chapitre 24

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En arrivant à la crevasse, dont Friane nous avait parler, je me rend compte que nous sommes plus au bord d'un canyon. Un canyon si profond, qu'on ne peut voir le fond.

-Génial, même s'il y a de l'eau, on ne pourra pas en obtenir! Râle Radge.

-Il y a forcément de l'eau en bas... Dis-je tout bas.

-Et pourquoi tu dis ça? Continue Radge.

-Ce n'est pas un concours de "qui survit face à la déshydratation le plus longtemps", il y a de l'eau dans l'arène.

-Oui, mais pourquoi est-ce que ce serait en bas? Demande Javia.

-Elle est difficile à aller chercher et personne ne voudrais sauter en bas sans en être sûr, répond Friane.

-Je te l'accorde sauter est trop dangereux, mais on a des cordes, non? Demandais-je.

Tyron aquiesse et ouvre son sac avant de me donner les trois cordes que nous avons. Je les noue ensemble avec deux noeuds en huit. Puis j'attache la corde à un arbre au bord du canyon avec un noeud de cabestan. Il me reste environ 8 mètres de corde, ce qui est beaucoup trop court pour atteindre le fond, mais peut-être suffisant pour l'appercevoir.

Sans même prendre le temps de m'attacher à la corde, je me descends. Arriver pratiquement à la fin de la corde, je ne vois toujours pas le fond du canyon. Je commence à remonter quand je vois un trou circulaire sur la parois de mon côté, mais un peu plus loin sur la droite.

-Il y a un trou dans la parois un peu plus vers la gauche, criais-je à mon alliance.

-Tu peux l'atteindre? Me demande une voix que j'associe à celle de Friane.

-Si je me balance un peu, je crois que c'est faisable.

Je commence donc à me balancer sur la corde, du moins j'essaye, mais mes main commence sérieusement à me faire mal. Lorsque j'atteins finalement le trou avec un de mes pieds, mes mains sont véritablement en feu, elle pourais lâcher n'importe quand. Je rentre dans le trou avec la corde encore dans les mains, j'ai peur que si je lâche la corde, je ne puisse plus remonter. J'avance à petit pas et très lentement. J'arrive finalement à la fin de la corde et je dois choisir si je continue ou si je remonte. Je décide de coincer la corde en dessous d'une pierre qui est selon moi assez lourde. Plus j'avance, plus il fait noir, moins je ne suis capable de voir loin devant moi. Heureusement, mes yeux s'habituent assez vite à la noirceur, ce qui me permet d'admirer les murs de pierres avec différentes couches de roches qui leur donnent une allure magique. Je pose les bouts de mes doigts sur une des lignes et je la suis. L'air est beaucoup plus frais, beaucoup plus agréable que dehors et j'ai le goût de rester là toute ma vie, pour le calme de l'endroit qui me fait pratiquement oublier que je me trouve dans les Hunger Games. Cette inattention momentanée m'a fait oublié la sécurié et la prudence, ça m'a destabilisé alors je n'ai pas vu le trou qui jonchait le sol, je n'ai pas compris se qui m'arrivais, je n'ai seulement ressenti l'impacte et entendu le canon avant le noir absolu.

Crystal JonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant