Chez Scott

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Presqu'une semaine sans sortir, sans parler à personne et rien de productif. Scott restait là, à ne rien faire, juste à attendre que quelque chose se passe, que l'inspiration revienne.

Torse nu dans son jean taché de peinture, rien à faire. Juste à attendre et boire. Allongé sur le transat, seul sur sa terrasse, il fumait clopes sur clopes, sa bouteille de whisky à la main en écoutant Sinatra. It Was a Very Good Year tournait en boucle depuis des heures.

Une voix en arrière plan, l'appela.

- Scott ? Tu es là ? Scott !

- Hey ! Peter ! Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je t'avais dit que je passerai.

Scott se redressa pour accueillir Peter. Il adora son style dans un coup d'oeil vertical. Santiags, pantalons de cuir noir moulant, Marcel blanc et Perfecto. Sa tête tournait plus que prévu.

Les deux hommes se serrèrent la main et finirent par un Hug, trop contents de se revoir.

- Je suis super content de te voir, dit Scott.

- Whaou, la vue ! Ta terrasse est fantastique !

- Je te sers un whisky ? J'ai pris de l'avance.

Ils discutèrent un moment sur la terrasse et se remémorèrent la soirée qu'il avaient passé ensemble, seul moment commun dans leur vie.

Leurs regards pouvaient enfin se croiser en toute liberté, leurs sourires se répondre sans détour. Scott roula un premier joint et Peter se resservit un whisky.

- Ton pote nous a fait sa crise, l'autre soir ! Lança Scott

- J'en pouvait plus, répondit Peter. Ca durait depuis trop longtemps, mais c'est toujours comme ça... Quand le vieux lion sait qu'il va mourir, il est toujours un peu grognon. Mais c'est un brave type, au fond.

Scott eut un sourire et ils se rapprochèrent.

- Montre-moi tes toiles ! dit Peter.

- Excellente idée ! Viens !

Scott attrapa Peter par les épaules et l'emmena là où il travaillait. Le plus intimidé, c'était lui. D'abord pudique, il sortit en premier les toiles qu'il préférait, expliquant tantôt dans quel état d'esprit il les avaient créées, tantôt dans quel état physique il se trouvait.

- Celle-là, dit-Scott, j'étais complètement défoncé. Celle-là, je crois que c'était encore pire !

- Putain, j'adore !

- Attend... regarde celle-là... là, ça va loin ! dit Scott en riant.

- Merde... t'es un putain de génie ! Montre-moi celle du journal... enfin, si tu veux bien.

Le visage de Scott s'assombrit. Il déplaça des cadres pour accéder à son établi. La fameuse toile, n'avait pas bougé depuis lors, roulée sur elle-même, comme une vulgaire bâche. Il l'accrocha avec deux pinces à linge à la grille de fer fixée au mur, qui lui servait à faire sécher ses nouvelles œuvres. Les deux hommes firent un pas en arrière.

- Mortel ! Lança Peter.

- Ouais... il parait... dit Scott en riant. Elle s'appelle Dirty Blood ! Viens, on va se boire un verre à sa santé.

Scott regarda Peter dans les yeux et lui asséna un coup de poing sec dans l'estomac. "Enfoiré !" Soufra Peter, puis il l'attrapa à son tour par la taille et le jeta dans les coussins.

Les deux hommes jouèrent à se battre quelques instants, jusqu'au moment où leurs deux visages ne se trouvèrent plus qu'à quelques centimètres. D'un coup, le silence remplit la pièce. Leurs yeux fixes dans ceux de l'autre. Le moment devint solennel.

Irrésistiblement, leurs bouches se rapprochèrent, lentement, jusqu'à se toucher. On pouvait entendre leur respiration. Enfin, leurs langues, gorgées d'audace, prirent le relais. Les deux hommes s'enlacèrent fougueusement. Leurs bras virils s'étreignirent de toutes leurs forces, à la manières des lutteurs de la Grèce antique.

"Je ne pouvais plus attendre", murmura Peter, alors que Scott lui enlevait son Marcel à la hâte. En moins, d'une minute, les deux hommes s'enlaçaient nus dans les cousins moelleux.

Scott attrapa fermement le sexe rasé de Peter entre ses mains et commença à le masturber.

- Tu as été gâté par la nature, lui dit Scott.

- C'est toi qui va être gâté, répondit Peter, d'un œil rieur.

En un mouvement symétrique, ils prirent chacun la bite de l'autre dans leur bouche avec une gourmandise non dissimulée, pendant de longues minutes. "La vache ! Tu m'excites ! cria Scott. Tourne-toi !".

Peter ne discuta pas et offrit son cul généreusement. Scott l'attrapa par les couilles pour le tirer vers lui. "Viens salope, je vais te faire décoller !" Il lui cracha sur l'anus et approcha dangereusement son gland violet. Lentement, il entra dans le petit orifice et Peter eut un réflexe de douleur. Scott, le retint par les haches et enfonça le reste de sa queue. Les coups se multiplièrent, de plus en plus violents et les gémissements ponctuaient leur étreinte.

- Sale con ! Tu me fais jouir ! cria Scott.

- Si tu crois que tu vas me laisser en plan... dit Peter en retournant Scott sur le dos.

Déjà surexcité, il enfonça d'un seul coup son énorme membre dans le cul de Scott qui poussa un cri de délicieuse souffrance. Quelques aller-retours suffirent à faire jouir Peter, qui se laissa tomber sur le torse de Scott.

- Quelle bonne baise, dit Scott

- Whaou... répondit Peter à bout de souffle.

Les mois qui suivirent et quelques jours de plusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant