. Je laissai mes cheveux ébène détachés et passai un trait épais d'eyeliner sur mes yeux. Mon look était en adéquation totale avec mon humeur. Il me fallait une demi-heure pour m'y rendre à pieds. Parfait, cela me remettrait les idées en place, du moins je l'espérais.
Mes écouteurs dans les oreilles, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, plongée dans mes pensées, plongée dans mon monde bercé de notes et de douces mélodies. Ces derniers temps, seule la musique me donnait l'impression d'avoir une once de vie encore en moi. Soudain, je heurtai avec fracas quelque chose et me retrouvai par terre. Je me relevai, légèrement meurtrie par ma chute et aperçu une espèce de géant, il avoisinait les 1,90m et était très musclé, le crâne rasé, un bouc et un air menaçant. Il n'avait pas l'air content du tout et commençait à vociférer des insultes à mon encontre. C'était exactement ce qu'il me fallait, pouvoir déverser cette rage et cette colère enfouies en moi depuis tout ce temps. Se mettre en colère contre lui devait s'apparenter à un suicide, mais tout cela m'était égal, j'avais besoin de me défouler et il m'en avait donné l'occasion. Je me mis à lui vomir des insultes et il me donna un coup de poing dans le ventre. Je me pliai en deux, le souffle coupé, et il me souleva de terre en me prenant par la gorge. Je ne pouvais plus respirer et l'air commençait à me manquer. Des cris me parvenaient au loin et le géant me lâcha et je retombai durement sur le sol. Je restai un moment allongée, le temps pour moi de me remettre de mes émotions. Quelqu'un se précipita à ma rencontre et me prit la main :
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VIRTUELLES VIRTUOSES
RomantizmQuand le virtuel prend le pas sur la réalité. Voilà un exemple d'un amour naissant qui commença sur un site de rencontres. Est ce que nos deux protagonistes vont oser franchir le pas ou préférer la sécurité de leur écran d'ordinateur et smartphone?