36. Ce n'est qu'un adieu

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??? : Dis adieu...conseiller...

Pdv Yuki

Sans être capable de réfléchir posément et de manière logique, je me suis élancée vers cet ennemi qui mettait en danger la vie du conseiller Ork avec une rage qui m'était étrangement familière. 

Je me trouvais à quelques mètres d'eux et m'apprêtais à frapper de toutes mes forces l'assaillant quand une onde choc surpuissante me repoussa et m'envoya embrasser l'un des rares murs encore debout.

L'homme avait utilisé une sorte de magie explosive sur le crâne d'Ork et je ne vais pas parler du résultat. Tout ce que je peux dire est que le dernier survivant du Conseil de la Magie était mort sous mes yeux sans que je puisse le sauver.

L'homme, qui entre-temps s'était relevé, me lança un regard moqueur avant de rire de manière démoniaque. Ce rire était inhumain, sordide, malsain et terrifiant. Il y avait tant de termes pour le qualifier mais je pense que le plus précis serait anormal. Son rire ne ressemblait pas à un rire humain, on aurait dit le rire d'un animal, plus précisément le rire d'un chacal.

Pour une raison qui m'étais inconnue, ce rire m'énervait d'autant plus. Était-il heureux d'avoir abattu tous ces innocents ? Et de quel droit ?

Moi : Espèce de malade ! Qui es-tu pour te donner le droit d'arracher la vie à des innocents et de cette manière ?!

L'homme sembla ignorer royalement ce que je venais de lui dire et planta son regard dans le mien avant de souffler quelque chose m'étant sans aucun doute destiné.

??? : La porte du livre des démons s'est ouverte et vous en êtes la cause. C'est à nous de contrôler le monde. L'âge des hommes est désormais terminée.

Il finit son aveu dans un rire glaçant avant de me lancer un sourire étrange.

Moi : De quelle porte es-tu en train de parler ? Est-ce une menace ? Que viens-tu faire ici ?

Le sourire de l'homme s'agrandit à nouveau me faisant comprendre que mes incertitudes lui plaisaient beaucoup. 

??? : Je suis Jackal, et je suis un messager venu ici en ce jour pour amener la paix dans le monde...

Mon amie aux cheveux rouges n'étant pas capable de rester calme plus longtemps fit apparaître une épée au creux de sa main et la leva en direction de Jackal.

Erza : Amener la paix dans le monde ? C'est une plaisanterie. 

Jackal nous lança un regard qui se voulait interrogateur avant d'ouvrir grands les yeux et de rire bruyamment

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Jackal nous lança un regard qui se voulait interrogateur avant d'ouvrir grands les yeux et de rire bruyamment.

Jackal : Je crois qu'il y a mésentente sur le sujet. Nous autres, démons, souhaitons purifier ce monde de toute la vermine existante. Et quand je parle de vermine, je parle bien évidement de vous ! Humains !

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