Attrape-moi ... si tu peux

24 - Dans sa tête

Le 05 Juin 2016 - Inconnu

Vous vous demandez probablement qui je suis et pourquoi c'est à ce moment de l'histoire que j'interviens. Mais il vous faudra encore patienter ! Commençons par le début, ma vie, mon histoire, pour comprendre ce que je viens faire ici et peut-être découvrir qui je suis...

** Mon histoire **

Je naquis un certains 21 Juin,  mes parents Josiane et Marcel m'eurent élevé dans un cocon d'amour et de tendresse. J'eus été ce qu'ils appelèrent l'enfant miracle. Ils ne pensèrent pas pouvoir avoir la chance d'avoir un bébé et j'arrivai dans leur vie. J'eus une enfance épanouie, mon père fut responsable de chantier et maman, ma jolie maman, fut créatrice de bijoux. Nous vécûmes à Paris, dans un bel appartement de type haussmannien. J'eus une chambre pleine de jouets, mes parents aimèrent me gâter.

A l'âge de douze ans, mon père à eut un grave accident sur le chantier sur lequel il travailla. Malheureusement il ne survécut pas. Ma mère n'eut pas supporté la mort de son mari. Elle passa ses journées au lit, ne se leva que pour me faire à manger et m'emmener à l'école. Noyée dans le chagrin, elle n'arriva pas à revoir le jour. On pouvait lire dans ses yeux toute la tristesse qu'il y eut en elle.

Un doux soir de cinq juin, elle m'annonça une nouvelle à laquelle je ne m'attendais pas. Elle tourna les mots d'une manière dont elle fut la seule à savoir le faire. Puis je compris enfin, je ne fus pas leur enfant de sang. Ce fut un secret qu'elle eut bien gardé, une promesse comme elle dit. Mais avant de partir, elle ressentit le besoin de m'avouer ce fardeau ( A l'époque je n'eus pas bien compris ce que voulu dire "avant de partir" - aujourd'hui quand j'y repense, mon cœur se déchire, et s'émiette.

La femme qui m'eut mis au monde n'eut pas les moyens de s'occuper de moi et elle connu très bien Josiane car ils furent voisins à l'époque. Ma génitrice sut les difficultés qu'ils rencontrèrent pour concevoir un enfant. Ils lui promirent le plus grand secret, en échange de l'enfant.
A tout juste douze ans, cela fût un choc et difficile de compréhension. Elle insista sur le fait qu'elle fut ma maman de cœur et qu'elle m'aimait plus que tout. Je me souviens encore les chaudes larmes qui coulaient sur ses joues lorsqu'elle prononçait ces mots.

Mais je n'eut pas eu le temps de beaucoup réfléchir, après un mauvais rêve, je me dirigeai dans la chambre de ma mère. Elle fût étendue, inerte, j'avais beau la secouer de toutes mes forces, elle ne réagissait pas. Je me suis recroquevillé un instant à ses côtés, espérant au fond de mon âme d'enfant qu'elle allait se réveiller.

Quelques heures plus tard, la nuit tombée, je me souviens alors avoir ouvert la porte de l'appartement. Je criai à l'aide le plus fort possible, un hurlement de détresse et de peur. 
Les pompiers furent rapidement sur place, mais il fut déjà trop tard. Maman, ma douce maman eut avalé assez de médicaments pour ne plus pouvoir se réveiller et rejoindre mon papa chéri. Encore aujourd'hui je rêve à contre cœur de ce moment douloureux de ma vie.

Et c'est à ce moment-là, que ma vie tourna au cauchemar. J'ai été transporté par les services sociaux, dans un foyer en attendant une nouvelle famille. 

J'en voulu à la terre entière, en moins de trois mois, je perdu mon père, ma mère, une famille, une chambre, une vie...
Après cela je partageai une petite pièce avec trois autres enfants... Un foyer sans âme, sans tendresse. Je restai plusieurs mois dans ce lieu sordide, puis une nouvelle famille m'eut été attribuée.

Au bout de deux jours je regrettai déjà le foyer. Rémy et Corinne accueillirent des enfants uniquement pour l'argent que leur reversa l'état. Corinne s'occupa de nous à son réveil à midi et jusqu'à ce qu'elle fût complètement faite à seize heures.