Loups

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Je me dirigeai dans la salle de bain et finis de me préparer. Mon père m'attendait dans la voiture pour partir. Depuis que j'avais mes cauchemars il insistait pour m'accompagner à l'école. Je n'étais jamais allée au lycée. Je l'avais seulement aperçu en passant devant une fois. Il ressemblait à tout sauf à un lycée. Il était vieux mais en même temps on voyait qu'il avait été rénové. Il était encore plus petit que le collège. Très peu d'élèves autre que ceux qui vivaient à Quincay y venaient. Mon père me souhaita une bonne journée et partit travailler. Je me retrouvai seule face à ma nouvelle école. Je reconnaissais deux ou trois personnes mais la moitié des têtes m'étaient inconnues. Je me dirigeai vers les panneaux d'affichage où étaient inscrites les classes de chacun. J'était en seconde A et devais aller dans la salle 15. Je cherchai la salle pendant dix bonnes minutes en vain. Une fille, dont le visage me disait quelque chose me salua et me demanda :

- Tu es dans quelle classe?

- Seconde A, répondis-je.

- Tiens ! Moi aussi. Ça te dis d'y aller avec moi?

- Si tu veux.

Son nom ne me revenait pas mais cela m'arrangeait qu'elle le propose puisque j'étais perdue. Nous montâmes au premier étage. Arrivée dans notre classe, nous nous installâmes toutes les deux au fond. Je reconnus Lisa. C'était la première à m'avoir parlé l'an dernier. Je déposai mon sac à ma place et allai la voir. 

- Salut...

- Salut Becky! Tu ne déménages pas finalement? me demanda-t-elle, souriante.

Quelle façon très chaleureuse de me saluer.

Je ne me démontai par pour autant. Lisa était une fille sympa et je devais faire des efforts. Elle n'avait pas dit ça pour m'offenser.

- Non, mon père a changé de travail et maintenant je ne déménagerai plus. Enfin... c'est pas prévu...

- Génial alors!

La sonnerie retentit et nous nous installâmes, lorsque le prof arriva. Il s'agissait de Monsieur Martin, mon nouveau prof de français. Il se présenta et commença à nous expliquer quelques petites choses par rapport au lycée. Je ne l'écoutais pas, je pensais à mes cauchemars. Je me posais tant de questions mais aucune n'avait de réponse. La sonnerie me sortit de ma rêverie.