On se dit que les retrouvailles sont l'occasion de renforcer les liens, créer de nouveaux souvenirs mais c'est un mensonge.
Ouvrir les yeux un jour pour observer l'affreuse réalité, en voilà une bonne raison de commencer une aventure.
Qu'en pensez...
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Cela fait 8 jours que je suis bloqué ici voir plus, je dois sortir ! J'ai besoin de sortir de cet endroit ou je vais devenir fou !
Je suis sans arrêt entouré de brume. Du brouillard, de la brume et des nuages, il n'y a que ça à perte de vue. Je ne peux même pas me servir de ma magie pour la faire disparaître puisque mes flammes se sont aspirées sitôt apparues.
Je ne me rappelle même pas comment je suis arrivé ici. Tout ce dont je me rappelle c'est que je frappais à la porte de leur infirmerie et que lorsque celle-ci s'est ouverte, Yuki m'a frappé assez fort pour m'envoyer valdinguer.
Moi : Yuki ! Je sais que c'est toi qui me joue un tour alors laisse moi sortir ! La plaisanterie a assez duré !
Soudain, je sentis une odeur qui m'était familière. Erza. Elle ne devait pas être loin.
??? : Et si elle ne le voulait pas ? Et si Yuki te laissait ici jusqu'à la fin des temps ? Que ferais-tu ?
La voix venait de derrière moi et je me rendis compte qu'il s'agissait d'Erza. La brume sembla se dissiper et je vis que nous nous trouvions près d'une ville en ruines. L'endroit devait être assez vieux et inhabité puisque les bâtiments, tout du moins ce qui en restaient, étaient infestés par les racines et la mousse.
Moi : Erza ? C'est toi ?
Elle me jaugea froidement avant de s'approcher de moi. Quelque chose n'allait pas, c'était certain.
Erza : Oui Natsu, c'est bien moi. Je suis bien face à toi.
Même sa manière de parler n'était pas la même, quelque chose clochait.
Moi : Je peux savoir ce que tu fais là ? Ne me dis pas que c'est Yuki qui t'y a envoyé ? Elle ne serait pas en colère à ce point. C'est impossible. J'avoue avoir fait une erreur mais je compte me rattraper.
D'un geste de la main, elle me rappela à l'ordre. Son visage restait stoïque. Je restais sur mes gardes tandis qu'elle recula de quelques pas.
Erza : Rassure-toi, ce n'est pas Yuki qui m'a envoyé ici. Je suis venue de ma propre initiative pour récupérer l'une des seules choses qui m'appartiendra à jamais.
Moi : De quoi tu parles ? Quelle est cette chose qui t'appartiendra à jamais ?
Erza : Je parle de ta vie !
Elle accompagna sa phrase pour une attaque en se servant d'une épée recourbée. J'eus le réflexe d'éviter, me sauvant la vie par la même occasion.
Un flash de lumière me fit comprendre qu'elle avait changé d'armure. Je n'attendis pas et me mis à bonne distance d'elle. Son armure se composait d'un bouclier normand ainsi que d'une masse.
Erza ne me laissa pas parler et se jeta sur moi, armée de sa masse.
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