Chapitre 15

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Point de vue : Aarón

Un, deux, trois, quatre.

Je continue mes exercices dans ma chambre, il doit être 8 heures du matin.

Il ne faut pas que lâche, une seule échappatoire et je retourne à la case départ.

9 heures, je pars prendre ma douche puis me prépare ainsi que mes affaires pour les cours.

Mon petit déjeuner pris, ma famille saluée, je commence à m'avancer vers le chemin de mon école.

La journée se passe normalement, je reste dans mon coin pour ne pas attirer l'attention avec Eloy.

Pendant l'une des pauses il me tend une bouteille d'eau avec son éternel sourire qui se marie avec ses cheveux noirs et ses yeux bruns petillant de malice.

-Tiens bois.
-Non merci ca va.
-Tu vas finir par t'évanouir à force de faire du sport sans boire c'est très mauvais, tu risque rien y'a pas de calories tu sais.

Je soupire puis la prend en buvant un peu pour le rassurer, il regarde ensuite les autres personnes en soufflant.

-J'aimerai tellement qu'il y est de nouveaux élèves, on se connait tous ici et la plupart sont des cons.
-Ouais c'est vrai mais on est en plein milieu d'année alors ca m'étonnerait.
-En parlant de cons voilà le groupe des filles, on devrait y aller.
-T'as raison.

On se lève en prenant nos sacs, ce fameux regroupement est composé de trois filles, l'une d'elle est la pire en entrainant les deux autres dans son attitude, elle m'a aussi connu sous mon ancienne apparence et se joue de moi, voilà pourquoi Eloy préfère partir.

-Partez pas voyons ! On fait pas autant peur que ca !
-Lâchez nous, essayez de vous trouver une occupation genre enrichir votre culture général vu qu'elle est bien base.

Je tire Eloy en silence, ca ne sert à rien de les provoquer.

-Dis donc, ton ami à la langue bien pendue bouboule.
-La ferme.

Elle se poste devant moi me faisant barage.

-Tu sais c'est dommage, maintenant que tu as un corps normal on aurait pu mieux s'entendre.

Elle parcourt son doigt sur mon torse pendant son monologue.

-Mais ton ancien physique me dégoute tellement que j'en suis rester traumatisée.

Elle rit en venant pincer ma peau, je lache le bras de mon ami pour la pousser, j'en peux plus, je ne supporte plus.

-Mais ca va pas ?! D'ou te me touche ?!
-Ta gueule ! Va t'en ! Tu ne connais rien à la vie ! Ton corps est aussi faux que tu l'es ! Tu ne connais rien des efforts, de l'avis des autres alors tais toi !

Elle fronce les sourcils et vient me jeter son sac à la figure, je le rattrape de justesse et lui relance.

Il la projette à plusieurs mettres en la faisant tomber, ses collegues court vers elle en l'aidant.

Eloy est tout aussi surpris que moi, mais nous n'avons pas le temps de savoir ce qu'il se passe qu'un vent violent vient nous pousser à terre aussi.

-Qu'est ce qui se passe ?!
-J'en sais rien !

Plusieurs élèves courent pour se réfugier à l'intérieur, j'arrive à me relever et regarde ce qu'il se passe.

Une sorte de tornade s'approchait de nous, je n'ais jamais vu ca de ma vie, ma peur s'agrandit et le tourbillons s'élargit.

-Ne reste pas là Aarón !

Eloy aggripe mon bras et me tire vers l'intérieur, mais le vent étant trop fort son corps recule vers le danger.

Je tente désespérément de le tirer de mon côté, je hurle, pleure, je ne veux pas le perdre, pas comme ca c'est un cauchemar, la fin du monde peut être ?

J'arrive à le tirer de mon côté en prenant sa place, me laissant emporter dans le vent violent tandis qu'il crie.

Je relache la pression en partant, mais en quelques secondes mon corps retombe à terre, tout avait disparu en un claquement de doigt.

Je me tiens la tête qui avait été frappée sous le choc, j'entends la voix de mon ami ainsi qu'une nouvelle que je connais pas, qui n'est pas ce pays.

Mes yeux se ferment et je sombre dans un profond sommeil.

Lorsque mon esprit revient à moi, je sens une main tenir mon bras, je ne suis plus dehors, mes yeux s'ouvrent lentement pour voir mon camarade toujours à mes côtés et un homme à la peau blanche attendant contre le mur.

-Qu'est..
-Ne bouge pas, tu as recu un violent coup il faut que tu reste allongé..
-Je..J'ai rêvé ?
-Non. Intervient l'inconu. Cette tornade a bien eu lieu et je dois dire que c'etait assez impressionant.

Il parle avec un drôle d'accent.

-Vous êtes qui vous ?
-C'est..un spécialiste, il va t'emmener quelque part pour t'aider.
-Je suis devenu fou..?
-Non, mais..cette anomalie, il dit que ca vient de toi, je vais t'accompagner ne t'en fait pas.
-Tu rigole ? C'était pas moi ca ! Tu regarde trop de livres.
-Je le crois, et tu devrais faire pareil, tes parents penseront que tu es dans un hopital français pour te soigner, tu les verra par skype.

Je secoue la tête mais cela me provoque une douleur.

-Je ne veux pas partir !
-Aarón ! Tu as un pouvoir merde ! Je sais que c'est fou mais..mais il est sincère ! Mais je te laisserai pas promis.

Je suis totalement muet, je n'arrive plus à savoir ce qui se passe, en seulement quelques minutes j'ai vu une tornade en plein Espagne et en plus on dit que c'est ma faute, qu'est ce que j'ai fait pour mériter ca ?

-Je..Je veux voir ma famille..
-Ils sont a côté, je viendrais vous chercher demain matin, j'ai laissé mon numéro de portable au cas ou.

Puis l'inconnu part en allant chercher mes parents, je ne veux pas partir, mais je me sens prie au piège.

Je serre alors le plus possible ma famille dans mes bras, pleurant contre eux, me remémorant tout les moments passé heureux.

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