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Il s’approcha de mon visage et me chuchota…

« Tu peux rien faire contre moi Diya, tu m’aimes trop pour ça… »

Moi : si tu l’dis Moha, mais tu te trompes parce que je ne t’aime pas
Moha : regarde moi dans les yeux et dit moi que tu m’aime pas, ne me dit pas ça en tournant la tête Diya


Incapable, j’en étais incapable ! 

J’ai fini par relever les yeux pour m’apercevoir qu’il me regardait tout en souriant, ces yeux brillaient de malice, il était fier de m’avoir mis pied au mur, moi je baissais la tête timidement, j’étais faible face à lui, comme s’il possédait chaque centimètre carré de tout mon corps et qu’il pouvait faire de moi ce qu’il voulait, j’étais sa marionnette et lui me dirigeait tranquillement…

Il a saisi les clés de ma main et a ouvert la porte d’entrée de chez moi, à nouveau il m’a poussé violemment contre le mur tout en claquant la porte, il a lâché mes clés sur le sol et ce bruit m’a fait sursauter, il s’est approché de moi, m’a plaqué les deux mains contre le mur en les maintenant avec une seule de ses mains, son autre main me maintenait le visage, puis tout à coup il s’est adoucit, sa main caressait mon visage, son pouce effleurait mes lèvres, il a à nouveau adopté ce regard si profond et dans lequel j’ai peur de me noyer, il a approché son visage du mien…


Moha : tu m’fais confiance ?
Moi : pourquoi ?
Moha : répond, ce qui te viens du fond du cœur, en premier, tu m’fais confiance ?
Moi : oui !


Il a plongé son regard dans le mien et il m’a souri, j’le regardais, j’aimais bien le voir d’aussi près, je pouvais contempler tout son visage, sa petite barbe de 3 jours, ses petites fossettes et j’ai senti un frisson me parcourir tout le corps alors j’ai fini par accepter de me coller contre lui et j’ai écrasé ma tête sur son torse pour qu’il me sert encore plus fort, et tout est allé très vite…

Il a relevé mon visage par le menton et s’est mis à m’embrasser, cette fois si fini le tout petit bisou innocent, celui là était rempli de passion et de désir, il s’est d’un coup détaché de moi pour commencé à m’embrasser dans le cou, inconsciemment mon corps s’embrasait, je frissonnais, alors j’ai attiré son visage vers le mien et cette fois si c’est moi qui l’embrassait, a chaque fois qu’on reprenait notre respiration, je sentais que la sienne s’alourdissait et devenait roque mais nous nous regardions toujours dans les yeux avant de nous embrasser de plus bel…

J’ai senti une main m’agripper par le bas et me soulever délicatement, ses mains me tenais désormais par derrière, mes jambes étaient enroulées autour de son corps.

Au bout de quelques minutes dans cette position, il m’a déposé sur le sol, m’a souri, m’a pris la main et m’a tiré avec lui vers la chambre, sans me lâcher le regard, je redoutais ce qui allait arriver mais je n’arrivais pas à le stopper, arrivés là bas il m’a délicatement allongé sur le lit avant de s’allonger sur moi avant de m’embrasser encore…

J’avais chaud et mon ventre, ce n’était plus des papillons qui tentaient de s’envoler geh, ils s’envolaient clairement, j’étais au summum de mes sentiments, rapidement il s’est retrouvé torse nu et en caleçon, tout comme je me suis rapidement retrouvé en sous-vêtements devant lui, sah je voulais le stopper car de une ce que nous faisions c’était très mal et de deux j’imaginais un certain homme mauvais à sa place et je n’étais plus aussi détendue, mais je n’arrivais pas, inconsciemment je ne voulais pas que ce moment s’arrête.

Il me fixait dans les yeux, me couvrait de bisous sur chaque partie de mon corps, j’étais gênée mais je ne pouvais pas le repousser car tout mon corps le désirait, il était doux dans chacun de ses gestes…

« DRIIIIIIIING »

« DRIIIIIIIIIIIING »

« DRIIIIIIIIIIIIIIIING » boum boum boum !

Moi : Moha arrête haychik faut que j’aille voir ce que c’est, vu comment ça frappe ça doit être important !
Moha (le sourire jusqu’aux oreilles) : vas y

En ouvrant la porte :

Moi : oui ?
… : Bonjour, Mademoiselle Nadiya **** ?
Moi : c’est moi-même, que puis-je pour vous ?
… : Bonjour, Estelle ******, assistante sociale, je suis là pour le contrôle obligatoire au bout de 6 mois pour la prolongation de la rente de l’état
Moi : ah… euh.. Bonjour Madame, heu.. entrez entrez !
Estelle : appelez moi Estelle ! je ne suis pas si vieille, je ne sais pas si on vous avait prévenu de mon passage ?
Moi : ah pas du tout, mais entrez, asseyiez-vous, vous m’accordez une petite minute ?
Estelle : faites faites, ne vous inquiétez pas pour moi, je vais patienter…

Je vais pas vous mentir, j’étais soulagée que ce moment de sheitan ait été interrompu, j’étais pas fière de moi du tout, mais alors pas du tout, des tas de questions me traversaient l’esprit : et si personne n’était venu, l’aurions-nous fait ? et si nous l’avions fait, pfff j’étais vraiment très mal, je ne me sentais pas sale non, j’étais juste… mal ! J’ai poussé la porte de la chambre tout en tremblant, j’avais honte maintenant d’être en face de lui.. Pas lui, Monsieur souriait, il s’était rhabillé…

Moi : Moha y a l’assistante sociale !
Moha : j’ai entendu, et je savais
Moi : tu savais quoi ?
Moha : t’es consciente de ce qu’on allait faire avant ou pas ?
Moi en rougissant : euh.. ouai.. on aurait pas du..
Moha : t’inquiète pas, jamais je serai allé jusqu’au bout, c’est pas que l’envie n’est pas la Diya mais… je savais qu’on serait interrompu avant de le faire, c’est le mektoub Diya, y a des choses que je sens car je l’ai accepté, Allah nous surveille et JAMAIS il ne laissera deux êtres ayant le même mektoub être autant dans le haram, tu vois ce que je veux dire ?
Moi : comment ça tu sens des choses ou j’sais pas quoi, tu te fous de moi ? tu voulais que je comprenne quoi par la ?
Moha : que tu m’aimes, que tu désir être avec moi et que je suis ton mektoub ! je le sens Diya, c’est comme ça, je peux pas l’expliquer, mais je sais que toi et moi on sera jamais amené à faire quelque chose de haram grave parce que y a une force plus puissante que le sheitan qui nous surveille !
Moi : et t’es fier de toi ?
Moha : m’en veux pas mais tu veux pas comprendre les choses quand je te le dis, tu me fais pas confiance, j’ai pas d’autres choix que de te faire comprendre les choses autrement, j’me suis dit que moi tu ne me croirais pas mais que les actes du Tout Puissant tu seras obligée de les croire…
Moi : ça veut rien dire qu’on ait été interrompu Moha tu le sais, on aurait pu le faire et se retrouver dans le haram pff j’ai honte wAllah
Moha en rigolant : on aurait pu oui tout comme aujourd’hui t’aurais du être au Maroc et moi aussi, pourtant on ne l’es pas et tout comme cette femme aurait pu passer un autre jour mais ce n’est pas le cas, tu me fais rire Diya, écoute ce que je te dis, toi et moi c’est écrit, c’est pas possible autrement, j’te laisse Diya, au cas où t’aurais oublié, Madame Estelle t’attend !


Je vous passe le moment où j’étais avec elle pour la simple et bonne raison que ça c’est super bien passé, que la rente de l’état a été poursuivi (réinsertion d’enfant placé) et que je n’en ai plus qu’un vague souvenir.

Les jours passèrent et Moha et moi ne nous calculions mais alors plus du tout, il était retourné au Maroc le lendemain de son « expérience mektoub » et était d’ailleurs depuis longtemps revenu avec toute sa famille, j’étais restée blême de ce qu’il m’avait dit « on sera jamais dans le haram parce que t’es mon mektoub, quelque chose de plus puissant que le sheitan veille sur nous », c’est pas que je ne commençais pas à y croire, je croyais au destin, mais pas aux signes du destin.

Tissem passait souvent chez moi (Souad étant toujours au Maroc), quant aux autres filles, je les ignoraient totalement lorsque j’allais chez Khalti, elle était navrée de la situation, des choses qui avaient été si méchamment dites par ses filles mais je lui avais assuré avoir pardonner sans toutefois être en mesure de les excuser, elle s’en sentait soulagée.

Avec Tissem, je nouais de vrais liens, pas seulement d’amie, mais de sœur, on s’aidait beaucoup, que ce soit moi pour ses cours (j’ai toujours été assidue et très studieuse même si la vie ne m’a pas permise de continuer mes études, inchaAllah je continuerai un jour) et elle dans mes relations sociales qui s’amélioraient de jour en jour, elle m’a fait rencontré beaucoup de ses amies et nous formions un petit gang et je commencais à apprécier la vie plus que ce que je ne l'appréciais avant...


Pas de suspens pour aujourd'hui les louloutes 


*** Aimez, Commentez et Faites tourner ***

(PS : je ne demande aucun jugement, il y a des choses dans la vie que l'on ne contrôle pas, l'essentiel c'est de s'en repentir inchaAllah)

Il était une fois : pff les contes de fées n'existent pas.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant